série: | Monstre (le) |
dessinateur / scénariste: | Bilal Enki |
éditeur: | Casterman 2006(1998) |
genre: | ScienceFiction |
classement: | biblio519 |
date: | 2006 |
format: | cartonné, grand format |
état: | TBE |
valeur: | 6 € |
critère: | * |
remarques: | début d'une nouvelle série de 4 albums avec le premier acte: le sommeil du monstre, c'est un peu la suite officieuse de Nikopol mais en dégénérescence malgré le graphisme étudié de Bilal New York 2023, Nike un orphelin à la mémoire phénoménale recherche deux autres orphelins nés en même temps que lui: Leyla et Amir Nike doit aussi lutter contre l'organisation "obscurantis order" qui perpétuent des actes terroristes dans le monde entier, il réussira à localiser le site de l'aigle (siège de obscurantis order) mais toute l'opération sera sabotée par des mouches semi-electroniques qui s'introduisent dans les cerveaux >>> page 17 le menu au thon sauvage puant à manger cru >> un graphisme assez bon à la Bilal mais un fucking texte (littéralement cité souvent dans le texte) et scenario débile et délirant à l'excès avec des androïdes et semi-humains contrôlés par des mouches semi-electroniques, 70 pages de BD dingue où Bilal se laisse aller à ses exaltations frénésiques à la fin du premier tome (il y a 3 tomes prévus), on apprend l'existence (et le sommeil) d'un monstre insaisissable (psychique?) qui se réfère vaguement à l'éclatement de l'ex-Yougoslavie et à la guerre de Sarajevo d'où est originaire Nike (et aussi Bilal), uniquement quelque peu intéressant de par le graphisme, les trois autres album édités (mais non collectionnés ici) - 32 décembre (2003) - rendez-vous à Paris (2006) - quatre? (2007) Information le sommeil du monstre est avant tout un livre sur la mémoire, mémoire individuelle, collective et prospective, où se mêlent des images écrites de l'éclatement de la Yougoslavie, lieu" de naissance d'Enki Bilal et des images peintes d'une étrange conjugaison passé-présent-futur, mémoire potentielle aussi, plausible et pourtant à éviter dans la mesure du possible, une mémoire qui n'aurait tiré aucune leçon sérieuse du trop extraordinaire XXème siècle, note d'espoir, cependant, à laquelle tient beaucoup l'auteur: ses personnages ont encore besoin d'aimer il s'agit d'une histoire à trois voix, celles de Nike (anagramme d'Enki), Leyla et Amir dont la rencontre a lieu aux tout premiers jours de leurs vies dans un même lit d'hôpital de Sarajevo en 1993, lors de l'éclatement de la Yougoslavie, lieu de naissance d'Enki Bilal, mais il s'agit avant tout d'un livre sur la mémoire, individuelle et collective, prospective et potentielle, saisissant par ses prédictions et analogies avec les actions terroristes du 11.9.2001 l'histoire se déroule en 2026, dans un contexte de mondialisation et de terrorisme orchestré par l'Obscurantis Order (O.O.), mouvement monothéiste radical qui souhaite éliminer toute science et tout savoir, mais ne se gêne pas pour employer des technologies de doublures robotiques ainsi que de mouchards miniatures divers dirigé par les "numéros premiers", trois individus mystérieux dont le docteur Optus Warhole, autoproclamé incarnation du mal suprême Nike Hatzfeld, le personnage principal, a une mémoire phénoménale et se souvient jusqu'à ses premiers jours auprès d'Amir et Leyla dans l'hôpital de Sarajevo, il a juré dès ce jour de les protéger et souhaite les rencontrer et va se retrouver pris dans une vaste machination de l'"O.O." |
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