tome 7 le secret de la malinche

série: Quetzalcoatl
dessinateur / scénariste: Mitton Jean-Yves
éditeur: Glénat EO 2008
genre: Renaissance
classement: biblio134
date: 2008
format: cartonné
état: TBE/N
valeur: 6 €
critère: * (petite)
remarques: à Vera Cruz, on prépare déjà le bûcher pour
Maïana et à Tenochtitlan, Cortez se morfond
à Cholula cherchant à faire des alliances avec
des tribus ennemies aux aztecas
>> p. 5 les tlaxcaltecas = peuples
des galettes tortillas

au printemps 1521, Cortez est invité par Moctazuma
à Tenochtitlan, les espagnols sont encore un peu
considérés comme des êtres magiques
>> p. 12 les deux pyramides-temples magnifiques,
mais aussi utilisées pour des sacrifices humains,
Moctezuma II fait visiter sa cité
(harem, zoo, les coatl et les quetzal
= oiseau-dieu, mais aussi les esclaves,
les éclopés, les monstres et ceux destinés
à être sacrifiés dont Culhu atteint
de la lèpre qui en fait maintenant partie

n.b. l'exposition en alignement
des crânes des sacrifiés

Moctezuma refuse les cadeaux de Cortez,
mais veut offrir de l'or pour reprendre Maïana,
Cortez refuse et la tension monte entre
Moctezuma et Cortez qui préfère se retirer
à Cholula,
entretemps, Moctezuma a été destitué
et remplacé par Cuauhtemoc, son frère
qui lui aussi invite Cortez
à l'occasion de la fête du macuixochitl
= fête annuelle azteca durant laquelle
se déroule le jeu de balle tlachtli
le 6.8.1521 Cortez à Tenochtitlan n'est plus
que considéré comme un demi-dieu
>> p. 26 le spectacle des voladores
et du bûcher où sont brûlés les restes
de Moctezuma et de ses courtisanes
>> p. 27 le cannibalisme (selon l'auteur,
Jesus l'aurait insinué en déclarant
"ceci est mon corps, ceci est mon sang")

le tlachtli = jeu de pelote en caoutchouc
qu'il faut faire passer à travers
un anneau pour marquer des points

après les festivités, Cuauhtemoc veut sacrifier
Maïana ce qui déclanche les hostilités durant
lesquelles les espagnols bien organisés
massacrent la population azteca avec
leurs armes à feu y compris les canons
>> p. 34 et c'est maintenant Cortez
qui se prend lui-même pour le dieu
Quetzalcoatl

révoltée par ce massacre, Maïana s'enfuit
et tombe aux mains des totonacas qui
la remettent aux autorités espagnoles
de Vera Cruz alors que Cortez est rappelé
en Espagne pour y recevoir le titre
de vice-roi de la Nouvelle-Espagne
et ne paraît donc pas comme témoin
au procès de la malinche qui est
condamnée à être brûlée vive comme
sorcière pour avoir envoutée Cortez,
ceci se passait le 29.1.1525 et
avant de mourir, la malinche révèlera
au padre Segura que le trésor des aztecas
fut jeté dans le cratère du volcan Popocatopelt
sur ordre de Moctezuma pour le soustraire
à la cupidité des espagnols


>> dernier album de cette série, sang,
sexe et violence, déçoit plutôt, la fin
est un peu tirée par les cheveux et on
est loin cette fois de la vérité historique
malgré quelques références marquées à l'histoire
et surtout l'épisode de l'exécution
de Maïana à la Jeanne d'Arc n'est pas
très convaincant, on aurait espéré mieux,
idem pour le graphisme et la couverture d'album
qui sont cette fois moins bien recherchés


Information
- La Malinche, appelée à l'origine Malinalli,
puis Malintzin (en nahuatl), enfin Doña Marina
(ainsi que les conquistadors espagnols la nomment),
née après 1502 et morte entre 1529 et 1551
est une Amérindienne d'origine nahua, qui,
faisant partie d'un lot d'esclaves offerts
par le cacique maya de la région de Potonchan
à Hernán Cortés après sa victoire de
la Centla (14 mars 1519),
elle joue un rôle important dans la conquête
de l'Empire aztèque (1519-1521)

- d'abord attribuée à un compagnon de Cortés,
Alonso Puertocarrero (avril 1519), elle devient
la maîtresse de Cortés en octobre,
lui donnant un fils, mais surtout, hostile
aux Aztèques, elle assiste avec efficacité
les Espagnols en tant qu’interprète, conseillère
et intermédiaire avec les indigènes,
dont certains sont aussi ennemis des Aztèques

Vers 1525, elle devient l'épouse d'un autre
conquistador, Juan Jaramillo, à qui elle donne
une fille en 1526, les circonstances de sa mort
ne sont pas connues: elle est mentionnée
dans les sources pour la dernière fois en 1528
et Jaramillo se remarie vers 1530

- de nos jours, au Mexique, La Malinche est
une figure très vivace qui présente plusieurs
aspects contradictoires: elle est à la fois
le symbole de la trahison, la victime
consentante et la mère symbolique du
peuple mexicain moderne
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