série: | Histoire (Empire) |
dessinateur / scénariste: | Funcken Fred et Liliane |
éditeur: | Memoire Europe EO 1993 |
genre: | Empire |
classement: | biblio131 |
date: | juillet 1993 |
format: | caretonné, grand format |
état: | TBE |
valeur: | 15 € |
critère: | *** |
remarques: | album juillet 1993, réédition novembre 1993 sous le titre "Waterloo" sans aucun changement, même couverture 18.6.1815 Napoléon à son quartier général de la ferme du Caillou étudie son plan de bataille >> p. 5 à 7 l'affaire des adolescents trouvés et recrutés pour l'armée dans les hospices de l'Empire et l'intervention des hussards de la mort du duc de Brunswick >> p. 9 le matin du 18.6. Napoléon est sûr à 90% de gagner la bataille >> p. 12 le messager français abattu qui portait l'ordre de l'empereur à Grouchy de rallier les troupes à Waterloo (vérité historique?) >> p. 13 le fusil à vent (air comprimé?) la bataille commence seulement à 11.30 heures à cause du terrain très mouillé, l'assaut sur Hougoumont défendu par Mac Donald à la tête de la garde royale britannique, assaut mal préparé sans soutien d'artillerie, toutefois >> p. 14 Napoléon y avait quand même pensé! l'assaut principal conduit par Ney se concentre sur le centre anglais, mais le sol toujours encore mouillé ne permet pas à l'artillerie française de provoquer l'effet destructeur attendu sur un sol sec, l'assaut sur la Haie Sainte reste indécis, mais l'aile droite française menée par Durutte s'empare de Papelotte et atteint même le plateau St-Jean malgré une charge de la cavalerie légère de Picton, ailleurs les fantassins anglais embusqués dans les champs de blé repoussent les français qui sont également chargés par la cavalerie lourde de Ponsomby, la pagaille règne dans les troupes françaises, toutefois la cavalerie française intervient et repousse les forces de Ponsomby qui meurt dans la mêlée >> p. 18 la remarque de Wellington à un artilleur qui veut prendre Napoleon comme cible: "non, au cours d'une grande bataille, les commandants en chef ont mieux à faire que de se tirer les uns sur les autres!" entretemps, l'artillerie française se déchaîne enfin sur Hougoumont qui résiste toujours, à 16.30 heures les cuirassiers de Milhaud, env. 5000 cavaliers = la plus belle cavalerie qui se puisse trouver conduits par Ney chargent les fantassins anglais qui se forment en 13 carrés >> p. 29 les nouveaux obus anglais "shrapnell" malgré de lourdes pertes de part et d'autre, plusieurs carrés anglais résistent encore, mais les anglais faiblissent, c'est alors que Blücher et ses 30'000 prussiens arrivent à Plancenoit sur la droite française dirigée par le général Mouton (on attend Grouchy, c'était Blücher!) de 16.30 à 18.00 heures, Ney et les cuirassiers ne cessent de charger les carrés anglais qui finissent par être disloqués, mais Ney et ses cavaliers ne sont pas immédiatement suivis par les fantassins et à l'arrivée de Blücher, les carrés anglais résistent encore la garde impériale mène une dernière charge sur le centre-droit de Wellington, mais l'offensive est dévoilée à Wellington par un transfuge français et Wellington met aussitôt un dispositif de défense en place, la garde impériale sera repoussée à 21.30 heures c'est la retraite pour l'armée française, retraite qui finira en débâcle, Napoléon et Ney en réchapperont mais ce sera la fin de l'épopée napoléonienne >> une fresque magnifique, un récit bien développé et bien expliqué avec un graphisme de haute qualité n.b. Waterloo = la défaite qui aurait pu être évitée, et si Napoléon perd la bataille de Waterloo, il y gagne en noblesse dans le récit de Funcken qui ne cache pas ses sympathies pour Napoléon et l'armée impériale, tout en respectant Wellington et les anglais |
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