2/ chevalerie, part 2

série: Armes et Costumes
dessinateur / scénariste: Funcken Fred et Liliane
éditeur: Casterman EO 1978
genre: Renaissance
classement: biblio131
date: 1978
format: Cartonné
état: TBE
valeur: 100 €
critère: ***
remarques: titre complet: costumes, armures et
armes au temps de la chevalerie,
part 2, le siècle de la Renaissance



première partie: l'infanterie des batailles

A) LES SUISSES
- Morgarten 1315 victoire des montagnards
sur les chevaliers de Leopold Ier grâce
à une embuscade
- Sempach 1386 Leopold III (petit-fils
de Leopold Ier), vainqueur en Alsace veut
écraser les confédérés,
4000 autrichiens contre 1200 suisses,
victoire grâce au sacrifice de Winkelried
qui fit une brèche dans les lances ennemies
- Naefels 1388 nouvelle victoire des
confédérés qui se tournent après coup
vers le sud: Valais et sud des Alpes
contre les ducs de Savoie et de Milan
- Arbedo 1422 défaite des confédérés
c'est alors que les suisses développent
une nouvelle tactique d'infanterie
(qui allait servir de modèle à l'Europe entière)
avec des piques de 5.80 m de long capables
d'arrêter une charge de cavalerie,
la hallebarde étant utilisée dans
un second temps

vers 1465, les Confédérés s'équipent
définitivement d'armures généralement
complétées d'une salade
(= casque à large bord)

les guerres bourguignonnes
Charles le Téméraire, voulant réunir Flandres
et Bourgogne, envahit l'Alsace et la Lorraine,
alliée aux suisses, Louis XI pousse
les suisses à intervenir
victoires de Charles à Yverdon et Grandson
en 1476, mais victoire confédérée à la
2ème bataille de Grandson, l'armée
bourguignonne est bousculée et prend
la fuite sans beaucoup de pertes,
mais abandonne un énorme butin
>> p. 18 le butin saisi par les suisses

reconstituée en moins d'un mois, l'armée
bourguignonne met le siège devant Morat,
35'000 bourguignons contre 25'000 confédérés,
ce fut un massacre pour les bourguignons
encerclés et acculés au lac

en octobre de la même année 1476,
Charles le Téméraire perdra la vie
à la bataille de Nancy
les victoires des confédérés assurèrent
leur renommée et en 1506 sollicité par
le pape Jules II, fut créé la fameuse
garde pontificale suisse

mais enhardis par les succès de leur infanterie,
les confédérés négligèrent la cavalerie
et l'artillerie, ce qui provoqua leurs
défaites à Marignan (1515) et à La Bicoque (1522)
de plus les mercenaires suisses engagés
des deux côtés des opposants se battaient
fratricidement et par la suite,
la confédération interdit le recrutement
de mercenaires à l'étranger

B) LES LANSQUENETS
à l'origine des palefreniers accompagnant
le chevalier, inspiré de l'infanterie suisse,
Maximilien Ier créa les lansquenets
(de l'allemand Landesknechte) qui
commenceront à remplacer les contingents
suisses suite à leurs défaites de
Marignan, Pavie et Bicoque
les cercles du Rhin fournirent un grand
nombre de lansquenets, mais les plus
renommés furent ceux de Souabe, ils furent
le prélude aux premiers régiments nationaux

armes principales: la pique,
l'épée large à deux mains
(l'espadon, la claymore chez les écossais)
puis l'arquebuse utilisée par les
arquebusiers ou mousquetaires

C) L'INFANTERIE NATIONALE
- les francs-archers créés par Louis XI,
cette infantrie ne dura que brièvement
- les fantassins réguliers remplacent
petit à petit les mercenaires et
accompagnent de plus en plus la cavalerie
- les bandes, création de 4 premiers
régiments nationaux: les bandes de Picardie,
Champagne, Piémont et Guyenne qui
constituaient une armée nationale permanente
- les gardes royaux ou sergents d'armes
(sous les rois de France en grande partie
constitués d'écossais, yeomen en Angleterre)
>> p. 31 les Cent-Suisses (gardes royaux)

D) LE BOUCLIER (ou écu pour le chevalier)
= l'indispensable complément du combattant
>> p. 30 l'évolution du bouclier
du XIème siècle au XVème siècle
- le pavois = bouclier typique du fantassin
- la rondache = petit bouclier rond
- la targe = genre d'écu, principalement
utilisée dans les tournois
- l'adargue = genre d'écu d'origine
mauresque et espagnole
>> p. 14 le désarçonneur = fantassin
muni d'une fourche à ressort (Fangeisen)
qui permettait de désarçonner un chevalier
portant une armure lisse et bien étanche
(armure maximilienne)


deuxième partie: la Cavalerie

la cavalerie féodale était alors la base
de l'armée (l'autre partie était la piétaille),
mais ruinés par la guerre de Cent Ans,
les chevaliers s'engagèrent dans les
compagnies d'ordonnance créées par Charles VII,
les hommes d'armes (maîtres) opéraient
dans la cavalerie lourde

a) les compagnies d'ordonnance bourguignonnes
divisées en escadres commandée chacune par
un homme d'armes, elles étaient plus disciplinées
que celles de France et se distinguaient par
leur tenue éblouissante,
hélas la "bravoure en habits" ne put pas
résister à la piétaille suisse

b) les compagnies d'ordonnance autrichiennes
en 1477, par mariage avec Marie de Bourgogne,
Maximilien d'Autriche prit possession
des terres de Bourgogne et conserva
le restant des compagnies d'ordonnance
de Charles le Téméraire tout en créant
ses propres compagnies d'ordonnance

c) la condotta
cavalerie dirigée par des condottieri
et qui fonctionnait comme mercenaires,
principalement pour les petits états
et principautés d'Italie
ils étaient accompagnés des "fanti"
d'où est venu le nom de fantassin

d) la cavalerie légère
- les chevau-légers = archers des compagnies
d'ordonnance (aussi appelés chevaucheurs)
- les arquebusiers à cheval (armés
d'une petite arquebuse)
- les dragons, carabins et argoulets
(dragon-lancier et dragon arquebusier),
le carabin qui utilisait une arme redoutable
à canon rayé donna son nom à la carabine,
à mentionner aussi: les hussards hongrois
- les estradiots = genre de cosaques
du XVème siècle, principalement constitués
de cavaliers originaires des balkans
(grecs et turcs du nom de stratiôtês
= soldat en grec)
- les cuirassiers et lanciers = cavalerie
intermédiaire entre la cavalerie lourde et légère
- les reîtres (de l'allemand Reiter),
formés par escadrons dirigé par un "Rittmeister",
les reîtres affectionnaient une armure
noire (armure maximilienne), ils adoptèrent
les premiers une arme nouvelle:
le pistolet à rouet et employaient
une nouvelle tactique de combat
appelée le "carocel" ou le "limaçon"
qui constituait à décharger leurs
armes à feu lors d'une première charge,
puis ils regagnaient la queue de leur escadron,
ils connurent vite une grande réputation
et furent surnommés "les diables empistolés"


troisième partie: armes, chevaux et tournois

A) LES ARMES A FEU
aa) l'arquebuse = ancêtre du fusil moderne,
elle allait s'imposer jusqu'en 1700,
cette arme méprisée par les chevaliers
(Bayard fut tué par une arquebusade
qui lui brisa l'épine dorsale)
changea les méthodes de combat

plusieurs mécanismes:
- la platine à mèche (avec mèche à combustion)
qui tirait des balles de plomb
- la platine à rouet (amélioration par
frottement contre une pyrite
= bisulfure de fer ce qui déclanchait
les étincelles de mise à feu)
- la platine à chenapan
(le silex remplace la pyrite)
- la platine à la miquelet (système
révolutionnaire avec batterie de silex)

bb) le mousquet = arquebuse de fort calibre
(balles de 60 gr au lieu de 30 gr),
apparait vers 1520 et pouvait trouer
les armures avec une terrifiante efficacité,
mais son poids exigeait l'emploi
d'un support = la fourche

cc) le pistolet utilisé en premier
par les reîtres, le tir s'effectuant
à bout portant

dd) les armes rayées le tir devenait
plus précis et plus efficace
>> p. 49-51-53 illustrations sur
les différents types d'arquebuses
et de pistolets

B) LES ARMES D'HAST (une arme d'hast est
composée d'une lame ou d'une pointe métallique
fixée au bout d'un long manche,
généralement en bois, appelé hampe)
1) la hallebarde = genre de hache montée
sur une longue hampe dont l'ancêtre fut la vouge,
dans les combats de corps à corps,
la hallebarde était une arme meurtrière
2) la pique dont les longues piques
(utilisées dans les carrés suisses)
étaient un obstacle pratiquement
infranchissable pour la cavalerie
3) la pertuisane = hallebarde légère
(de pertuis = ouverture)
4) l'arc et l'arbalète
5) la lance = l'arme du chevalier
par excellence, avec l'arrêt de lance
et/ou l'arrêt de cuirasse pour
soutenir la lance
6) l'épée = l'arme noble, inséparable
compagnon du chevalier, contrairement
à la croyance, l'épée n'était pas
excessivement lourde (en moyenne 1,3 kg),
composée de 3 parties:
la garde, le pommeau et la lame
- la lame faite d'un acier extrêmement dur,
centres de fabrication réputés à Solingen,
Milan, Tolède et Sheffield,
certaines épées furent de véritables
pièces d'orfèvrerie
les épées célèbres: la Durendal de Roland,
l'Excalibur du roi Arthur, la Balmung de
Siegfried, la Zolphagar de l'émir Ali
"le lion de Dieu"
>> p. 72+74 terminologie des épées
dont entre autres:
- le cimeterre, la dague,
la claymore (épée à deux mains en Ecosse)
- le coutelas, la coutille (large dague)
- l'espadon (épée large à 2 mains et
à lame ondée)
- l'estoc (épée favorite lors des duels)
- l'estocade (forte épée des lanciers)
- la flamberge (nom populaire donné
aux épées longues)
- glaive (épée courte)
- rapière (épée à lame large et aiguë)
- schiavone (forte épée vénitienne)

>> p. 57 et 59 les genres d'hallebardes
>> p. 63 à 71 les genres d'épées et de dagues
>> p. 115 baudriers d'épées =
bande de cuir portée en écharpe et qui soutient
une épée portée généralement sur la cuisse gauche

C) DUELS judiciaires et duels d'honneur
- les duels judiciaires = duels à mort
= justice de Dieu, seront supprimés dès 1385
- les duels d'honneur persisteront avec
la possibilité d'arrêter la rencontre
à tout moment, mais souvent ces duels
dégénérèrent en pur assassinat, les duels
ne furent abolis qu'en 1622 par
le cardinal Richelieu
>> p. 76 le coup de Jarnac
(utilisé pour la première fois lors
du duel entre Guy Chablot, seigneur de Jarnac
et La Châtaigneraie, un excellent escrimeur)

les traités d'escrime
la première méthode d'escrime fut écrite
en 1410 sous le nom de "Flos duellatorum",
puis elles furent enseignées dans
les écoles d'escrime, mais celles-ci
n'eurent pas grand succès,
les fameuses bottes (Jarnac, Lagardère, etc)
provenant plutôt de méthodes personnelles

D) LE CHEVAL
fut utilisé en tout genre et de tout origine
le fameux "lipizzan" (croisement d'un cheval
germanique pur et d'un cheval arabe
d'Afrique du Nord) provenait de la non moins
célèbre école espagnole de Vienne
- le harnachement ou harnais = ensemble
des pièces qui servent à équiper un cheval
- les bardes = armures du cheval
>> p. 111 un des plus beaux bardes
confectionnés est exposé au musée de Dresde
- la selle avec le troussequin
(partie postérieure),
la dossière (partie du harnais),
le hourd (renforcement de la selle)
et les arçons protecteurs (armature de
la selle reliant le pommeau et le troussequin)
- l'éperon de différentes sortes dont celle
avec la molette = la plus couramment usitée
>> p. 77 les différents types d'éperons
- l'étrier, les étriers-solerets couvraient
la majeure partie du pied

E) JOUTES ET TOURNOIS
plusieurs exercices dont les plus importants:
- "Welsches Rennen" = joute à l'étrangère
ou à l'italienne, avec barrière de séparation,
le but était de briser une lance
- course à la targe futée
- "Scharfrennen" = joute lourde pour
désarçonner son adversaire
- "Freiturnier" = joute libre sans barrière
- combat courtois à pied, était livré de part
et d'autre d'une barrière ce qui interdisait
les coups bas, mais il y avait aussi des combats
à pied "libres" surtout lors des duels

ces joutes étaient pratiquées avec des armures
de plus en plus lourdes (jusqu'à 70 kg)
et avec des lances pesant jusqu'à 12 kg,
les joutes furent abandonnées dès 1591

F) GANTELETS ET SOLERETS
- le gantelet était monté sur un gant
de peau de cerf ou de daim, il était muni
d'un système de verrou pour assurer
la prise à main des armes,
le gantelet protégeait: le poignet,
le miton = métacarpe et les doigts
- le soleret était inspiré de la chaussure
civile dit "pigache" portée au XIVème siècle,
la pointe du soleret se terminait soit
avec poulaine, soit avec pied d'ours
soit avec bec de cane
>> p. 89 les différentes sortes de
gantelets et de solerets dont la fameuse
prothèse de Götz von Berlichingen


quatrième partie casques et armures

A) LES CASQUES
1) l’armet du premier type
avec a) le mézail (qui protégeait la vue,
rabattable) et b) les « joues » mobiles
>> voir page 91

2) l’armet clos (close helmet), casque
s’ouvrant comme un coquillage d’avant
en arrière >> voir page 93
3) la salade-armet avec couvre-nuque,
visière et ventaille pour l'aération
4) l'armet à gorge = casque reposant
sur les épaules
5) la bourguignotte (appelée aussi Sturmhaube)
= casque avec visière proéminente et
large couvre-nuque, elle connu son apogée
au XVIème siècle (sous Charles Quint),
elle avait une forme harmonieuse
(avec crêtes décorées), martiale et
très seyante
>> p. 98 de magnifiques bourguignottes,
d'inspiration antique, avec cimiers et crêtes
très décorées et surtout destinées aux parades
6)le morion qui tire son nom de l'espagnol
"morro" (= maure), il supplanta vers 1500
tous les autres casques; d'un poids d'env. 2 kg,
il était impénétrable à la balle d'arquebuse,
fabriqué d'une seule pièce à partir
d'une plaque de métail fruste, mais surtout
avec une finition de grande finesse
et de grande variété
trois catégories: à bombe haute,
à bombe moyenne et à bombe basse
(la bombe étant la forme du morion),
une autre variété était le morion-cabasset
>> p. 101 types de morion
(reproduit au 4ème plat de l'album)
>> p. 103 le morion-cabasset

B) LES ARMURES
une course perdue d'avance commençée
entre la balle (arquebuse) et le blindage
(armure) qui termina l'ère de la chevalerie

évolution de l'armure
(les meilleures productions étaient
faites en Allemagne/Nuremberg et
en Italie/Milan):
- 1500 armure ronde (transition entre
la "gothique" et la "maximilienne"
- 1510 armure maximilienne
à cannelures serrées
- 1520 armure à costume et demi-armure
- 1570 armure élisabéthaine de Greenwich
>> voir aussi illustrations pages 107 et 109

le décor des armures, qq techniques en vigueur:
- la gravure par grattoir
- le damasquinage incrustation de petits
filets d'or ou d'argent dans l'acier
- la ciselure un art extrêmement difficile
pratiqué avec un ciselet (= petite pointe)
dont l'art de l'italien Cellini
n'a jamais été surpassé
- la niellure similaire au damasquinage
(incrustation d'émail noir)
- la dorure plaqué or
- le damas = armes fabriquées en Orient
alliant souplesse et dureté
(on parlait d'armes "damassées")
- le repoussé motif en relief obtenu
par martelage

L'ECHARPE
utilisé comme enseigne de reconnaissance,
la fraise porté autour du cou prit sous
Henri III des dimensions importantes
les armures ne disparaîtront vraiment
que sous Louis XIII et Louis XIV
>> p. 116/117 étendards de cavalerie
dont celui d'Espagne au XVIème siècle
avec le château de Castille,
le lion rouge de Leon, l'aigle noir de Sicile,
les rayures de l'Aragon, l'aigle rouge du Tyrol
et les armoiries de Bourgogne


cinquième partie: la tactique et l'artillerie

A) LA TACTIQUE
- au début le rôle de la cavalerie avec
la charge massive était primaire,
l'infanterie n'avait qu'un rôle secondaire,
seuls les anglais avaient développé leur
infanterie avec les archers
- on pratiquait aussi la pratique de la rançon
- le système des chariots-fortins (Wagenburg)
des Hussites vers 1560
- puis vint la tactique offensive des suisses
avec leurs carrés munis de piques et enfin
l'effet dévastateur de l'artillerie de campagne
qui ouvrait des brèches dans les rangs
de l'adversaire, elle fut particulièrement
utilisée par les français lors de
la campagne d'Italie par Charles VIII
- Maurice d'Orange, comte de Nassau,
fut le premier à improviser de nouvelles
tactiques en opérant des manoeuvres rapides
>> p. 123 et 125 illustrations de plusieurs
tactiques d'alors

B) L'ARTILLERIE
- l'Angleterre et l'Italie furent les premières
nations à employer l'artillerie de campagne
avec des boulets métalliques (1350),
celle-ci ne modifiait pas encore véritablement
le cours des batailles, par contre les
châteaux féodaux ne pouvaient plus résister
à l'artillerie de siège
- au XVème siècle, l'artillerie française
devint une des meilleures grâce à
l'organisation des frères Bureau
(dont l'ingénieux dispositif de pointage),
les canons se chargeaient par la bouche
- Charles le Téméraire se vantait de posséder
la plus nombreuse et la meilleure artillerie
d'Europe

les fonderies
l'art de la fonte s'était perfectionné
et l'artillerie allemande était probablement
la meilleure de son temps,
Charles-Quint fut le premier à standardiser
les calibres de ses canons

n.b. les 12 apôtres = 12 gros canons
baptisés de noms de preux

les munitions
d'abord le boulet de pierre, dès 1350
le boulet de fer, le boulet de plomb (très cher),
les boulets ramés (joints ensemble
par une chaîne), les boulets incendiaires,
la mitraille, etc
composition de la poudre:
charbon de bois, soufre et salpêtre

les affûts (trains d'artillerie)
sur caisson, d'abord sur 2 roues,
puis sur 4 roues, souvent leur transport
nécessitait un grand nombre de chevaux

les fortifications
au XVème siècle, on commença à aménager
des casemates pour l'artillerie,
par la suite à la place des châteaux,
Vauban commença la construction de
ses fameuses fortifications (casemate basse)


sixième partie: slaves et orientaux

l'armure de mailles était déjà très utilisée
par la cavalerie perse et par les Sassanides
(300 B.C.)
les pays européens de l'est adoptèrent
bien vite les armes et armures orientales
en les adaptant à leur style et coutume
(ex. les hussards hongrois)

A) LES RUSSES
armure de maille (jaseran) et de torse (misourka),
formation d'une armée permanente dès 1584
ils se servaient de chevaux mâles châtrés
(les hongres)

B) LES TARTARES ET MONGOLS
grands chevaucheurs, les pirates des steppes
- les tartares ou tatars = tribu mongole
au temps de Gengis Khan (1200)
- les mongols furent rétablis par Tamerlan
(1369) et par Baber (1509)
leur tactique se basait sur la ruse,
la rapidité et la terreur

C) LES TURCS
la période de la grandeur militaire turque
s'inscrivit entre 1300 et 1500
- les bachibouzouks = mercenaires
des balkans ou d'ailleurs
- les sipahis à cheval et les janissaires
représentaient les troupes d'élite du sultan
- l'artillerie turque apparue dès 1364
était formidable

D) LA CHINE
l'armée était constituée de chinois,
mandchous et de mongols,
bien qu'ils aient connu les bombes
et les fusées incendiaires à poudre
plusieurs siècles avant l'Europe,
les chinois n'utilisèrent les armes à feu
qu'au XVIIIème siècle et leur préféraient
encore l'arc et l'arbalète

E) LE JAPON
l'immobilisme du Japon en matière d'armement
est encore plus frappant que celui de la Chine,
l'arquebuse dès le XVIème siècle restera
en vigueur jusqu'en 1860
l'armure classique était la "do-maru"
(avec des lamelles de métal),
l'arc et le sabre (katana) restaient
l'arme classique des samouraïs



>> un très bon album toujours très explicite
et surtout richement illustré




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