t.10/ soldats du Premier Empire

série: Armes et Costumes
dessinateur / scénariste: Funcken Fred et Liliane
éditeur: Casterman EO 1990
genre: Empire
classement: biblio131
date: 1990
format: cartonné
état: TBE/N
valeur: 100 €
critère: **
remarques: titre complet: les soldats du premier empire,
album de 238 pages,
format 30 x 26 cm, avec jaquette


première partie: l'armée française

1/ Napoléon et son état-major
description de Bonaparte, général de brigade
à 24 ans lors du siège de Toulon
en 1804 par décret, il nommera 14 de
ses anciens compagnons maréchaux d’Empire:
Augereau, Bernadotte, Berthier, Bessières,
Brune, Davout, Jourdan, Lannes, Massena,
Moncey, Mortier, Murat, Ney et Soult
tous survécurent aux guerres napoléoniennes,
sauf Bessières et Lannes
plus tard il y en eu encore 8 autres:
Victor, Oudinot, Mac Donald, Marmont, Suchet,
Gouvion-Saint-Cyr, Poniatowski et Grouchy

mais Napoléon traitait durement ses
maréchaux et généraux (260) qui la plupart
acceptaient toutefois leur soumission,
néanmoins ils furent tous braves et courageux
dans l’environnement de Napoléon,
il y avait aussi les aides-de-camp,
les chefs d’état-major et les officiers d’ordonnance

Napoléon était peu intéressé par la musique,
mais il n’ignorait pas le puissant effet
qu’elle faisait sur le soldat
>> p. 16 le corps de musique militaire
(env. 20 musiciens) commandé par le tambour-major
on utilisait surtout les fifres et les tambours
ainsi que la trompette dans la cavalerie
>> p. 18 les instruments de musique

la défaite de Trafalgar empêcha Napoléon
d’envahir l’Angleterre, l’armée des côtes
de l’Océan devint alors la Grande Armée

l’infanterie comprenait les grenadiers
(compagnies d’élite), les fusiliers,
les voltigeurs et les chasseurs rangés
en infanterie de ligne et infanterie légère
le plus grand ennemi de l’infanterie
était la cavalerie et pour se défendre,
les fantassins adoptaient la formation en carré

l’équipement n’était pas le meilleur:
fusil à silex = peu précis à partir de 100 mètres
et pour le charger il fallait au moins une minute,
la baïonnette restait alors une arme importante,
le fantassin disposait aussi d’un petit sabre:
le briquet

l’uniforme était généralement bleu avec culotte blanche,
comme coiffure le shako avec visière ou le bonnet à poil,
les souliers avec guêtres s’arrêtant au genou
complétaient l’équipement
les sapeurs portaient en plus un large tablier blanc

la CAVALERIE IMPERIALE se subdivisait entre 3 catégories :
- grosse cavalerie = cuirassiers et carabiniers
- cavalerie de ligne = dragons et lanciers
- cavalerie légère = hussards et chasseurs à cheval

1) cuirassiers (12 régiments), conçus surtout
pour la charge, équipés du casque et de l’armure
(pas toujours à l’épreuve des balles)
et armés du sabre et de deux pistolets,
ils étaient surnommés "les grands frères"

2) carabiniers = les grenadiers de la cavalerie,
armés de la carabine, du sabre de cavalerie
et de deux pistolets, coiffés du casque
avec chenille

3) dragons (30 régiments) armés du sabre,
d’un pistolet et d’un fusil, ils combattaient
à pied ou à cheval et disposaient d’une baïonnette

4) chasseurs à cheval (31 régiments)
armés d’un sabre, d’un pistolet et d’un mousquet,
ils avaient pour mission d’éclairer le chemin,
surveiller l’ennemi et surprendre
les avant-postes et les convois

5) chevau-légers et lanciers (10 régiments),
créés en 1811 pour contre-carrer les cosaques,
armés de la lance de 2,75 m et d’un sabre,
un pistolet et un mousqueton, ils étaient
utilisés pour les charges contre la cavalerie
adverse, souvent même avec les cuirassiers

6) les hussards (13 régiments), c’étaient
les cavaliers les plus chatoyants de l’Empire
et leurs régiments rivalisaient entre eux,
ils étaient armés du sabre et du mousqueton,
ils étaient surtout utilisés pour des raids lointains
mais leur témérité et leur audace
éclaircissaient rapidement leurs rangs

7) la gendarmerie armée du sabre et mousqueton,
utilisée contre les partisans et les réfractaires

>> p. 50/51 une imposante charge d’hussards
>> p. 69 timbaliers à cheval

l’artillerie
correspondait plus ou moins à l’artillerie
mise au point par Gribeauval
les canons pouvaient tirer jusqu'à 1500 m
en utilisant des boulets de fer par ricochet
ou par impact direct ainsi que de la mitraille
les obusiers étaient utilisés pour la
destruction des fortifications
l’artillerie comprenait 300 compagnies disposant
chacune de 6 à 8 pièces
l’uniforme des artilleurs étaient principalement
bleu foncé

le service de santé
de tous les services des armées napoléoniennes,
le service de santé était l’un des moins organisés
mais grâce à l’impulsion de Larrey, elle remplit
plus ou moins son office malgré que les chirurgiens
en général n’étaient guère performants

le génie/les pontonniers
ils étaient rattachés à l’artillerie,
sapeurs et mineurs firent preuve d’une
ingéniosité redoutable

les écoles militaires
à la veille de la révolution, il y en avait 13,
la république en annula plusieurs;
les plus célèbres: celle d’Auxerre et
l’école de Mars crée en 1794
avec l’école polytechnique en 1795,
en 1802 apparurent l’école spéciale
militaire de Fontainebleau
et celle de La Flèche: le Prytanée et
en 1809 Saint-Cyr,
la même année, Napoléon créa l’école
de cavalerie à St-Germain qui fut
transférée à Saumur lors de la Restauration

en 1804 Napoléon remit à ses régiments
leur nouvel emblème: l’aigle aux ailes
à demi-déployées, chaque régiment reçut
son aigle porté par un enseigne comptant
au moins 10 ans de service

musiciens à cheval
créés sous l’Empire, une fanfare à cheval
comptait 16 trompettes, 6 cors et 3 trombones
et était parfois dotée de timbales


2/ - la Garde Impériale

elle est crée le 18.5.1804 (28 floreal An XII),
Napoléon en fit un corps d’élite fort
de 24'000 hommes en 1804
et de 126'000 hommes en 1815

la Garde était composée des grenadiers et
des chasseurs (vieille garde),
des fusiliers (moyenne garde) et des
tirailleurs, flanqueurs et voltigeurs
(jeune garde)
pour entrer dans la Garde, il fallait mesurer
au moins 1.76 m, avoir 5 ans de service et
avoir fait deux campagnes
le grenadier portait le bonnet à poil

il y avait aussi le bataillon d’instruction
(pour les sous-officiers),
les pupilles (recrutés parmi les enfants abandonnés,
les fils de soldats ou officiers morts en service
et les orphelins)
la Garde avait son drapeau particulier
et des armes (sabre et fusil)
d’une qualité et d’un fini supérieurs
aux autres unités
les musiciens, particulièrement les tambours-majors,
offraient avec leurs uniformes un spectacle rutilant

la cavalerie
- les grenadiers à cheval de la Garde portaient
le même uniforme que les grenadiers à pied,
mais montaient principalement des chevaux noirs
- les chasseurs à cheval étaient en quelque
sorte les gardes du corps de l’empereur,
ils portaient le colback comme coiffure
- les mamelouks étaient rattachés au régiment
des chasseurs à cheval
>> p. 98 Roustan, le fameux mamelouk
de Napoléon ne faisait pas partie de la Garde
- les chevau-légers lanciers polonais
- les dragons (avec casque) dont l’impératrice
Joséphine était la marraine
- les éclaireurs qui ne jouèrent jamais
le rôle de véritables éclaireurs,
mais étaient rattachés aux dragons et lanciers
- les gendarmes d’élite et d’ordonnance
avaient été conçus pour la garde des palais
et des quartiers-généraux,
ils assuraient des missions de sécurité

l’artillerie impériale se composait de
l’artillerie à pied, à cheval
et du train d’artillerie avec une compagnie
du génie
les marins impériaux s’occupaient surtout
de l’acheminement des vivres, munitions
et pièces d’artillerie par voie fluviale

pour combler les pertes après la campagne de Russie,
Napoléon organisa des compagnies de gardes d’honneur
en leur offrant de brillants uniformes et
l’honneur d’entrer dans sa garde personnelle,
ce furent les partisans "in extremis"
de "l’aventurier corse"
>> p. 84 drapeau du 2ème régiment
de grenadiers de la Garde (1812)
>> p. 86/87 parade de tambours avec tambour-major


3/ - les troupes alliées

- Bavière
l'électeur de Bavière, le prince
Maximilien-Joseph avait fait alliance
avec Napoléon en 1805 et la Bavière entra
dans la Confédération du Rhin
avec 30'000 hommes,
infanterie de ligne et légère,
cavalerie: dragons, hussards et uhlans,
la Bavière rejoint les coalisés en 1813

- Wurtemberg
Frédéric, duc de Wurtemberg, entre dans
la Confédération en 1806 avec 12'000 hommes,
il rejoint les coalisés en 1813

- Hesse-Darmstadt
Louis X, landgrave de Hesse, s'allie
à Napoléon avec 3 régiments et trois corps
de cavalerie en prenant le titre de
grand-duc Louis Ier de Hesse

- Westphalie
le royaume de Westphalie avait été créé
par Napoléon pour son frère Jérôme
et participa avec 25'000 hommes bien équipés
- Mecklembourg-Wurtzbourg et Lippe-Schwarzbourg
entrés dans la Confédération en 1808
fournirent quelques contingents tout
comme le Grand-Duché de Clèves-Berg
donné à Murat en 1806 (surtout de la cavalerie)
- la principauté de Nassau en 1806
participa à l'alliance avec 4000 hommes
ainsi que le Grand-Duché de Bade
avec 8000 hommes

- les petites principautés fournirent
de petits contingents:
Waldeck (400), Reuss (450), Oldenbourg (800)
et Anhalt (700)
- par le traité de Posen (Poznan) en 1806,
Napoléon accorda au prince électeur
de Saxe le titre de roi, dès lors
Frédéric-Auguste Ier dû fournir un
important contingent (10 régiments
et de la cavalerie), mais la Saxe manquera
un peu d'ardeur dans son alliance et se
retournera même contre les troupes
françaises lors de la bataille de Leipzig
- il y eu encore le régiment des duchés de Saxe
(Cobourg, Gotha, Hildbourghausen, Meiningen
et Weimar) fournissant ensemble 2800 hommes

- par l'Acte de Mediation de 1803,
la République helvétique fut obligée de fournir
16'000 hommes (sans cavalerie)
- le royaume d'Italie géré par Eugène
de Beauharnais participa avec de nombreux régiments
alors que le royaume de Naples gouverné par Murat
apportait aussi quelques régiments et de la cavalerie
- il y eu également une légion irlandaise,
un corps auxiliaire danois, un régiment
de Catalogne, un régiment d'Illyrie
et une légion portugaise composée
pour la moitié d'africains


4/ - l'armée espagnole

la conquête de l’Espagne fut relativement aisée
pour ravir le trône de Charles IV et de son
fils Ferdinand VII au profit de Joseph,
frère de Napoléon, mais le soulèvement
de Madrid le 2.5.1808 prit les français
par surprise, la répression menée par Murat
fut impitoyable
(Goya immortalisa ces atrocités sur ses toiles)
mais la guerre continuait et une armée française
dû même capituler à Baylen, Napoléon dû intervenir
personnellement en novembre 1808
l’armée espagnole était commandée par
le général José de Palafax soutenu par les anglais
dont l’armée espagnole s’inspirait
pour les armes et les uniformes

les guerilleros eurent une part extrêmement
active dans cette guerre féroce et la résistance
espagnole servit d’exemple pour les autres
peuples européens
la couleur de fond de l’armée portugaise
était le brun et celle de l’infanterie
espagnole le blanc en 1808,
puis bleu ciel en 1812
>> p. 155 l’infanterie espagnole


5/ - l’armée polonaise

la France eut à son service de nombreuses
troupes polonaises (légion de la Vistule,
Krakus = cosaques français, etc)
de part la création au traité de Tilsit
du Grand Duché de Varsovie


6/ - l’armée britannique

ce furent les adversaires les plus décidés
et irréductables de l’empereur des français,
débarrassée de la menace d’invasion par
Napoléon grâce à la victoire de Nelson
à Trafalgar, l’Angleterre se prépara
néanmoins à une lutte sans merci

le rouge écarlate était la couleur
la plus utilisée dans l’armée anglaise
et l’infanterie adopta le shako de cuir noir
surnommé le " stovepipe" = tuyau de poêle
ainsi que le bonnet à poil pour les grenadiers
il y avait env. 100 régiments portant chacun
le nom d’un district ou d’une région anglais
(tel Cumberland, Cornwall, East Essex, Highland)
+ 3 régiments de la Garde (= Foot Guards)

n.b. private = soldat
>> p. 174/175 infanterie écossaise en marche
sous le son de la cornemuse et des "drum boys"

en façe de l’infanterie ennemie, les lignes
anglaises se déployaient sur deux rangs
de profondeur, le premier rang un genou à terre,
de par ce système, les salves étaient
particulièrement meurtrières d’autant plus
que le fusil anglais "Brown Bess" utilisait
des projectiles un tiers plus lourd
que le fusil français et avec un calibre supérieur
les formations en carré de quatre rangs
était la défense principale contre la cavalerie

c’est à Arthur Wellesley, duc de Wellington,
surnommé le "duc de fer" que l’infanterie
anglaise devait sa redoutable efficacité
et devant l’histoire Wellington restera
le vainqueur de Napoléon à Waterloo

sir John Moore vers 1800 avait doté
l’infanterie anglaise d’une infanterie légère
capable de se mesurer avec les voltigeurs français
puis d’une infanterie super-légère inspirée
de la guerre d’indépendance américaine
(Royal American et Rifle Corps)

les écossais se distinguaient par leur
coiffure en plumes d’autruche et l
eur kilt bigarré

la cavalerie
en 1811, Wellington apporta de grandes
modifications à la cavalerie anglaise
qui ne put toutefois jamais égaler
la cavalerie française
il y avait la cavalerie légère:
dragons et hussards (Light Dragoons)
et la cavalerie lourde (Life guards,
Horse guards et Scots Greys
= genre de cuirassiers)

le Génie (Corps of Royal engineers) était
le parent pauvre de l’armée anglaise

l’artillerie (Royal Horse artillery)
peu soucieux des duels d’artillerie,
Wellington utilisait son artillerie
à la défense de ses unités d’infanterie
en employant entre autre le fameux shrapnel
qui supplantait tous les autres types
de munition en éclatant en l’air et
projetant de tous côtés une pluie de lourdes balles
il y avait aussi une autre invention:
la fusée qui eut son "rocket corps"
facilement transportable et maniable,
mais qui ne donna pas le succès escompté

le Land de Hanovre fut dépecé par Napoléon
et sa plus grande partie donnée à Jérôme
pour son royaume de Westphalie, la plupart
de l’armée de Hanovre préféra passer
au service de l’Angleterre à laquelle
leur pays était étroitement associé
depuis l’accession de George de Hanovre
au trône d’Angleterre en 1714 sous
le nom de George Ier
cette armée de patriotes prit le nom
de "King’s German Legion" et suscita
l’admiration des commandants britanniques

n.b. Funcken ne fait pas mention ici
de la marine anglaise


7/ - l’armée prussienne

Frédéric-Guillaume III avait succédé
en 1797 à son illustre père Frédéric II
Frédéric III n’avait pas beaucoup de don
militaire et politique, Napoléon l’avait
classé comme "aussi bête qu’un sergent",
Napoléon s’opposa à un projet de confédération
sous l’égide de la Prusse et obligea celle-ci
à signer une alliance militaire avec
la France (1805)
Frédéric III signa un peu plus tard une
alliance militaire secrète avec la Russie,
ouvrit ses ports aux britanniques et
envoya à Napoléon un ultimatum sous l’impulsion
de son épouse, Louise de Mecklembourg-Strelitz,
une ardente patriote

l’armée prussienne (env. 60 régiments et
une bonne cavalerie) était bien disciplinée
et ses soldats d’une grande bravoure,
mais restait démodée façe à l’armée de Napoléon

n.b. le régiment de cavalerie de von Prittwitz
arborait sur leurs shakos le sinistre emblème
des "hussards de la mort" (Leibhusaren)

le choc décisif entre les deux armées
eut lieu le 14.10.1806 à Auerstadt et Iena
où les prussiens subirent une catastrophe
militaire,
le 7.11. Blücher et son armée capitulait
à Magdebourg, il devait prendre
sa revanche à Waterloo

mais dès 1808 sous l’impulsion du comte
von Gneisenau, une nouvelle armée prussienne
plus moderne commençait à se réorganiser
sur le modèle de l’armée française
>> p. 198 hussards prussiens


8/ - les troupes suédoises, autrichiennes
et russes

a) la Suède
en participant à la 3ème coalition en 1805,
la Suède entra en guerre contre Napoléon
Charles XIII succède à Gustave IV et signe
avec la Russie un traité d’alliance en 1809,
souverain âgé et sans enfant,
Charles XIII offre la couronne à Bernadotte
qui avait su faire preuve de sagesse et
d’humanité en administrant les territoires
suédois occupés par la France,
Bernadotte, après avoir combattu son ancien maître,
fut couronné roi de Suède en 1818 sous
le nom de Charles XIV

b) l’Autriche
en 1805, l’Angleterre avait mis sur pied la
3ème coalition contre la France en s’alliant
avec la Russie, l’Autriche et la Suède,
sans attendre, l’Autriche décida d’une
attaque surprise mais, malgré un plan bien établi,
les autrichiens sont battus à Elchingen,
puis à Ulm où Mack doit capituler,
le 10.11.1805 Napoléon était devant Vienne,
puis Napoléon abusa les austro-russes qui
s’étaient regroupés et qui tombèrent
dans le piège d’Austerlitz

l’armée autrichienne était une des meilleures
du monde, mais ses défaites furent dûes
à l’infériorité de ses chefs écrasés
par le génie militaire de Napoléon
cette armée comprenait 64 régiments allemands,
c’est à dire autrichiens de race germanique
parlant allemand et hongrois
+ 17 régiments de réserve et dotée d’une
forte cavalerie diversifiée

c) la Russie
dès son accession en 1801, Alexandre Ier
réforme l’armée comprenant 13 régiments
de grenadiers, 83 de mousquetaires et
26 de chasseurs
la cavalerie se composait de 6 régiments
de cuirassiers (kyrasi),
30 de dragons (dragounski),
8 de hussards (gousari)
et des régiments de uhland (konni)
incluant les fameux cosaques
Alexandre Ier disposait aussi d’une garde
impériale calquée sur le modèle français
>> p. 232 description des cosaques et
>> p. 236 uniformes des cosaques

d) les belges à Waterloo
à la fin de la campagne de France,
les alliés réintégrèrent la Belgique sous
l’égide de la Hollande et ce ne sera qu’en 1830
que la Belgique gagnera son indépendance,
entretemps les hollandais reprirent
à leur compte la légion belge,
levée par les autrichiens, et qui combattit
avec bravoure à Waterloo


>>> à nouveau un volume intéressant
surtout de par les illustrations détaillées
des corps d’armées et de leurs uniformes,
un travail d’orfèvre, immense et méticuleux
effectué par les deux Funcken qui ne peuvent
toutefois s’empêcher de rendre hommage
aux belges en fin d’album,
mais c’est de bonne guerre

n.b. dans cette série, il y a encore
les deux volumes précédant celui de 1990,
armes et costumes du premier Empire
(même contenu mais en deux volumes,
voir annexe, non collectionnés ici)
- tome 1 (1968) des régiments de ligne française
aux troupes britanniques, prussiennes et espagnoles
- tome 2 (1969) de la garde impériale aux troupes alliée,
suédoises, autrichiennes et russes


n.b. les séries "costumes et armes"
par L.+F. Funcken ne sont pas
mentionnées dans la bédéthèque
couvertures:
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