série: | Stéphane (les aventures de) |
dessinateur / scénariste: | Ceppi Daniel |
éditeur: | Casterman EO 1984 |
genre: | Aventure |
classement: | biblio207 |
date: | 1984 |
format: | cartonné |
état: | TBE/N |
valeur: | 10 € |
critère: | * |
remarques: | album 1984 1ère couleur et redessiné, 2 titres au 4ème plat les tribulations du suisse Stéphane Clément à Genève, 2 jeunes voyous prévoient le cambriolage d'une bijouterie pour partir en voyage mais l'affaire tourne mal et Yves abandonne son complice Stéphane qui est identifié par la vendeuse Stéphane prend la fuite dans un wagon de marchandises et se retrouve à Brig d'où il veut gagner l'Italie mais il se perd dans la traversée du col du Simplon et trouve refuge auprès d'une famille valaisanne, les Schwarzenberg, qui ont une fille Alice du même âge que Stéphane >> p. 21 la scierie des Schwarzenberg Stéphane y reste 6 mois jusqu'à ce qu'il rencontre inopinément dans un village de la vallée la vendeuse de la bijouterie qui est en vacances et qui fait aussitôt chanter Stéphane, celui-ci recherché par la police décide à nouveau de s'enfuir en Italie avec ses économies et son passeport qu'il a réussi à récupérer via son frère, mais cette fois Alice Schwarzenberg décide de l'accompagner, les deux complices arrivent à Domodossola où ils prennent le train pour Istamboul >> un bon début d'aventures racontées plutôt originalement, mais sans grande logique avec un graphisme qui, bien que redessiné, est encore peu élaboré mais le tout reste assez intéressant Information Stéphane Clément, chroniques d'un voyageur est une série de bande dessinée créée dans les années 1970 par Daniel Ceppi, dessinateur et scénariste suisse romand, publiée tout d’abord sous le titre une aventure de Stéphane dans le cadre de la revue Métal Hurlant (1978) puis en albums par les Humanoïdes Associés en N&B (1978-1980) après un premier album N&B paru par les Editions sans frontière (1977), la série sera publiée en couleur dans le périodique A Suivre et paraissant en albums couleur par les éditions Casterma (1982-1988), la série sera continuée et rééditée sous le titre Stéphane Clément en albums à nouveau par les Humanôïdes Associés (1995-2003) dans le premier album de la série (le guêpier), Stéphane, dans le besoin, braque une bijouterie à Genève, l'affaire tourne mal, et il est obligé de fuir, il aboutit involontairement (il croyait être monté à bord d’un train pour la France) à Brigue où, se faisant passer pour quelqu’un d’autre, il cherche refuge chez une famille du Haut-Valais, lorsque la police le repère, il n’a d’autre choix que de quitter le pays; la fille de la famille, Alice, qui s’ennuie dans sa montagne, l’accompagne, de Milan, ils prennent le train pour Istanbul c’est le début d’un long périple pour Stéphane, qui se poursuivra tout au long des albums suivants, le conduisant en Turquie (tome 2), en Iran (tome 3), puis de l'Afghanistan à l'Inde (tomes 4 à 7), après qu’Alice l’ait abandonné dans le troisième album (le repaire de Kolstov), Stéphane fait la rencontre en Inde de Cynthia, une riche héritière anglaise (les routes de Bharata), Cynthia deviendra alors sa compagne, il retrouvera Alice dans le sixième album, l’étreinte d’Howrah, après un appel à l'aide reçu dans le tome 5, celle-ci a sombré dans la drogue et la prostitution et demande l’aide de Stéphane en 1995, après neuf années de pause, la série amorce un deuxième cycle avec le tome 8, Pondicherry, filiation fatale, Stéphane y fait la rencontre d'une journaliste italienne, le plongeant dans une affaire de manipulation génétique, il revient en Europe durant les deux tomes suivants: de l'Irlande à l'Italie (tome 9), pour finalement rentrer à Genève (tome 10), ce cycle se conclue avec un diptyque entre la Syrie et l'Afghanistan (tomes 11 et 12) le troisième cycle est publié chez Le Lombard (dès 2010), sept ans après la publication du dernier album: les tomes 13 et 14 plongent cette fois le héros en Asie centrale ex-soviétique, au coeur d'une affaire aux implications géopolitiques cette série est assez attachante, d'abord sorte de fuite vers l'est, façon baba-cool des années soixante-dix, elle s'est transformée en une sorte de blues du voyageur face à la (dure) réalité du monde moderne, Stéphane voyage donc, d'abord pour fuir une réalité trop "quotidienne" et, au fil de son périple, il croise industriels peu scrupuleux, villages bhopalisés, femmes perdues et exploitées, trafiquants d'art et d'organes, pas très gai comme itinéraire, mais en même temps il rencontre des gens, des acteurs locaux qui luttent et résistent comme ils peuvent face à ces évènements, les victoires, quand elles arrivent, ne sont pas du style "happy ending" et encore moins définitives, une série réaliste au premier sens du terme Ceppi a appris a la BD au long des premiers albums et ça se sent, le trait “amateur” se transforme très rapidement, devient plus solide et plus posé, on n’est pas dans le réalisme photographique mais plutôt dans une sorte de ligne claire précise |
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