tome 2 madame Adolphine

série: Benoit Brisefer
dessinateur / scénariste: Peyo+Will
éditeur: Dupuis 1974 (1965)
genre: Humour
classement: biblio211
date: 1974
format: cartonné
état: TBE
valeur: 20 €
critère: **
remarques: réédition 1974 avec dos rond rouge

Vivejoie-la-Grande, village de Benoit Brisefer,
un petit garçon très fort et bien élevé
mais qui perd sa force quand il est enrhumé
il rencontre madame Adolphine qui veut
bien jouer avec lui
>> p. 10 monsieur le docteur

suite à un évanouissement, Adolphine est récupérée
par un citoyen et lors d'une nouvelle rencontre
avec Adolphine qui ne reconnait plus Benoit,
celui-ci n'y comprend plus rien jusqu'à ce
qu'il découvre que la première Adolphine était
en fait un robot, celle-ci s'échappe de son
propriétaire et suite à une erreur de règlage,
la gentille Adolphine devient une méchante
et dangereuse petite vieille

prise pour la méchante Adolphine, la véritable
Adolphine est arrêté pour cambriolage
>> p. 23 les explications de l'inventeur
sur le robot Adolphine

Benoit veut alors délivrer la véritable Adolphine
qui a été emprisonnée à tort
>> p. 33 Julot dit les belles mirettes
quant à la fausse Adolphine (celle-ci entretemps
a constitué une bande de malfrats)à elle),
elle continue ses méfaits
>> p. 41 la bande à Adolphine et
son langage en argot

finalement la fausse Adolphine sera récupérée
par Benoit, puis rendue à son propriétaire
(on ne peut emprisonner un robot)
elle réussira encore à tromper son entourage


>> un récit bien imaginé et au graphisme
bien conçu par Will qui ne dessinera toutefois
que les deux premiers albums de la série,
le premier étant "les taxis rouges" (1962)
>> non collectionné ici

>> n.b. à ne pas confondre avec Prudence Petitpas,
la vieille dame avec son chat Stanislas,
série créée par Maréchal dès 1962 aussi
>> voir Prudence Petitpas

annexes
- couverture tome 1
- couverture tome 2 avec extraits d'album
- 4ème plat du tome 1 qui contraste
avec tous les autres 4ème plats
des albums suivants



Information
Benoît Brisefer est une série de bande dessinée
jeunesse franco-belge créée en 1960 par Peyo
dans le no 1183 du journal Spirou,
Peyo va être épaulé par plusieurs collaborateurs
aussi bien pour les dessins que pour le scénario,
dont les plus fameux sont Will, qui créa les décors
de la petite ville de Vivejoie-La-Grande,
et François Walthéry, qui signera le graphisme
de plusieurs histoires à la suite de Will

en 1993, la série est relancée avec Pascal Garray
au dessin et Thierry Culliford au scénario

neuf histoires sont publiées dans Spirou dans
les années 1960 et 1970 dont la plupart sont reprises
dans les sept albums parus aux éditions Dupuis,
après une longue interruption de la série,
due notamment au succès des Schtroumpfs
qui accaparent Peyo, elle est relancée
par ses enfants
après la mort de Peyo en 1992: six albums
sont publiés jusqu'en 2004, puis un septième
en 2015, aux éditions du Lombard

la série met en scène un jeune garçon nommé
Benoît Brisefer vivant à Vivejoie-La-Grande,
qui a la particularité de posséder
une force surhumaine qu'il perd néanmoins
quand il s'enrhume,
il porte toujours le même costume et un béret,
avec son ami le chauffeur de taxi Jules Dussiflard,
qui ignore tout de sa force, il vit
des aventures policières, fantastiques ou encore
d'espionnage,
mais toujours teintées de poésie

Benoît Brisefer, héros de la série, est
un petit garçon, s'il ressemble à tous
les garçons de son âge, il possède
la particularité d'être doté d'une
force surhumaine telle Superman
(les raisons de cette force ne sont pas précisées),
il peut soulever les charges les plus lourdes
(une bétonnière, une armoire, une voiture),
sauter très haut, courir très vite et
a un souffle puissant, néanmoins, cette force
est également un handicap pour lui,
car il ne parvient pas à la contrôler,
par exemple, il casse involontairement
les jouets des autres qui, du coup, ne
veulent plus jouer avec lui,
et il se retrouve souvent seul,
il a la particularité de perdre sa force
lorsqu'il s'enrhume, ce qui arrive dans
chaque histoire afin de laisser l'intrigue
se développer,
les adultes qui le prennent au sérieux
lorsqu'il avoue sa très grande force sont rares;
ils préfèrent souvent penser qu'il s'agit
d'un mensonge enfantin ou qu'il y a un truc

il a un oncle, Placide, membre des services secrets,
de fait, aucune histoire ne mentionne ses parents
ou des frères et sœurs,
sa logeuse est une certaine madame Minou


au début de l'année 1960, Charles Dupuis souhaite
rapatrier dans le journal Spirou la série Poussy
de Peyo, jusque-là publiée dans le quotidien le Soir,
Peyo accepte, mais, fidèle, il souhaite refaire
une série pour le quotidien belge qui a été
le premier à lui faire confiance comme auteur
de bande dessinée,
de son imagination germe alors l'idée d'un
petit garçon terriblement fort, qui perd
sa force quand il est enrhumé, dénommé
François Lebaucu, puis par la suite Benoît Brisefer
apprenant le projet, Charles Dupuis veut absolument
la série dans Spirou,
Peyo, obligé d'accepter, crée encore une nouvelle
série pour Le Soir, Jacky et Célestin, mais
débordé par le travail, Peyo recrute comme assistant Will,
ancien dessinateur de Tif et Tondu
pour le journal Spirou, qui a passé deux ans au Lombard
avant de démissionner, ce dernier est chargé
de dessiner les décors de la première histoire
de Benoît Brisefer intitulée les taxis rouges


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