série: | Blake et Mortimer |
dessinateur / scénariste: | Jacobs Edgar-Pierre |
éditeur: | Lombard EO 1977 |
genre: | ScienceFiction |
classement: | biblio1 |
date: | août 1977 |
format: | cartonné |
état: | TBE |
valeur: | 30 € |
critère: | *** |
remarques: | album Lombard/Dargaud, dernier album de ce genre sur les aventures de Blake et Mortimer, août 1977, 48 pages, édition belge 4ème plat au portrait de Jacobs, dernier titre "le rayon U" pages de garde aux portraits bleu/blanc 1ère partie: Mortimer à Tokyo - mystérieuse disparition de deux avions de chasse lors d'un vol de la JAL à Tokyo, la possibilité d'un OVNI est invoquée, mais c'est en fait un gigantesque dragon volant (= ryu en japonais) qui est apparu mystérieusement dans le ciel japonais >> p. 7 le fantastique dragon volant - le prof Akira Sato, cybernéticien et créateur du robot-ryu fait appel au prof. Mortimer pour discuter de problèmes robotiques, mais Kim, l'assistant de Sato, un traître (nom de code Tatami Rouge) à la solde du groupe subversif "Scorpio" dirigé par le colonel Olrik avertit celui-ci de l'arrivée de Mortimer qui est déjà pris à parti par des complices d'Olrik - Mortimer se réfugie dans un théâtre japonais et réussit à semer ses agresseurs >> p. 10 spectacle Kabuki au théâtre Minamiza (opéra japonais, l'opéra étant cher à Jacobs) >> p. 12 lutte à la poubelle dans la courette (une petite cour) >> p. 14 le grand acteur japonais Mitsugoro aide involontairement la fuite de Mortimer - 2ème attentat sur Mortimer dans un avion au-dessus du golfe d'Ise Wan, Mortimer en réchappe à nouveau après un bain forcé dans la mer de Chine, finalement Mortimer parviendra à rencontrer le prof. Sato >> p. 26 la maison au bord de la mer (umino ie) du prof. Sato >> p. 28 Samouraï, le robot-gardien du prof. Sato - la base secrète de Sato, explications de celui-ci sur ses recherches scientifiques, création d'un androïde avec mémoire électro-chimique >> p. 29 électronique et chimie = la synthèse de l'avenir - après quelques réflexions, les premiers soupçons se portent sur Kim, l'assistant du prof. Sato >> p. 30 Ozu, le robot androïde, sosie du prof. Sato >> p. 32 une grossière clé anglaise à l'âge des androïdes (similitude avec la grosse clef de l'énigme de l'Atlantide) - à ce point, Mortimer demande l'assistance de Blake qui est actuellement à Hong Kong - entretemps, Sato confie à Mortimer le secret de son invention réparti en trois formules - peu après, enlèvement de Sato et de Mortimer par le groupe Scorpio et Kim réussit maintenant à contrôler les androïdes >> p. 34 Olrik craint toutefois l'intervention du Koan-Chosa-Kyoku (le service secret japonais) >> p. 41 les deux complices d'Olrik: Sharkey le bien connu et Nika le japonais - pour aller chercher les 3 formules enfermés dans le coffre de trois banques différentes, Olrik demande à Kim de lui fabriquer un androïde, sosie de Mortimer >> p. 42 la fabrication des androïdes par la parthénogénèse électronique - grâce à cet androïde, deux formules pourront être récupérées dans les deux banques Daiichi et Fuji, mais à la visite de la banque Sumitomo, l'androïde tombe en panne et Olrik doit momentanément renoncer à son projet >> p. 43 Olrik, le maître du sarcasme >> à nouveau un très bon album (le dernier) par maître Jacobs, tant pour le scénario (d'un nouveau genre) que pour le graphisme quoique les 25 premières pages de l'album manquent un peu de consistence, mais la deuxième partie prend un meilleur développement - toutefois on attendra encore longtemps jusqu'au tome 2 n.b. dans cet album, tout comme dans le tome 2 repris par Bob de Moor, on remarquera l'introduction de nombreuses citations japonaises traduites de la langue japonaise annexes - 1er et 4ème plat du tome 1 - le Ryu géant et le robot domestique du prof. Sato Information - situant ce récit au Japon, Jacobs a peut'être voulu réhabiliter la réputation des peuples jaunes maltraités durant le secret de l'espadon et du piège diabolique - en tout cas, il incorpore dans son texte de nombreux mots en japonais tel que: san = monsieur, sensei = professeur, moshi moshi = allo, allo, gaijin = étranger, etc - cet épisode marque toutefois un retour au "merveilleux scientifique fantastique" après l'affaire du collier quelque peu décevant - les trois formules du professeur Satō est une aventure répartie en deux albums de bande dessinée de la série Blake et Mortimer créée par Edgar P. Jacobs, ce sera le dernier des albums dessinés par Jacobs avant la reprise de la série par d'autres auteurs, c'est également le plus récent dans la chronologie historique des événements relatés - le premier tome a été réalisé par Edgar P. Jacobs et paru de son vivant dans le Journal de Tintin, depuis le no 40 de 1971 jusqu'au no 22 de 1972, avant la parution en album en 1977), tandis que le second ne comportait que des crayonnés de sa main - ainsi l'œuvre interrompue par le manque de motivation et les problèmes de santé de Jacobs, demeurait inachevée et les lecteurs durent attendre 13 ans jusqu'en mars 1990, soit 3 ans après la mort de Jacobs, afin d'en connaître l'épilogue - elle pu être terminée par Bob de Moor pour enfin pouvoir être publiée en album - dans un reportage, Didier Pasamonik expose une des raisons qui pourraient expliquer que le tome 2 ait mis tant de temps à être mis en forme, pour finalement n'être achevé qu'après la mort de Jacobs - conversation entre Pasamonik et Jacobs en décembre 1981: "la conversation roula sur son dernier album, "les trois formules du Professeur Sato", dont le titre du deuxième volet annonçait un programme alléchant: "Mortimer contre Mortimer", cela faisait maintenant neuf ans que l’on attendait la suite, arriverait-elle un jour? la réponse fut dilatoire, - on sentait que le vieil homme n’en pouvait plus de répondre à cette interrogatoire autrement que par cette évidence informulée: est-ce qu’à partir d’un certain âge, chacun n’aspire-t-il pas au repos et à la paix ? - nous eûmes la pudeur de ne pas insister, puis vint cette question inopinée: avez-vous vu Star Wars? là, le vieillard eut un instant d’enthousiasme: "quel film formidable, n’est-ce pas! et ces effets spéciaux, c’est incroyable!" - ces compliments se conclurent soudain par ce glacial aveu: "vous comprenez, moi, à côté de cela, je fais de la science-fiction de papa" - Dick Briel donnera également sa version personnelle de la fin de l'aventure dans un numéro spécial Jacobs du journal de Tintin déjà cité: le théâtre du mystère en avril 1978. - cela devait être aussi la fin de l'ennemi juré, car Olrik semble cette fois bien mourir dans l'explosion de son hélicoptère (esquisse du tome 2) |
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