série: | Philip et Francis |
dessinateur / scénariste: | Barral+Veys |
éditeur: | Dargaud EO 2005 |
genre: | Parodie |
classement: | biblio1 |
date: | 2005 |
format: | cartonné |
état: | TBE/N |
valeur: | 10 € |
critère: | ** |
remarques: | album EO mai 2005, 56 pages scénario Pierre Veys, dessin Nicolas Barral - deux gentlemen anglais, Philip, scientifique, inventeur du célèbre espadon et Francis, membre du MI5 doivent enquêter dans Londres sur le terrible phénomène qui rend les femmes indépendantes et totalement incontrôlables - l’empire est en danger et tout sera fait pour rétablir l’ordre et les anglaises doivent absolument retrouver ce comportement b bienveillant envers les hommes et la nation, ce qui fait la force de l'empire - Pierre Veys et Nicolas Barral, déjà coupables de Baker Street, s’attaquent à un nouveau mythe britannique et dynamitent avec brio la bande dessinée franco-belge - parodier Blake et Mortimer n'est pas à la portée de tout le monde et n'est pas sans risque, l'exercice pouvant vite se transformer en potacherie sans intérêt ou en caricature grossière - toutefois lorsque ce sont de véritables admirateurs de l'œuvre de Jacobs qui s'y collent, on peut espérer que leur amour pour les personnages et leur sens critique (voire caustique lorsqu'il s'agit de Veys et Barral) peut aboutir à un résultat répondant aux attentes - et qu'attend-on d'une telle parodie? qu'elle nous fasse rire bien sûr mais surtout qu'elle revisite les codes de la série originale et les démonte en les tournant en ridicule sans tomber dans le grotesque - Mortimer en obsédé sexuel et gourmand patenté, Blake en macho et éternel enfant et Olrik en méchant raté, c'est certes assez similaire à ce que nous proposent les auteurs dans Baker Street - quelques longueurs apparaissent au fil de l'album, principalement lors de répétitions de gags, mais l'ensemble fournit largement son quota de rires et de sourires et les nombreux clins d'œil au monde de la bd (Tintin, Buck Danny) ou à la société anglaise, enrichissent le récit et font de menaces sur l'empire une parodie assez amusante - 99bis Park Lane, la routine anglaise - Mortimer fait une cure pour maigrir sous la surveillance de Nasir alors que Blake s'entraîne à l'escrime à 66ter espadon street - réunion d'urgence au MI5, d'abominables phénomènes se produisent à Londres où les anglaise ont perdu leur self-control >> p. 14 les cerveaux encéphales comparés par degré de qualité: homme, femme, singe, français >> p. 15 la centrale thermoélectrique de Battersea, actuellement désaffecté >> p. 18 apparition d'Olrik et de Sharkey qui ont capturé un agent de MI5 qui aime la couture et les rideaux bien faits - alors que Mortimer fait des recherches sur le "women's riot" après avoir changé de voiture et de garde-robe (un costard à carreaux), l'inspecteur-chef Kendall est chargé de les seconder >> p. 23 l'équation à 7 inconnues pour expliquer le women's riot - puis c'est la conférence au sommet avec Winston Churchill et son perroquet (Razul = cousin de Nasir) >> p. 28 référence à la marque jaune collée au dos de Blake (marque jaune = macho = mâle = mulet) >> p. 29 l'apparition de la marque jaune à Park Lane, mais c'est Mortimer déguisé qui veut s'infiltrer dans la cuisine pour casser la croûte à l'insu de Nasir >> p. 32/33 la scène de l'opéra où la cantatrice brûle son soutien-gorge devant son audience - alors que la femme de lord Swordfish (espadon) s'empare d'un camion de pompiers et sème la pagaille à Buckingham Palace - puis une poursuite dans une fête foraine avec séance de trapèze en porte-jarretelles, Mortimer découvre enfin le centre des phénomènes: c'est la Tour de la Mort en pleine zone paroxystique (de paroxysme = plus haut degré d'un phénomène) - on y découvre Olrik qui a inventé le télérevoltoscope, appareil qui contrôle le caractère des femmes - après avoir délivré Mortimer et Blake qui subit un traitement efféminé (avec épilation à la cire), la police intervient et neutralise Olrik qui réussit bien sûr à disparaître comme d'habitude >> p. 53 Brigitte Bordot = portrait de la femme la plus dévergondée qui prisonnière servait de modèle à Olrik! - les choses se remettent en place, les femmes rentrent dans l'ordre établi et l'empire est sauvé, mais Mortimer bénéficiera encore de l'aide de miss Bordot qui lui doit la vie >>> un premier volume d'une série sarcastique, parodie mais aussi satire de l'Angleterre avec bien sûr les français comme froggy men, plusieurs références aux aventures de Blake et Mortimer se référant surtout à la marque jaune annexes - 1er et 4ème plat de l'album - deux illustrations tirées de l'album |
couvertures: |