BD-Basiliensis

tome14a le temple du soleil

série:	Tintin, albums EO
dessinateur / scénariste:	Hergé
éditeur:	Casterman EO 1988
genre:	Aventure
classement:	biblio1
date:	1988
format:	cartonné
état:	TBE/N
valeur:	20 €
critère:	**
remarques:	la première version intégrale des aventures de Tintin au pays des Incas prépublication dans Le Soir en minuscules strips quotidiens N&B à un rythme plutôt irrégulier à partir du 16.12.1943 avec au côté d'Hergé à partir du 1.1.1944 E.P. Jacobs, perfectionniste de nature, qui apporta sa collaboration surtout pour la documentation et la couleur par rapport aux strips parus dans Le Soir, plusieurs cases et strips anecdotiques seront modifiés ou supprimés, l'histoire fut interrompue plusieurs fois, en janvier 1944 et surtout en septembre 44 lors de la libération une interruption qui allait durer deux ans de par le problème de collaboration dont lequel Hergé avait été mêlé en septembre 1946 avec la parution du journal Tintin par Raymond Leblanc (un ancien résistant) et avec l'équipe du journal (Hergé, Jacobs, Melkebeke, Laudy et Cuvelier) les aventures de Tintin reprennent sous le titre "le temple du soleil" en double page centrale avec durant 8 semaines une rubrique en bas de page intitulée "qui étaient les Incas?" nouvelle interruption en juin 1947 suite à un Hergé déprimé le 22.4.1948 la prépublication se termine enfin et la version en album parait en 1949 avec quelques modifications n.b. la version originale reprend au début quelques pages de la fin des 7 boules de cristal correspondant aux pages 51 à 62 de l'album avec un résumé des 7 boules de cristal, un épisode de Milou au prise avec un hérisson et en dernière page du whisky au lieu du monocle commentaires et modifications: >> p. 5 la momie Parakas qui fut pris comme modèle et qui resta le personnage le plus effrayant des aventures de Tintin >> p. 13 le repérage de la villa Bergamotte >> p. 18 épisode écourté avec le chat sur le Pachacamac >> p. 22 à 37 plusieurs cases supprimées: la mégère, le senor barbu, l'écho, le coca à la place du whisky >> p. 33 courte apparition de l'Inca Huascar >> p. 36 le façe à façe d'Haddock avec le crâne (tête de mort) >> p. 47 à 54 planches avec les commentaires en bas de page: qui étaient les incas? >> p. 51 les épisodes avec le jaguar et le serpent qui seront supprimés >> p. 59 Haddock trouve de l'or et p. 61 doit l'abandonner avec regret >> p. 62 deux case supprimées avec Haddock >> p. 70 la devise des Dupond(t): motus et touche cousue au lieu de botus et mouche cousue >> p. 72 le soleil est éclipsé par la gauche (dans l'album elle le sera par la droite) >> une édition intéressante surtout pour la comparaison avec l'album modifié B3 de 1949 annexes - couverture de l'album - 3 cases mémorables de l'album B3 - 1 planche avec qui étaient les incas - 1ère planche avec la reprise des 7 boules de cristal information le temple du Soleil ou Coricancha, littéralement, en quechua: "enceinte de l'or", représentait le lieu le plus sacré de l'empire des Incas, c'est à partir du Coricancha que rayonnait le système des Ceques, ce système était composé de quarante-et-une lignes imaginaires, le long desquelles s'agençaient trois-cent-vingt-huit huacas dispersés de part et d'autre de Tahuantinsuyu, cette organisation particulière permit un contrôle total de l'empire à partir de Cuzco, dressé au centre de la capitale de l'empire Inca Cuzco, cet édifice, dont subsistent d'importants vestiges qui ont récemment été remis en valeur, était le théâtre des cérémonies importantes des souverains Incas: mariages, sacres, funérailles, c'est là que leurs momies étaient conservées, assises sur des trônes en or, il fut le plus vaste et le plus richement orné de son époque: ses grands murs de pierre, en appareillage inca, mesuraient 140 m de long sur 135 m de large; les chroniqueurs espagnols ont abondamment décrit ses richesses fabuleuses, avant qu'elles ne soient fondues ou éparpillées: le pourtour du temple, aux murs peints en bleu, était orné d'une énorme corniche en or, les autels, les portes, les statues, étaient décorées de planches d'or et d'argent, parfois incrustées de pierres précieuses qui, de jour comme de nuit, reflétaient la lumière du jour ou bien celle des torches, la porte principale, ornée de motifs d'or et d'argent, s'ouvrait sur un grand sanctuaire, au-dessus de l'autel, étincelait un grand disque d'or, censé représenter le Soleil, il était placé de telle manière que les rayons du soleil levant le frappaient et le faisaient resplendir, à l'arrivée des Espagnols, il fut rasé et pillé de fond en comble, les plaques d'or couvrant les murs furent arrachées et les momies des anciens Incas profanées, il ne resta debout que les fondations qui, peu après, servirent d'assise à la construction de l'église et du couvent Santo Domingo
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