série: | Necromancy |
dessinateur / scénariste: | Manini+Nury |
éditeur: | Dargaud EO 2008 |
genre: | Policier |
classement: | biblio613 |
date: | 2008 |
format: | cartonné |
état: | TBE/N |
valeur: | 8 € |
critère: | * |
remarques: | introduction 1928, des pilleurs de tombes en Louisiane, déterrent le cadavre d'Henry Lindsay, mais le cadavre leur échappe! quelques mois plus tard, Nouvelle-Orléans, trafic d'alcool en pleine période de prohibition, guerre entre truands, le gang Gordon Devries contre le gang du Temple dirigé par Drake et Viper (genre Bonnie and Clyde) lors de l'attaque d'un convoi de whisky, le gang Temple découvre des cadavres dans des caisses de bourbons, ce seraient un genre de momies provenant d'un musée et Gordon Devries veut maintenant la peau de Drake et Visper mais Devries a aussi des problèmes avec sa première femme décédée qui lui manque et avec son fils Jeff qui n'en fait qu'à sa tête >> p. 37 comme punition, le fils prodigue est enfermé dans le caveau mortuaire de la famille fin de l'épisode, Gordon Devries essaie de se consoler avec le livre Necromancy >> à la Nouvelle Orléans en 1928, un homme règne sur les vivants mais d'entre les morts viendra sa chute une histoire de gangsters couplée avec l'apparition de morts-vivants (des walking dead?), le texte prête quelque peu à confusion, mais le graphisme est superbe avec une jolie couverture d'album Information le réel et le fantasque, deux éléments antinomiques et pourtant complémentaires, l'alchimie qui lie ces deux facettes d'une même réalité doit autant à la science du découpage de Fabien Nury qu'à la maîtrise parfaite affichée par Jack Manini, déjà remarqué sur la série Estelle, ce dessinateur qui signa également le scénario de La loi du Kanum accompagne très bien les changements de lieu et d'ambiance dont est truffé le récit, par l'alternance de séquences fort aérées, se déroulant à la lumière du jour, et d'autres, plus sombres, qui soulignent les ombres et dissimulent les dangers, il confère une tension supplémentaire à une histoire dont la teneur donnait déjà des frissons dans le dos, la complémentarité entre les deux auteurs, palpable, donne donc naissance à une œuvre forte, riche, complexe, qui convie le lecteur à redoubler d'attention pour en saisir les finesses n.b. ce que le lecteur ne veut peut'être pas vraiment |
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