série: | Napoléon |
dessinateur / scénariste: | Osi André |
éditeur: | P&T EO 2009 |
genre: | Empire |
classement: | biblio202 |
date: | 2009 |
format: | cartonné |
état: | TBE |
valeur: | 6 € |
critère: | ** |
remarques: | album couleur 46 pages portant sur la couverture l'emblème de Napoleon = l'abeille, avec aussi une belle page de garde début d'une fresque napoléonienne parmi tant d'autres, toutefois d'un abord historiquement très détaillé (militaire, civique, sentimental et personnel) avec un assez bon graphisme quel roman que ma vie (dixit Napoleon) n.b. tout est roman dans l'histoire Corse, l'île de beauté, est achetée en 1768 par Louis XV à la République de Gênes, mais les corses n'apprécient pas ce rattachement à la France et une résistance s'organise, sous la direction de Pasquale Paoli, qui sera toutefois écrasée dans un premier temps par les troupes françaises le deuxième fils de la famille Buonaparte, appelé Napoleone en la mémoire de son oncle, naît le 15.8.1769 à la casa Buonaparte n.b. l'ondoiement est une cérémonie simplifiée du baptême utilisée en cas de risque imminent de décès le récit de l'album se déroule en deux parties: 1) la prise de Toulon 2) rétrospective sur l'enfance de Napoleone 1793, la République Nouvelle essaie de rejeter les anglais et leurs alliés hors de Toulon >> p.3 belle illustration de la rade Toulon (où se trouvent 46 navires de guerre anglais) à Toulon, Buonaparte fraîchement nommé s'impose comme expert en artillerie >> p. 5 l'histoire des boulets rouges flashback sur la jeunesse et l'éducation militaire de Napoleone, il est fort en mathématique et lit tous les livres de la bibliothèque de l'école militaire de Brienne, il montre des aptitudes au commandement et à la stratégie, on le surnomme "paille au nez" (pour napollione) à 15 ans, il est admis à l'école royale militaire de Paris, on est alors en 1784, Buonaparte en sort capitaine d'artillerie, son père meurt en 1785 et lors de ses congés, il retourne souvent en Corse où il s'occupe de politique, puis il s'établira définitivement en France avec sa famille après plusieurs soulèvements corses qui n'acceptent que difficilement la domination française à Toulon, Buonaparte montre ses qualités de chef, il est surnommé "capitaine canon" mais la situation piétine, ceci dû à des généraux incapables (tel le général Carteaux), toutefois à l'arrivée du général Dugoummier, un général de qualité, la situation s'améliore et on donne à Buonaparte l'occasion d'appliquer sa stratégie, soit d'installer les batteries d'artillerie de façon à empêcher les navires anglais de rester en rade, ce qui sera fait par la prise des forts de Balaguier et d'Eguillette en décembre 1793, les anglais et les royalistes sont chassés de Toulon, Buonaparte est nommé général de brigade et même inspecteur général en France méridionale, il a 24 ans >> un très bon scénario agrémenté d'un graphisme acceptable, mais qui doit beaucoup sacrifier au texte annexes - couverture 1er et 4ème plat - page de garde - extrait de page Information - Christophe Saliceti ou Salicetti (1757-1809) le 3 juin 1789, il est élu député du tiers état aux États généraux, informée par Jean-Baptiste Galeazzini, Guasco et Morati de l'émeute du 5 novembre 1789 à Bastia, saisie de l'adresse de citoyens d'Ajaccio rédigée le 31 octobre 1789 par Bonaparte, toutes deux dressées contre l'intendant de Corse Barrin et son entourage contre-révolutionnaire, - la Constituante vote le 30 novembre 1789 une motion de Saliceti qui intègre la Corse au royaume de France et une motion de Mirabeau autorisant le retour dans leur patrie des Corses qui après avoir combattu pour leur liberté se sont expatriés à la suite de la conquête de l'île, ce vote fait suite aux demandes inscrites dans les cahiers de doléances de la population corse de 1788, d'intégrer "à égalité de droits et de devoirs l'empire français" et permet en juillet 1790 le retour en Corse de Pascal Paoli, jusqu'alors exilé en Angleterre - à la tête de l'opposition contre Pascal Paoli, devinant chez lui des sentiments très tièdes pour la révolution, Saliceti redevient député à la Convention, élu par le département de la Corse en septembre 1792, il siège avec les Montagnards, dès décembre, il dénonce à la Convention la trahison probable de Paoli, le 15 janvier 1793, il vote pour la mort du roi Louis XVI - Salicetti demande qu'on s'occupe de la défense de la Corse et signale l'indiscipline de Paoli qui protège les prêtres réfractaires, le 30 janvier 1793, il est désigné commissaire avec Lacombe-Saint-Michel et Joseph-Etienne Delcher, il ne débarque dans l'île qu'en avril 1793, mais ne parvient pas à convaincre Paoli de se rendre à Paris - entretemps, influencée par les dénonciations de Lucien Bonaparte au club jacobin de Toulon, la Convention décrète l'arrestation de Pozzo di Borgo et de Paoli, la situation en Corse devient intenable pour la famille Bonaparte, puis pour les commissaires qui doivent réembarquer pour ne pas être pris en otage, le 17 juillet 1793, la Convention déclare "le traître Paoli hors-la-loi" - Salicetti, représentant en Provence, aide à la répression d'une révolte à Marseille et, le 7 septembre 1793, fait nommer Napoleone Buenaparte commandant provisoire de l'artillerie à l'armée assiégeant Toulon - à la chute de son ami Robespierre, le 9 thermidor, Salicetti est dénoncé mais sauvé par l'amnistie de l'an IV, en janvier 1796, il est nommé commissaire à l'armée d'Italie et y joue un rôle important auprès de Napoleone Buenaparte, il contribue, en octobre 1797, à la reconquête de la Corse, et à la réorganisation des deux départements qui divisent l'île - il est élu député au Conseil des Cinq-Cents, en 1798, il est en mission dans la république Ligure (Gênes), hostile au Coup d'État du 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799), Napoléon l'envoie néanmoins représenter la France à Lucques (1801-1802), puis à Gênes (1805) où il fait voter l'annexion de la Ligurie à la France, en 1806, il accompagne à Naples le nouveau roi Joseph Bonaparte et celui-ci le nomme ministre de la police le 22 février 1806, le 15 avril 1807, il est aussi nommé ministre de la guerre, il agit à Naples en quasi vice-roi pour le compte de l'Empire, en janvier 1808, il survit à l'explosion de sa maison organisé par une cellule bourbonienne dirigée par le prince de Canosa (commandant sicilien dans l'ile de Ponza), confirmé par le nouveau roi Joachim Murat, en octobre 1808, il lui donne son unique succès militaire, la prise de Capri, que Salicetti a préparée avec son réseau d'agents secrets et de contrebandiers corses (notamment Antoine Suzarelli) - le 20 janvier 1809, il démissionne du ministère de la guerre par ordre de Napoléon qui le rappelle à Naples, envoyé à Rome comme président de la commission de réforme administrative des territoires ex-pontificaux annexés au Grand Empire, en juin il revient à Naples menacée par l'expédition anglo-sicilienne d'Ischia et Procida, il meurt dans des conditions mystérieuses (on soupçonna, mais sans preuves qu'il a été assassiné par le préfet de police, le ligurien Antonio Maghella) le 23.12.1809 - Napoléon a dit de lui: "Saliceti, les jours de danger, valait cent mille hommes" |
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