série: | Aigles de Rome (les) |
dessinateur / scénariste: | Marini Enrico |
éditeur: | Dargaud EO 2016 |
genre: | Antiquité |
classement: | biblio1 |
date: | 2016 |
format: | cartonné |
état: | TBE/N |
valeur: | 10 € |
critère: | ** |
remarques: | première édition, novembre 2016, 62 pages avec glossaire en fin d'album Germania, année 9 A.C. - les légions de Varus s'ébranlent avec Marcus comme prisonnier (dans une cage) et Arminius comme traître >> p. 10/11 Marcus essaie de convaincre Lepidus de la traîtrise d'Arminius, mais sans succès par contre, Lepidus apprend que Quintus Titus n'est pas son fils et veut se venger - les trois légions progressent difficilement dans la forêt teutonique et l'avant-garde est déjà prise à partie, la cage mobile de Marcus se détache et tombe dans un ravin, ce qui permet à Marcus de se libérer >> p. 23 mais ce qui ne l'empêche pas de rêver à son loup blanc - première attaque des germains sur l'arrière-garde où Marcus se bat avec un tribun et ses hommes, ce premier assaut repoussé, le tribun confirme à Varus les affirmations de Marcus comme quoi Arminius vient de trahir en attaquant avec ses auxiliaires germains, ce qui permet à Marcus d'être temporairement réhabilité - et les légions atteignent maintenant les grands marais où les germains les attendent en position de force >> p. 48/49 fresque de la bataille finale dans laquelle même les guerrières germaines prennent part >> p. 50 Arminius à la tête de ses hommes est habillé à la mode des germains - la défaite des romains est totale, Varus se suicide, Lepidus est tué par Arminius, Priscilla est abandonnée aux guerriers germains comme récompense, mais Arminius garde Quintus Titus sous sa protection, alors que Marcus et Cabar le nubien réussissent à échapper aux barbares en laissant derrière eux les aigles de Rome >> un album à nouveau de grand intérêt surtout pour le graphisme exceptionnel de Marini (une orgie de sang et de couleur) qui se débrouille toutefois pas trop mal avec le scénario et un glossaire intéressant à la fin de chaque album ce cinquième album termine le premier cycle, il est prévu encore 3 autres album mais en 2022, soeur Anne ne voit toujours encore rien venir annexes - couverture du tome 5 - deux pages tirées de l'album Information - Publius Quinctilius Varus (né 46 av. J.-C., mort 9 ap. J.-C.) est un général et homme politique romain sous le principat d'Auguste, il est le général romain vaincu à la bataille de Teutoburg en l'an 9 ap. J.-C., qui vit la destruction de trois légions romaines par les Germains - les débuts de la carrière de Varus sont marqués par sa proximité avec Auguste, après sa préture, il est légat de la XIXe légion et stationne avec elle dans le camp de Dangstetten, - vers 14 av. J.-C., il se marie avec Vipsania Marcella, la fille de Marcus Vipsanius Agrippa, il entre ainsi dans le cercle des intimes d'Agrippa et d'Auguste, par la suite il se remarie avec Claudia Pulchra, petite nièce d'Auguste, - à la mort d'Agrippa, il fait son oraison funèbre, en 13 av. J.-C., il est élu consul avec Tibère le futur empereur - il occupe ensuite les postes de gouverneur d'Afrique et de Syrie où il constitue sa fortune personnelle, l'historien juif Flavius Josèphe mentionne l'action de Varus contre plusieurs révoltes à caractère messianique en Judée après la mort d'Hérode le Grand en 4 av. J.-C. - puis après avoir occupé Jérusalem, il crucifie 2000 rebelles juifs - à la fin du Ier siècle av. J.-C. et dans les premières années du Ier siècle, Tibère et Drusus (Germanicus) mènent une longue campagne en Germanie - en l'an 7, Auguste charge Varus d'organiser la Germanie déjà conquise sur la rive droite du Rhin, sa tentative de substituer le droit romain au droit germanique exaspère les populations - dans le courant de l'année 7 ap. J.-C., Varus est nommé gouverneur de la Germanie, il la dirige comme une province pacifiée, multiplie à la hâte les réformes, lève les impôts, perçoit les tributs, rend la justice, effectue le recensement, recrute des soldats; ces tâches qu'il remplit avec rudesse, autoritarisme et maladresse, sont inconvenantes et insupportables pour les tribus germaniques qui considèrent ces pratiques humiliantes - parmi les conseillers du gouverneur Varus se trouve Caius Julius Arminius, le fils de Ségimerus, chef des Chérusques, encore enfant, il a été enlevé et élevé à Rome, puis est devenu un citoyen romain d'ordre équestre, Arminius assure au gouverneur romain que ses nouveaux administrés sont heureux de sa nomination et des réformes qu'il mène, mais, en secret, Arminius, alors âgé de vingt-cinq ans, se rallie aux tribus germaniques qui ont constitué secrètement une alliance (Chérusques, Marses, Chattes et Bructères) et décident de tendre une embuscade à un moment propice - à l'automne de l'an 9 ap. J.-C., Arminius informe Varus qu'un soulèvement a eu lieu dans les terres à l'intérieur de la Germanie, aussitôt, le général romain se met en marche à la tête de trois légions (les XVII, XVIII et XIX) et des troupes auxiliaires d'Arminius, ce dernier connaît bien l'armée romaine et ses rouages tactiques, une fois arrivées dans une région de marais et de bois, les troupes auxiliaires germaines quittent les romains pour se joindre à d'autres tribus - les troupes romaines sont massacrées, Varus se suicide en se jetant sur son épée, sa tête est coupée, son corps mutilé, sa tête parvient ensuite à l'empereur Auguste auquel on attribue la phrase: Vare, legiones redde (Varus, rends-moi mes légions) - selon l'historien Velleius Paterculus, contemporain des faits et lui-même officier d'état-major de Tibère à cette époque, l'erreur de Varus fut de se comporter comme en territoire conquis et déjà pacifié: il passa l'été à rendre la justice sans se rendre compte de la duplicité des peuplades germaines, Paterculus qualifie ainsi sa faute de socordia (insouciance mêlée de bêtise) |
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