série: | Marie des loups |
dessinateur / scénariste: | Penet+L'Homme |
éditeur: | Soleil EO 2004 |
genre: | SF Fantastique |
classement: | biblio704 |
date: | 2004 |
format: | cartonné |
état: | TBE/N |
valeur: | 6 € |
critère: | 0 |
remarques: | aux confins de l'empire se trame le plus incroyable des complots, le général Neredahaus, véritable légende de la révolution, semble décidé à trahir l'empereur au profit des Saint-Matthieu,l'ancienne famille règnante Nicolas, jeune inspecteur de police est chargé de mener l'enquête, dans les murs de Marie des loups, la vieille abbaye qui abrite depuis quatre siècles les hommes de la garde rouge, chiens de garde qui n'obéissent qu'à un seul chef: le général Neredahaus petit résumé >> p. 4 les loups sont entrés à Pétra (allusion à Paris) l'inspecteur Nicolas est chargé d'enquêter sur le complot qui se prépare à Marie des Loups, une ancienne abbaye entourée de loups dans les environs de Petra, ce sont des hommes qui vivent parmi les loups Nicolas y découvre Marie >> p. 14/15 une Marie qui fait du strip-tease pour un loup Nicolas constate aussi que Marie est la protégée du général Neredahaus avec qui elle entretient des relations étroites >> p. 24 le phénomène de la domestication de l'individu >> p. 33 à 36 4 pages de leçon d'escrime mais Marie laissera tomber le général pour retourner à Petra avec Nicolas dont elle tombée amoureuse >>> un récit science fiction à tendance uchronique dans le passé (uchronie = principe de la réécriture de l'histoire) et Marie est plutôt mariole dans ce récit et graphisme peu distingués, un premier album qui ne fait pas honneur à la série information la Garde Rouge est le premier tome de Marie des Loups et le premier essai du scénariste Frédéric L’Homme dans l’univers du neuvième art, il s'associe ici au dessinateur Régis Penet, déjà connu pour Les Fleurs Carnivores chez le même éditeur, et au coloriste Fabien Alquier, cet album aurait tout pour plaire: une couverture aguicheuse, une héroïne sexy et provocante, un résumé accrocheur et intriguant, pourtant, on passe par plusieurs sentiments au cours de la lecture… tout d’abord, c'est une déception qui concerne le dessin et les couleurs comme les éditeurs nous y ont trop souvent habitués, la couverture n’est pas à l’image des planches, le dessin est sans grande surprise et il subsiste quelques erreurs au niveau des visages, de plus le recours à des fonds colorés plutôt qu'à des décors lasse rapidement ensuite, nous sommes gênés de ne pas pouvoir situer le lieu et la période de l’histoire (mais c'est de la science-fiction!) le scénariste a pris la décision de la placer dans un Empire imaginaire, mais il est tout de même surprenant de lire certaines expressions assez récentes ou encore de voir le type de sous-vêtements que porte Marie compte tenu de l'environnement de plus, cet album comporte de nombreux éléments qui finissent par énerver: de longues séquences tenant lieu de transition mais d’une utilité douteuse, des scènes grotesques ne servant pas l’histoire, à l’image du strip-tease de Marie… tant de petites choses qui font qu’on arrive bien trop vite à la planche 46 avec un goût de trop peu les premiers tomes de séries ne servent souvent que d'introduction mais si, en plus, on "gaspille" des planches, le lecteur se sent floué… autre point agaçant, l’omniprésence du rouge! cette couleur symbolise la révolution qui se profile, mais en abuser finit par être déplaisant, malgré la férocité du sang des loups |
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