tome 4 les manteaux noirs

série: Timon des Blés
dessinateur / scénariste: Arnoux+Bardet
éditeur: Glénat EO 1991
genre: Révolution
classement: biblio703
date: 1991
format: cartonné
état: TBE/N
valeur: 8 €
critère: *
remarques: avril 1794, quelque part en Normandie,
un couperet tombe, otant une vie…

dans sa ferme sur l'île de Jersey,
"Tim Ashwood" alias Timoleon de la Fresnaye
= ashwood = forêt de fresnes ignore
encore que l'homme qui vient de mourir,
va, par sa qualité et sa mort même,
le contraindre à rompre la quiétude
dans laquelle il vit depuis près
de 12 ans avec sa nouvelle femme Marion
et son fils William, depuis son retour
des Amériques, pour l'obliger à replonger
dans son passé.

Timon apprend que le guillotiné est en fait
son père adoptif et que lui Timon est
l'héritier du titre et du domaine, mais
entre Timon et son héritage, il y a la Terreur

>> p. 18 l'auberge au bon buveur
et où est présentée la tête du père de Timon,
"traitée à l'alcool, au tanin et tout et tout,
conservation garantie"

en France, la terreur est à l'ordre du jour,
la république traque sans merci ceux
qu'elle appelle ses "ennemis intérieur",
une série de meurtres s'abat sur la Normandie
c'est Timon masqué qui sous le couvert
de manteaux noirs, dirige une société secrète
dont il utilise pour venger son père, mais
traqué par les bleus, Timon doit s'enfuir à nouveau
>> p. 40 la torture par huile de ricin

>> propulsant leurs personnages dans
un nouveau cycle, sous la lumière crue
de la révolution, Bardet et Arnoux trouvent
ici un souffle nouveau en donnant de
leur héros, Timon une vision inattendue,
nous avons affaire ici à un album un peu
meilleur que les précédents non dans
le fond, mais dans la forme une fois encore,
un peu plus concis, une trame mieux maitrisée,
moins de distorsions spatio-temporelles,
mais toujours encore avec un scénario
plutôt lourd alors que le graphisme,
mêlant sexe et violence, reste toujours
agréable à l'oeil

n.b. p. 9 le chien qui égorge une oie

couvertures:
Copyright 2008 - 2025 G. Rudolf