série: | Ciel en ruine |
dessinateur / scénariste: | Dauger+Pinard |
éditeur: | Paquet EO 2012 |
genre: | Aviation |
classement: | biblio523 |
date: | 2012 |
format: | cartonné |
état: | TBE/N |
valeur: | 10 € |
critère: | 0 |
remarques: | album 2012, première édition mais dernier album de la série Nikolaus Wedekind en vacance dans les sommets helvètes, la perte de contrôle simulée sur son M 262 a parfaitement fonctionné et lui a permis de gagner la Suisse >> p. 3 première vignette: le Matterhorn (Cervin) >> p. 4 Bâle, le Spalentor et son inestimable Kunstmuseum mais en fait Nikolaus se retrouve dans un hôpital militaire, sauvé par ses copains aviateurs, gravement brûlé, mais vivant >>p. 7 il reçoit la distinction des "geflügelte Stiefel" (bottes ailées) Nikolaus sort bientôt de l'hôpital mais il doit encore porter un masque de contention (compressif et post-lifting) sur le visage >> p. 8 Berlin, l'avenue unter den Linden en ruines >> p. 13 le Bomberkarle, un bombardier allié surnommé ainsi par les berlinois car tenu insaississable qui vient régulièrement harceler Berlin >> p. 14/15 l'histoire de Johannes Wedekind, frère de Nikolaus et as de l'aviation allemande tel que Erich Hartmann, premier pilote qui dépasse les 300 victoires ainsi que les célèbres Nowotny, Marseille, Mölders parmi de nombreux autres à mentionner aussi le major Erich Rudorffer, 12 victoires sur M 262, recordman du plus grand nombre de victoires en une mission >> p.19 les manoeuvres aériennes dans les combats >> p. 35 la partie de dés et la série se termine dans un amas de bombes incendiaires dans le zoo de Berlin! >> un album décevant qui fait peut'être ressentir les voluptés d'un pilote de chasseur mais pas celui du lecteur, avec un graphisme qui laisse aussi un peu à désirer, un tout petit album pour finir la série, dommage car les dessins des M 262 étaient de toute beauté Information Eden Hotel, une adresse disparue et plusieurs fois consumée qui n’ouvre que sur le vide et les souvenirs meurtris d’une impitoyable défaite sous le ciel infini de Russie un gros bémol est à porter sur la narration globale de l'histoire, on a parfois du mal à comprendre le cheminement du héros Nikolaus ainsi que le but qu'il poursuit, dans un registre ésotérique, on admet que le guide qui l'accompagne sous les traits d'un chien est peut-être le diable lui-même résumé de la série ciel en ruine le succès de cette série d'aviation sur la fin de la seconde gGuerre mondiale montrée du côté des pilotes allemands est tel que l'éditeur Paquet est parti pour une deuxième saison, avec 85.000 albums vendus en 4 tomes, il aurait eu tort de s'en priver, l'originalité du thème par son point de vue à la fois historique et fantastique, la belle ligne claire d'Olivier Dauger et l’efficacité des combats aériens ont permis de trouver un public fidèle, le 5ème tome vient clore la première saison en permettant de mieux comprendre l'itinéraire héroïque du frère défunt du jeune pilote Nikolaus Wedekind ciel en ruine montre la fin de la Guerre: de jeunes pilotes peu entraînés lâchés dans le ciel pour combattre la coalition du monde entier; les bombardiers britanniques et américains qui viennent déverser jour et nuit leurs bombes destructrices, le jeune héros Nikolaus Wedekind avait mal fini à la fin du tome 4, il se retrouve à cauchemarder dans sa chambre d'hôpital à Berlin, son visage brûlé, il n'est plus apte au combat, il va profiter de son escale dans la capitale du Reich pour remonter les traces de Johannes, son frère qui l'a précédé dans la Luftwaffe où il a suscité le respect de tous ses pairs sur le front russe pour ses prouesses au combat calqué sur le mythe de Faust, cette série met particulièrement bien en opposition le bien et le mal, le paradis et l'enfer, et encore davantage dans ce tome 5, déjà son titre Eden Hôtel contraste avec le représentant canin des Enfers, ensuite, le héros rêvait d'échapper à cet enfer en se suicidant; derrière cette symbolique qui distancie les événements, l'auteur continue d'éclairer d'un angle original les récits de guerre, ici il montre la vie sous les bombes dans la capitale allemande, avec des scènes de flash-back, il refait vivre l'héroïsme aérien de Johannes durant l'offensive en U.R.S.S. en 1941, de quoi passionner les amateurs d'histoire comme de combats aériens, même si le récit du tome 5 est beaucoup moins dense que les épisodes précédents, au dessin, Olivier Dauger fait évoluer son style, son encrage, plus proche du comics des années 50 que de la vraie ligne claire, est désormais manuel et non plus réalisé avec l'outil informatique, ses couleurs toujours harmonieuses sont moins en aplat alors que les scènes aériennes restent de belle facture, on regrettera tout de même de très nombreux gros plans de personnages par trop figés dans des planches bien moins denses |
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