BD-Basiliensis

tome 3 le tatouage

série:	Djinn
dessinateur / scénariste:	Miralles+Dufaux
éditeur:	Dargaud EO 2003
genre:	Erotisme
classement:	biblio309
date:	2003
format:	cartonné
état:	TBE
valeur:	20 €
critère:	**
remarques:	Jade a disparu et le sultan charge le détective Goldman de la retrouver alors que Kim, pour sauver Malek, torturé par ses adversaires, accepte de devenir une djinn, dévouée corps et âme à son maître, en l'occurence Ebu Sarki (peut'être le fils de ce Youssouf Sarki, premier serviteur du sultan en son temps) et à présent, on se trouve au coeur du harem, les voiles tombent tout comme les illusions, sous la douceur de la peau bat un coeur froid, ce coeur il faut le ranimer et ce faisant sur la peau apparaîtra un tatouage comme une carte qui mène à la tendresse et au respect pendant ce temps, Jade reste prisonnière de Lord Nelson et en devient amoureuse >> p. 10 la coupe de cheveux de Jade et à Istamboul, allemands et anglais se disputent les faveurs du sultan >> p. 12 la danse des serpents et p. 26 la danse du derviche finalement, Kim recevra de Ebu Sarki le document (plan) qui lui permettra de situer le trésor n.b. Jade fut mise enceinte par lord Nelson mais c'est lady Nelson qui s'occupe de la petite fille dont Jade restera néanmoins la grand-mère >> toujours un bon graphisme, à nouveau une couverture d'album bien réussie mais le scénario tire parfois en longueur Information dans la Turquie d'aujourd'hui, Kim Nelson poursuit la quête de Jade, sa fascinante aïeule qui en 1912 fut la favorite du sultan noir avant de s'enfuir du harem dans les bras d'un diplomate Anglais, un certain Lord Nelson, Kim cherche aussi à retrouver le trésor du Sultan, disparu comme par enchantement, Jade l'a-t-elle dérobé? la réponse se trouve-t-elle dans son journal intime, désormais en possession de Kim? pour le découvrir, elle va revivre en songe le destin brûlant de Jade grâce à la puissance de l'hypnose, les charmes et les mystères de l'Orient, la troublante fascination des corps, les ressorts complexes et captivants de l'intrigue tout concourt à faire de Djinn une série envoûtante qui agit sur l'esprit du lecteur à la manière du regard fixe du serpent se dressant dans son panier sous le charme d'un air de flûte, le scénario de Dufaux, avec ses incessants va-et-vient entre passé et présent, dissipe les contours de la réalité et fait basculer en permanence le récit dans le rêve, et les courbes du dessin délié d'Ana Mirallès, comme en écho aux volutes de fumée échappées des narguilés, baigne Djinn dans un climat de sensualité et de raffinement
couvertures: