série: | Blake et Mortimer |
dessinateur / scénariste: | Berserik+VanDongen+Sente |
éditeur: | Blake+Mortimer EO 2019 |
genre: | Guerre |
classement: | biblio1 |
date: | 2019 |
format: | cartonné |
état: | TBE/N |
valeur: | 10 € |
critère: | * |
remarques: | album EO novembre 2019, 56 pages deuxième partie: le millième bras du Mékong - kidnappé par les sbires du terrible Xi-Li, Mortimer retrouve, à sa grande surprise, Nasir gravement malade dans le campement du sinistre chef de guerre, - prêt-à-tout pour sauver son fidèle serviteur, Mortimer s’évade en compagnie de Mister Chou et part aux confins de la jungle pour y trouver du secours - du côté de Honk Kong, la situation est de plus en plus critique, surtout que l’infâme Olrik, déguisé en professeur Chase, est sur le point de mettre la main sur la pièce maîtresse de la défense de la cité de Hong Kong - le dr. Sun-Y-Sun et son adjoint miss Ylang Ti sont retrouvés sur une île déserte - suite de l'histoire racontée par l'historien Sho, un supplice chinois méticuleux et original: le lingchi ou supplice des cent morceaux = démembrement du corps >> p. 11 Tchang, référence au lotus bleu - Blake part avec la jeune chinoise Ylang Ti à la recherche de Mortimer vers Kunming dans le Yunnan où se trouverait la légendaire vallée des immortels dans le millième bras du Mékong - entretemps, après une marche épuisante dans une jungle sauvage, après le naufrage de leur petit avion, Mortimer et mister Chou, l'acolyte du général Xi Li, arrivent dans leur camp de base où Mortimer retrouve son ami Nasir, prisonnier et en très mauvais état - curieusement, pour soi-disant retrouver des milliers d'émeraudes dans la vallée des immortels, mister Chou aide Mortimer à s'enfuir de sa prison, tous les deux s'enfoncent alors dans la jungle sauvage, mais pris dans un vol de moustiques géants, Mortimer et mister Chou sont sauvés par le père-missionnaire Odilon dans le cul-de-sac du monde, ils seront soignés avec des herbes soporifiques - une nuit, Mortimer est réveillé par mister Chou qui réussit à le convaincre de gagner la vallée des immortels pour y trouver la perle de vie qui réussira à guérir Nasir, s'en suit, en remontant le Mekong, une épopée extraordinaire et inimaginable >> p. 36 les têtes de singe en fleur qui les regardent, puis le territoire des dieux blancs aux yeux noirs = des pandas géants, puis la grotte des entrailles du ciel où les attendent des dragons monstrueux, mais ce n'était qu'un cauchemar pour Mortimer qui est réveillé de son sommeil par le père Odilon - sur le chemin du retour, Mortimer et Nasir, miraculeusement guéri, rencontrent Blake et la jeune Ylang Ti, ils s'envoleront ensemble vers Kong Kong après s'être emparés de l'aile rouge III que Mortimer avait remis en état lors de son séjour chez Xi Li >> p. 45 des poissons-chats immenses, un autre cauchemar? >> p. 48 et une paire de poignards à Nasir pour protéger les arrières de Mortimer >> p. 50 mais finalement Nasir utilisera un bon vieux revolver - à Hong Kong, Mortimer et Blake apprennent que le professeur Chase est en fait un faux Chase, le vrai étant décédé il y a plusieurs années - Mortimer parvient à retrouver le prof. Chase, alias Olrik, qui travaille dans la base secrète, mais celui-ci réussit à s'emparer de la Skylantern et s'apprête à détruire les installations de Hong Kong alors que malgré l'utilisation de l'aile rouge III, celle-ci ne peut détruire le Skylantern dont les défenses sont indestructibles - Mortimer se souvient alors du système D qui lui permet de détruire son invention à distance et Hong Kong, la perle anglaise de l'Asie, sera sauvée - mais Olrik parviendra une nouvelle fois à s'échapper avec l'aide d'un scaphandrier mobile (p. 54 un homme-grenouille en tablier d'ingénieur s'éloigne en direction des eaux de Macao), mais ni Blake ni Mortimer n'auront eu connaissance de la présence d'Olrik, celui-ci ayant gardé son déguisement de prof. Chase jusqu'à la fin >> un deuxième volume un peu farfelu, si le premier volume avait été encore bien imaginé, ce dernier volume ne fait pas la gloire de Sente malgré ses nombreuses eccentricités et ses clins d'oeil à d'autres connaissances, - une fin décevante malgré les deux pandas dessinés en dernière page; toujours un graphisme respectable, malgré quelques petits défauts tel en page 32 le dessin de la tête de la jene chinoise Ylang Ti annexes - couverture de l'album EO (le 4ème plat est le même que le tome 1) - deux pages extraites de l'album - couverture de réédition Information - après un premier tome réussi qui avait enthousiasmé les lecteurs, Yves Sente se devait d’achever la vallée des immortels avec la même autorité, suspense à plusieurs niveaux, intrication intéressante entre histoire réelle et fiction, promesse de retrouver un personnage attachant, etc., - le scénariste avait de quoi proposer un album palpitant, malheureusement, l’éléphant accouche d’une souris et le millième bras du Mékong déçoit, particulièrement à cause de la façon dont les différents enjeux ont été mis de côté pour faire place à une certaine facilité (paresse diront les plus courroucés) - tout n’est toutefois pas négatif, le scénario contient son lot de péripéties et de surprises, par contre, comme tout ce qui faisait l’originalité du 1er tome a été mis en sourdine, l’ouvrage finit par ressembler plus à une aventure lambda (jungle, dragons, pandas, têtes de singes, etc) qu’à un roman épique surfant sur les cultures et les époques - pour emballer le tout, le rôle totalement insignifiant, voire caricatural, réservé à Blake ne fait qu’ajouter au désappointement engendré par cette conclusion en demi-teinte - sur le plan graphique, Teun Berserik et Peter Van Dongen continuent pour leur part d’offrir une copie du style jacobsien, malgré quelques petits défauts (>> voir plus haut), - ils parviennent à donner beaucoup de corps à leur découpage, dommage que ce dernier soit nettement moins aéré que celui du volume précédent, en effet, ils ne proposent aucune grande case alors que de nombreuses scènes auraient gagné à être montrées sur plus de pages - cette situation, associée à un traitement narratif bien convenu, ne peut que renforcer l’impression que tout le potentiel du récit n’a pas su être mis à profit par les auteurs, trop formaté et étriqué, le millième bras du Mékong n’arrive pas exploiter tous les éléments entrevus dans le premier tome, l’essai n’est donc pas transformé, by Jove! |
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