série: | Grandes batailles navales |
dessinateur / scénariste: | Delitte Jean-Yves |
éditeur: | Glénat EO 2019 |
genre: | Marine |
classement: | biblio520 |
date: | 2019 |
format: | cartonné |
état: | TBE/N |
valeur: | 10 € |
critère: | *** |
remarques: | 11ème volume de la série, graphisme et scénario Jean-Yves Delitte avec une superbe couverture d'album mai 1941, le Bismarck, un cuirassé dernier-né allemand et le Prinz Eugen, un croiseur lourd, se trouvent en chasse près des côtes de l'Islande avec comme mission d'attaquer et de couler les convois alliés dans l'Atlantique le Bismarck possède 8 canons de 380 mm répartis dans quatre tourelles nommées Anton, Bruno, Caesar et Dora le 24 mai, combat naval avec le Hood, croiseur de combat et le Prince of Wales, cuirassé tout récent, dès les premiers engagements, le Hood est touché et coulé, le Prince of Wales sévèrement endommagé romp le combat Churchill est atterré, mais veut maintenant à tout prix la peau du Bismarck légèrement endommagé (à son radar et avec une fuite de mazout), le Bismarck fait route au sud vers les côtes françaises et se détache du Prinz Eugen qui continue sa route (par un itinéraire différent, il atteindra le port de Brest) le Bismarck est repéré par un avion de reconnaissance qui déclanche une attaque par les avions-torpilleurs du porte-avions Victorious, mais ce ne sont que des Fairey Swordfish démodés qui ne causeront aucun dommage au Bismarck puis le Bismarck disparaît au radar des navires anglais qui le suivaient (les croiseurs Norfolk et Suffolk), il est repéré à nouveau par un avion de reconnaissance et cette fois une nouvelle attaque d'avions-torpilleurs, cette fois du porte-avions Ark Royal endommagent sérieusement le gouvernail du Bismarck qui reste irréparable en mer, le Bismarck doit ralentir sa marche et tourne en rond à la dérive, de plus avec son radar hors d'état de marche, le cuirassé est devenu pratiquement aveugle et ne peut répliquer aux destroyers qui le harcèlent le 27.5. à 8.47 heures, c'est l'hallali par la force anglaise arrivée sur place en grand nombre (environ 30 bâtiments) dont le navire-amiral King George V qui tire le premier, suivi du Rodney et autres cuirassés ou croiseurs de combat, un implacable compte à rebours est alors enclanché à 9.30 heures en moins de 40 minutes, le Bismarck est devenu une épave que les navires anglais achèvent à la torpille, le Bismarck coule à 10.30 heures en fin d'album, dossier historique de 8 pages par Delitte >> le drame du Bismarck vu et raconté par les deux matelots allemands fictifs: Adolf et Ludo, le scénario n'est pas très recherché, mais le graphisme de Delitte est à nouveau sublime et compense largement un scénario quelque peu faible Information à la fin de la première guerre mondiale, la marine allemande s'est vue fixer des limitations importantes, c'est la marine anglaise qui maîtrise les mers avec ses cuirassés géants appelés superdreadnoughts et d'imposants croiseurs de bataille armés en partie avec 8 pièces d'artillerie de 401 mm, chaque canon pesant près de 100 tonnes et tirant à 35 km de distance Hitler ne respecte pas les accords du traité de Versailles et réarme tous azimuts dont le lancement du Bismarck le 14.2.1939 après le lancement des cuirassés de poche Deutschland, Admiral Scheer, Admiral Graf Spee ainsi que les croiseurs de bataille Scharnhorst et Gneisenau le Bismarck et son frère jumeau, le Tirpitz, mesurent 250 m de long, jauge 51'000 tonneaux et possède 8 pièces de 380 mm, 12 pièces de 150 mm et une pléthore de canons anti-aériens après la défaite de la France, l'Allemagne veut affaiblir la Grande-Bretagne avant de l'envahir en attaquant (surtout avec les U-Boote) ses convois d'approvisionnement le plan Rheinübung prévoyait d'envoyer la flotte allemande attaquer les convois, mais la Kriegsmarine n'est pas entièrement prête et seul le Bismarck avec le Prinz Eugen prennent la mer en 1941 depuis la Norvège, mais les deux bâtiments sont déjà repérés par la R.A.F. tirer au canon n'est plus un art mais une science, on calcule les tirs des obus (800 m/seconde) avec des télémètres et autres instruments optiques de précision et grâce surtout au radar (radio detection and ranging) mais ce sera lentement la fin des grands cuirassés (tel le Bismarck) terriblement exposés aux attaques aériennes lancées par porte-avions interposés, à partir de 1990, il n'existe plus de grands cuirassés dans les marines mondiales |
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