série: | Blake et Mortimer |
dessinateur / scénariste: | Cailleaux+Dufaux |
éditeur: | Blake+Mortimer EO 2020 |
genre: | Fantastique |
classement: | biblio1 |
date: | 2020 |
format: | cartonné |
état: | TBE/N |
valeur: | 10 € |
critère: | * |
remarques: | album EO octobre 2020, 56 pages Londres dans le décor de la marque jaune, c'est la suite du tome 17, l'onde Septimus - Blake pour la première fois est reçu par la reine Elisabeth II qui le remercie et le confirme dans ses fonctions - Blake et Mortimer cherchent à éclaircir le trouble qui a frappé Olrik et le mystère relatif à l'affaire Orpheus (un engin extra-terrestre) - il n'y aurait pas eu qu'un seul Orpheus (= éclaireur spatial), mais bien sept enfouis dans Londres, cinq sont mort-nés, le sixième a été détruit par Blake, il ne reste donc encore que le septième - à ce sujet, le prof. Scaramian qui travaille pour le gouvernement, demande la coopération du prof. Mortimer >> p. 14 les laboratoires du prof Scaramian où est entreposé Orpheus VII et son passager: l'alien appelé Moloch, on cherche maintenant à établir une communication avec Moloch >> p. 17 discussions sur la poésie, selon Mortimer, Keats serait le meilleur poète anglais (une allégation de Dufaux pour contre-carrer Sente dans le testament de William S.?) - Moloch réussit toutefois à échapper à la vigilance de ses gardiens et parcourt Londres en laissant des hiéroglyphes indéchiffrables inscrits sur les murs >> p. 25 Millovitch, l'adjoint de Blake remplace à nouveau le Honeychurch de Sente >> p. 34 vente aux enchères chez Christie's à St-James de la couverture originale du secret de l'espadon par Jacobs pour le triple de sa valeur initiale >> p. 33 on découvre à nouveau au Centaur Club les trois victimes de la marque jaune: Calvin, Vernay et Macomber avec le premier ministre Churchill bien soucieux >> p. 35 le triplet apochromatique = lunette astronomique qui assure les corrections des distances focales de deux faisceaux de longueurs d'onde différentes >> p. 41 l'éclateur comme celui utilisé par le prof. Septimus >> p. 42 Olrik devenu temporairement l'allié du prof Mortimer, et affublé du costume de la marque jaune - et un signal donné par Moloch provoque le lancement d'un vaisseau spatial vers la Terre, ce sont des envahisseurs et ce sera Olrik qui, grâce à l'onde Mega de Septimus et la formule magique du sheik Abdel Razek, réussira à arrêter la course du vaisseau spatial, alors que Blake a vec une charge de dynamite détruira Moloch devenu inopérable - et le récit se termine avec une nouvelle audience de Blake auprès de la reine qui félicite Blake et le décore pour service rendu à son pays - alors que Olrik retrouve son vrai visage et disparait dans la nature après avoir sauvé la cité de Londres (mais sans recevoir, lui, de décoration!) >> p. 53 Olrik tient la vie de Mortimer dans ses mains, mais l'enverra rejoindre ses ancêtres une autre fois, car il préfère que Mortimer existe encore quelque temps pour pouvoir à nouveau se mesurer avec lui >> un récit de science-fiction quelque peu réchauffé et pas trop recherché, quant au cri du Moloch, ce serait plutôt l'écrit du Moloch - référence peut'être aussi au professeur Miloch du piège diabolique, toutefois le graphisme reste toujours encore respectable >> à noter que l'illustration de Blake et Mortimer sur le quatrième plat de la série n'est pas toujours identique, par exemple sur le tome de l'onde Septimus Mortimer salue les lecteurs et Blake porte un manteau alors que sur ce dernier album Mortimer a la main dans la poche et Blake est en uniforme militaire - en outre il est beaucoup question de sa majesté la reine dans ce vingt-et-unième album (27 dans la numérotation des éditons Blake et Mortimer) n.b. Dufaux étant peut-être un admirateur de la Queen annexes - 1er et 4ème plat de l'album EO - une page extraite de l'album avec Moloch - deux couvertures de réédition Information - lorsqu'il écrit l'onde Septimus, paru en 2013, Jean Dufaux pense son récit sous la forme d'une trilogie et une suite est donc envisagée mais l'éditeur lui demande de contenir l'histoire en un seul tome, ce qui contraint le scénariste à effectuer de nombreuses coupes dans son récit - Dufaux a été marqué enfant par le mystère de la grande pyramide et considère la marque jaune comme une œuvre matrice qui permet de développer les éléments qu'elle contient et d'en trouver d’autres, sans craindre de secouer l'œuvre et de la ramener de nos jours - tout en essayant de retrouver les influences qu'a pu avoir Jacobs à son époque et d'exploiter la culture anglo-saxonne des années 1950 et notamment la menace venue de l'espace qui n'a guère été fréquentée dans les reprises, il attache ainsi plus d'importance au méchant en développant le personnage d'Olrik d'une manière plus moderne - pour Dufaux, le personnage d'Olrik a perdu de sa force et de son aura au fil des albums pour devenir un méchant de carton-pâte qui ne faisait plus peur et il a souhaité lui rendre tout son mystère et son charisme sulfureux - s'agissant du choix du dessinateur, l'éditeur se trouve confronté à une difficulté puisqu'Antoine Aubin, dessinateur de l'onde Septimus, a été déstabilisé par la méthode de travail de Dufaux (qui apporte sans cesse des modifications à son scénario) - Aubin refuse de travailler à nouveau avec Dufaux, il fait savoir qu'il est intéressé pour mettre en images un autre scénario de la série, destiné au dessinateur Christian Cailleaux - l'éditeur décide alors de permuter les deux dessinateurs et confie le dessin du cri du Moloch à Cailleaux, l'album devant être réalisé en neuf mois, l'éditeur charge Étienne Schréder, un habitué des collaborations sur la série, de réaliser l'album avec Christian Cailleaux - ainsi Schréder réalise le storyboard et les décors, tandis que Cailleaux se charge des personnages, - la mise en couleurs est assurée par Laurence Croix qui a déjà travaillé sur l'onde Septimus et les deux tomes de la malédiction des trente deniers - Christian Cailleaux travaille pour la première fois la ligne claire, revenant à ses premières amours, la quête de la ligne juste, la ligne essentielle, aux préoccupations essentielles du dessinateur - avec la coloriste Laurence Croix, il choisit une gamme de couleurs sobre avec une couleur dominante, gris coloré, gris brun, parsemée de taches de couleurs en contrepoint |
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