tome 2 le rouleau de la femme

série: Qumrân
dessinateur / scénariste: Gemine+Makyo
éditeur: Glénat EO 2005
genre: Mysticisme
classement: biblio606
date: 2005
format: cartonné avec ex-libris
état: TBE
valeur: 6 €
critère: 0
remarques: Qumran, livre II

on note dans ce deuxième album:
- l'amanita muscaria, le champignon sacré
qui provoque des hallucination
- les raisons de la mort de Jesus
sont abordées, mais restent obscures
- rencontre avec la femme Jane dont
on ne connait pas le rôle joué
sauf peut'être pour le titre de l'album
- l'enlèvement sans raison d'un
des étudiants archéologues


une série très moyenne,
on aurait attendu un peu plus de Makyo,
scénariste plutôt bien connu
(balade au bout du monde, Grimion
gant de cuir, je suis Cathare),
malgré tout il y aura encore 8 ans plus tard
un troisième et dernier album:
Qumran, livre III, sans titre (2013)
non collectionné ici

annexe:
- couverture et copie du ex libris


Information
Ari et Alex enquêtent sur la disparition
d’un manuscrit de la mer morte qui remettrait
en question les fondements du christianisme,
les scientifiques en contact avec ce rouleau
disparaissent tous mystérieusement et
la pression sur les deux amis s’intensifie

le scepticisme était de mise lors
de la parution du premier tome en 2002,
autant le roman initial d’Eliette Abecassis
était formidable, une référence dans un genre
à l’époque précurseur et son adaptation
par Makyo et Gemine était une nouvelle fois
l’occasion de soulever le débat
de l’opportunité de ces transpositions

surfant sur le succès du Triangle Secret,
Qumran était bien sûr un candidat idéal
à la collection Loge Noire, mais il avait
toutefois déçu, comme souvent dans
cette collection qui ne parvient pas
à se hisser au niveau de sa série phare

sans surprise, le second épisode n’inverse
pas la tendance, cette histoire qui n’est pas
destinée à la BD au départ souffre
de sa complexité, de la nécessité de passer
par des raccourcis qui empêchent
les personnages de s’installer,
des dialogues creux qui sonnent faux
tant il y a d’informations à amener
alors que le roman est haletant,
dense et subtil, la BD est condamnée
à un faux rythme soporifique
tandis que la trame simplifiée
enlève presque tout intérêt
à une intrigue qui pouvait pourtant
être passionnante

Gemine, le dessinateur, n’est pas
vraiment en cause, essayant sans y parvenir
d’apporter un peu de dynamisme,
mais il ne parvient pas à lui seul
de justifier la mise en images du roman,
dès lors, il ne reste qu’un maigre argument
pour cette série:
faire découvrir cette histoire
et pousser le lecteur à investir dans le livre,
d’un scénariste aussi doué que Makyo,
on est en droit d’attendre autre chose

couvertures:
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