Stalingrad

série: 2nd WW Russie
éditeur: J'Ai Lu
auteur: Pliever Theodor
classement: biblio2C
année: 1967
format: broché, collection bleue
état: TBE
valeur: 5 €
critère: **
remarques: un grand roman de guerre sur la tragédie de Stalingrad
et l'anéantissement de la VIème armée allemande (combat à front retourné)
à 400 km des lignes allemandes

- le récit de quatre fantassins allemands d'une division disciplinaire
dans Stalingrad du 19.11.42 au 31.1.43
(leurs impressions, leurs conditions et leurs survies)
- le repli sur Stalingrad après l'offensive soviétique sur Kalatch,
point de jonction des armées russes venant du nord et du sud
- pour les troupes allemandes, le manque du carburait
restait un problème permanent
- le 19.11.1942 il y avait 330'000 hommes sur les listes d'effectifs,
au 10.1.43 en 51 jours 140'000 avaient été tués,
morts de faim, de froid de maladies (typhus, dysenterie,
infections et dévorés par les poux),
il restait encore 190'000 hommes
à qui le Führer avait défendu de se rendre
- le 10.1.1943 une offre de capitulation par les russes est refusée
>> p. 46 seuls les blessés qui peuvent encore s'asseoir
sont évacués par avion

>> p. 201 chaque jour quelqu'un se suicidait ou devenait fou

>> p. 203 l'évacuation des blessés par avions qui donnait lieu
à une ruée vers les avions Junkers JU-52
qui réussissaient encore à atterrir
sur Pitomaik jusqu'au 15 janvier et sur Gumrak jusqu'au 18 janvier
(31'000 blessés avaient néanmoins pu être évacués)

- les cris de terreur des survivants en entendant
arriver les chars russes qui les enterraient vivants
- les derniers combats pour les côtes de Stalingrad

- la situation des blessés étaient surtout horrible
et toujours l'ordre de Berlin: pas un pas en arrière
>> p. 332 les racoleurs qui cherchent les derniers défenseurs
réfugiés dans les caves et autres abris
>> p. 348 le travail desespéré des médecins à Stalingrad,
ils n'avaient plus de coton, ni des bandes, plus de matériel sanitaire,
pllus de seringues pour les piqûres antitétaniques,
plus de chlorure d'éthyle, plus de morphine,
il ne restait plus que les instruments de chirurgie
(scalpel, scie et ciseaux)

- le gaspillage d'hommes inouï qui avait eu lieu à Stalingrad
et l'équipement militaire mis hors de combat
ou capturé était considérable

>> p. 382 le cadavre d'un homme mort de faim (1.89 m pour 42 kg)
>> p. 453 on avait décidé que celui qui serait blessé en chemin
serait achevé par les autres
>> p. 542 la grande migration des survivants (91'000 hommes)
qui se déplaçait à 1 km à l'heure et qui avait été une armée d'élite

>> l'auteur a vécu l'épopée de Stalingrad et c'est en témoin
qu'il décrit la bataille-charnière de la 2ème guerre mondiale
où fut atteint le sommet de la souffrance et de l'horreur,
il dévoile surtout les drames du simple soldat,
mais le récit se perd en de nombreuses citations et discussions
dont on se lasse quelque peu

annexes
- couverture du livre
- l'offensive sur Stalingrad
- avance ultime allemande au 13.11.1942
- dans les ruines de Stalingrad
- fantassins allemands et russes
- les morts de Stalingrad
- reddition du maréchal Paulus
- la longue colonne des survivants


Information
- d'un point de vue psychologique, Stalingrad met fin
au mythe de l'invincibilité allemande, c'est la première fois
que l'armée rouge est capable de mener une offensive victorieuse
à une si grande échelle, sur une telle durée
et avec un résultat aussi marquant que la destruction
des 22 divisions encerclées dans Stalingrad,
cela a eu un retentissement majeur sur le moral des Soviétique

- la bataille de Stalingrad est l'une des plus sanglantes
et des plus coûteuses en vies humaines de toute l'histoire militaire
avec presque 2 millions de victimes:
- l'Allemagne et ses alliés perdent environ 700 000 hommes,
les Soviétiques plus d'un million;
dans la ville même et ses environs,
les soviétiques auraient relevé
150 000 cadavres allemands d’après Tchouïkov

couvertures:
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