série: | Histoire (Moyen-Age) |
éditeur: | Marabout |
auteur: | Bordonove Georges |
classement: | biblio2 |
année: | 1985 |
format: | broché |
état: | TBE/N |
valeur: | 6 € |
critère: | *** |
remarques: | Charles VII, le victorieux dans la collection les rois qui ont fait la France >> pour une documentation plus concrète des personnages de ce temps, voir les notes sous Jeanne d'Arc, la conspiration Charles VII surnommé le victorieux, libérateur de la France, fils d'un roi fou et d'une reine indigne 1/ Charles VI roi fou (1380-1403) marié avec Isabeau de Bavière, ils auront 12 enfants! les frères de Charles VI (oncles du dauphin): - Louis d'Orléans (son fils Charles) - Philippe II de Bourgogne (fils = Jean-Sans-Peur) - Jean de Berry n.b. Louis II de Bourbon était l'oncle préféré de Charles VI 2/ le comte de Ponthieu (1403-1418) = nom du dauphin Charles, futur Charles VII - après l'assassinat de son père Louis, Charles d'Orléans fait alliance avec Bernard VII comte d'Armagnac, en épousant sa fille Bonne d'Armagnac. Bernard d'Armagnac devient le chef de la coalition qui sera connu sous le parti armagnac - Yolande d'Aragon ou Yolande d'Anjou, fille de Louis II d'Anjou reste plus ou moins du côté armagnac, elle prend sous sa protection le futur Charles VII qui avait alors 10 ans, Yolande lui fait épouser sa fille Marie d'Anjou, dès lors l'éducation de Charles VII se fait au château d'Angers avec Yolande devenue sa Bonne Mère - alliance d'Henry V avec Jean-Sans-Peur contre les armagnacs - bataille d'Azincourt (1415) - en 1417, Charles est devenu le dauphin reconnu et reste au côté des armagnacs alors que sa mère Isabeau passe au côté des bourguignons 3/ le Régent (1418-1422) = surnom de Charles VII alors dauphin - Charles dauphin est surnommé le petit roi de Bourges - Yolande d'Anjou marie son fils René avec Isabelle de Lorraine, leurs descendants seront les ducs de Lorraine - échec de la réconciliation entre Charles et Jean-Sans-Peur au pont de Montereau où Jean est assassiné >> p. 90/91 bon résumé de la rencontre de Montereau - Philippe le Bon de Bourgogne succède à Jean-Sans-Peur qui confirme l'alliance avec les anglais et Isabeau force Charles VI à exhéréder son fils Charles - il était convenu que Henry V prenne le titre de roi de France après la mort de Charles VI qui garde entretemps l'usufruit de son royaume (1420), à cette fin Henry V épouse Catherine de France, fille de Charles VI, en attendant Henry V devient Régent de France - défaite anglaise à Baugé (par les écossais de John Stuart, comte de Buchan, mort de Clarence, frère de Henry V) - mort de Henry V en août 1422 et de Charles VI en octobre 1422 - Henry VI alors au berceau devient roi de France et d'Angleterre, avec le duc de Bedford comme Régent 4/ le roi de Bourges (1422-1429) - comme roi de Bourges, Charles VII dispose malgré tout de grandes possessions (Berry, Touraine, Poitou, Aunis, Saintonge, une partie de l'Auvergne, et du Limousin, Lyon et le Dauphiné, Languedoc, Agenais, Rouergue et Quercy avec dominance dans l'Anjou, le Maine, le Bourbonnais, l'Orléanais et Vendômois n.b. Agenais = ancienne circonscription de la province historique de Gascogne (aujourd'hui Lot&Garonne) - le gouvernement de Bedford était toutefois équitable et bien organisé avec une justice et des ordonnances remarquables >> p. 112 la police secrète de Bedford formée principalement de français "reniés" >> p. 114 la triple alliance: Bedford, Bourgogne et Bretagne - mais en France c'est malgré tout l'anarchie, défaite armagnacque à Verneuil (1424) - toutefois de 1425 à 1427 règne une trève temporaire, Bedford devant s'occuper de troubles en Angleterre et rapprochement Bourgogne et Armagnac (mariage d'Agnès de Bourgogne avec le duc de Clermont, un armagnac) tandis que Bedford épouse Marguerite de Bourgogne et devient ainsi beau-frère de Philippe le Bon - en outre, Charles VII bénéficie toujours du soutien appréciable de Yolande d'Anjou (à étudier: l'affaire Jeanne d'Arc) - description d'Arthur de Richemont, frère du duc de Bretagne, connétable et de Pierre de Giac, conseiller de Charles VII, vite remplacé par La Trémoille, le prototype des courtisans >> p. 128 la Praguerie, on donna ce nom aux révolutions féodales en souvenir de la révolte des hussites de Prague - 12.10.1428 début du siège d'Orléans - défaite française à la journée des harengs (1429), le moral de Charles VII est au plus bas et il remet son destin à dieu 5/ le roi de France (1429-1435) >> p. 136 description de Jeanne d'Arc et de Domrémy (1412-1431) - Jeanne quitte Vaucouleurs en février 1429, le voyage périlleux jusqu'à Bourges dura 11 jours 6/ le victorieux (1436-1449) - libération de Paris (1436), la Pragmatique Sanction (1438), n.b. la Pragmatique Sanction de Bourges est une ordonnance qui fut débattue et promulguée par Charles VII, avec l'accord du clergé, réuni en assemblée à Bourges, le roi s'affirme comme le gardien des droits de l'Église de France - Charles se débarrasse des Ecorcheurs (1438-1441), - trêve avec l'Angleterre (1443), - réforme et création d'une armée permanente avec des compagnies d'ordonnance et perfectionnement de l'artillerie par les frères Bureau (1445), n.b. la lance ou lance = un chevalier et sa suite (six hommes) >> p. 232 description de Jacques Coeur, dès 1436 grand argentier du roi >> p. 238 portrait d'Agnès Sorel, maîtresse du roi >> p. 245 les intrigues du dauphin Louis, premières tentatives pour renverser le roi dont les pragueries - reconquête de la Normandie (1450) n.b. les lettres d'abolition sont celles que le roi remet à l'auteur d'un crime non rémissible et par lesquelles le roi abolit la peine dont l'auteur du crime est passible 7/ le Bien Servi (1450-1461) mais qui servait bien aussi son peuple, à 47 ans, le roi avait encore bonne allure - reconquête de la Guyenne où les habitants étaient principalement pro-anglais, conquête en 1451, puis reprise par Talbot (âgé de 80 ans) en 1452, puis reconquête en 1453, mort de Talbot >> p. 269 la supériorité de l'artillerie française - procès injuste de Jacques Coeur en 1453 dont le dauphin fut l'instigateur, condamné et ruiné Jacques Coeur réussit à s'évader et trouver protection auprès du pape Nicolas V - en 1453 l'Angleterre avait perdu toutes ses possessions en France sauf la place de Calais, ce fut aussi avec Henry VI, son épouse Marguerite d'Anjou, le duc Richard d'York et lord Somerset, le début de la guerre des Deux-Roses (York et Lancastre) qui ne devait prendre fin qu'en 1485 avec l'avènement des Tudor - la même année, Constantinople tombait sous l'emprise ottomane, Philippe le Bon organise la cérémonie du voeu du faisan à Lille en 1454 pour combattre les sarasins tandis que Charles VII consolidait son autorité - mésentente entre Charles VII et le dauphin qui complote contre son père, le dauphin dépossédé se réfugie chez le duc de Bourgogne qui lui-même avait des difficultés avec son fils Charles, comte de Charolais - réhabilitation par Charles VII du procès de Jeanne d'Arc en 1456, mais Jeanne ne fut béatifiée qu'en 1909 et canonisée en 1920 a) béatifier = déclaration qu'une personne de foi chrétienne a pratiqué les vertus naturelles et chrétiennes de façon exemplaire b) canoniser = reconnaître comme saint - Charles VII restait menacé par des comploteurs dont le duc d'Alençon, condamné pour trahison n.b. Jean II d'Alençon (1409-1476), duc d'Alençon, comte du Perche, était un prince de sang et un chef de guerre français du XVème siècle et compagnon d'armes de Jeanne d'Arc; en 1455-1456, il conspire avec le duc d'York en lui proposant de lui livrer des places fortes en Normandie, prélude à une nouvelle invasion du royaume, mais le complot est découvert à cause de la trahison d'un émissaire nommé Pierre Fortin et Alençon est arrêté en son hôtel de Paris par Dunois le 27 mai 1456, puis incarcéré à Aigues-Mortes, le 10.10.1458 il est condamné à mort et son duché est confisqué, toutefois Charles VII le gracie et permet à la duchesse Marie de conserver le comté du Perche 8/ piteuse et douloureuse mort >> p. 298 qu'y a-t-il de pire pour un père que d'avoir son fils comme ennemi? c'était un mal psychique qui rongeait le roi, de plus sa santé se détériorait (cancer), Louis ne se tenait plus d'impatience de la perspective de coiffer la couronne royale Charles VII expira en juillet 1461 à l'âge de 58 ans, son oeuvre de législateur le mettait au rang de St-Louis et de Philippe le Bel, il avait réformé la justice, l'administration, les finances, créé une armée permanente, rendu à la France son rôle d'arbitre en Europe, certes Jeanne d'Arc avait été l'étincelle nécessaire et après elle, le roi avait véritablement commencé à régner - Louis n'assista même pas aux obsèques de son père terminologie - tripière = personne chargée dans les abattoirs de traiter les intestins et les abats des animaux - exhéréder = déshériter - patenôtre = prière - sybaritisme = goût, vie de sybarite, recherche des plaisirs de la vie dans une atmosphère de luxe et de raffinements - échevinage = un système d'organisation judiciaire dans lequel les affaires sont entendues et jugées par des juridictions >> excellent récit en première partie, un peu moins intéressant en dernière partie annexes - portraits de Charles VII - Agnès Sorel avec l'enfant Jesus - Yolande d'Aragon, duchesse d'Anjou - cartes de cette période |
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