série: | 2nd WW la guerre en Suisse |
éditeur: | J'Ai Lu |
auteur: | Kimche jon |
classement: | biblio2A |
année: | 1961 |
format: | broché, collection bleue |
état: | TBE |
valeur: | 8 € |
critère: | *** |
remarques: | titre original: spying for peace l'espionnage au service de la paix 1939-1946 description de la responsabilité, de l'activité et la perspicacité du général suisse Guisan durant la guerre, la 2ème partie mettant l'accent sur les services de renseignement suisses préface dissertation sur les origines de la 2ème guerre mondiale dont 2 livres - the origin of the 2nd WW by Taylor - the german opposition to Hitler by Rothfels Taylor pense que le responsable de la guerre n'était pas uniquement Hitler et Rothfels reproche aux alliés l'erreur de ne s'être pas opposés plus fermement à Hitler l'opposition allemande à Hitler n'a jamais été très forte jusqu'à la défaite et c'est alors qu'elle se vit obligée d'agir et de négocier avec les alliés avec comme but de rompre l'alliance entre l'Occident et l'URSS deux hommes défendaient 2 îlots contre Hitler en 1941: Churchill et Guisan >> p. 12 embrasser un passeport suisse car celui-ci était un petit trésor (n.b. Kimche avait alors un passeport suisse) >> p. 13 les voyages en temps de guerre 1941 >> p. 16 le rapport de Guisan 39-45 rédigé en 1946 >> p. 17 l'admiration de Churchill pour la Suisse et le jugement de Staline sur les suisses en 1944 1/ un général est élu la Suisse était étonnement en dehors de la situation internationale en août 1939 le 29.8. appel des troupes de couverture frontière (100'000 hommes) les alliés avaient été informés des intentions d'Hitler par Canaris, Gisevius et Hassel le 14.8. pourquoi n'ont-ils pas réagi? au début de la campagne de Pologne, les français auraient pu facilement traverser le Rhin le 30.8.1939 le gouvernement suisse reçoit l'autorisation de gouverner avec des décrets d'urgence et d'élire le général de l'armée, ce sera Guisan avec 204 voix sur 225 qui devient le seul maître de l'armée son concurrent le colonel Borel obtient 21 voix, surtout celles des socialistes qui doutaient de Guisan, jugé trop bourgeois et contre les antimilitaristes Guisan avait toutefois été proposé par le conseiller de la défense, Rudolf Minger, qui resta son meilleur ami et conseiller le 31.8.1939 Guisan décrète la mobilisation générale (400'000 hommes) 2/ une offense pour la Suisse mais si l'armée était bien constituée, elle était mal équipée, aucun plan opérationnel de défense et pas prête à résister à une offensive de l'étranger Guisan donne l'ordre d'étudier deux plans: - le cas ouest en cas d'invasion par la France - le cas nord en cas d'invasion par l'Allemagne premièrement, pour prévenir une invasion allemande (la plus probable), Guisan était prêt à collaborer avec l'armée française deuxièment, contre une invasion allemande, élaboration de la ligne Guisan de Wallenstadt (Sargans) via le lac de Zurich jusqu'à Bâle qui était très vulnérable (pratiquement indéfendable) sur le plateau argovien, mais surtout l'élaboration du réduit national: Valais, St-Maurice - Uri, Gothard et Grisons, Sargans Guisan dut bientôt aussi affronter la position pro-allemande du gouvernement suisse sous le président Motta et fut très déçu de la réaction passive de l'armée française lors de la campagne de Pologne, Guisan vit clairement qu'il ne pouvait compter sur aucun aide française en cas d'invasion allemande >> p. 44 le service de renseignement suisse était sous la directions de Pierre Masson, en plus il y avait le bureau Ha (Hausamann) le 4.10.1939, nouvelle directive de Guisan: se battre sur place à outrance et refonte des cadres de l'armée sur la base d'une nouvelle doctrine un nouveau problème allait se présenter à Guisan: comment éviter une invasion allemande? un gouvernement faible, un peuple instable, c'était le terrain favorable pour la propagande allemande et en fait en 1939 il y avait en Suisse une armée allemande camouflée (sorte de 5ème colonne) et les pro-nazis étaient en grand nombre dans les régions de Bâle et Zurich curieusement, les suisses français eurent beaucoup de partisans pro-hitlériens (par peur du front populaire de Léon Blum) ainsi que certains tessinois qui pronisaient une alliance avec l'Italie à Stuttgart, la villa "Panorama" s'occupait exclusivement du problème suisse les nouveaux assistants de Guisan (Huber, Gonard et Constam) furent toutefois à la hauteur de ce qui les attendait n.b. Guisan aimait qu'on agisse sans attendre ses ordres formels) mais ce fut surtout grâce au service de renseignement de Masson et à l'unité nationale réalisée par Guisan que la Suisse sut éviter d'être mêlée à l'offensive allemande contre la France au printemps 1940 et tout cela malgré une forte propagande nazie dirigée contre la Suisse 3/ la route du réduit entretemps la Scandinavie avait été mêlée à la guerre (Finlande, Norvège, Danemark), l'invasion de la Norvège avait été avisée à Churchill par la Suisse le 3.4.1940 mais les britanniques avaient considéré l'information come trop pessimiste toutefois, si des pays neutres comme la Norvège et le Danemark étaient envahis, la Suisse ne pouvait vraiment y échapper! Guisan et Masson rendent la presse suisse responsable de la dégradation des relations entre le Reich et la Suisse réponse à Masson du colonel Fueter chargé de la section presse et radio au département fédéral: "la Suisse doit non seulement défendre les frontières géographiques mais aussi les valeurs démocratiques" offensive psychologique de Goebbels contre la Suisse et à la suite de cette campagne, la Suisse reste divisée (contre ou pour le Reich) à la vue de cette situation critique, Guisan ne se laisse pas intimider et prend une attitude énergique et même hardie le 10.5.1940 invasion de la France et ce que Guisan n'avait pas prévu se déroula: des colonnes de citoyens suisses quittèrent le nord (Bâle et Schaffhouse) pour se réfugier dans le centre du pays toutefois, en confirmant les dures directives données à l'armée (résister sur place), Guisan avait bluffé Hitler et celui-ci engagé avec succès dans le nord de la France, laissa tomber l'affaire suisse tout en la remettant peut'être à plus tard mais l'invincibilité de la Wehrmacht fut plus dangereuse pour la Suisse que l'armée elle-même à partir de ce moment, Guisan prit une autre direction que le gouvernement fédéral, il devint pratiquement le leader national, symbole de la résistance, contrairement au président Pilet-Golaz qui devenait de plus en plus pro-allemand les allemands étaient ennuyés de voir les suisses résister à tout prix mais les sympathisants nazis en Suisse rendaient une invasion inutile puisqu'ils prétendaient que la Suisse tomberait comme un fruit mûr en main allemande l'accord entre l'Allemagne et l'Italie pour l'échange de matières premières contre de l'alimentation et de la main-d'oeuvre aida aussi Guisan, car tout cela devait être eacheminé par rail le St-Gothard devenait alors de la plus haute importance car le mont Cenis et le Brenner étaient déjà saturés le 25.6.1940 la France capitule et la Suisse n'était plus qu'un îlot fortifié au milieu de l'océan nazi création du "réduit national" discours de Pilet-Golaz sur la Nouvelle Europe, censure de la presse suisse, Mussolini est un ami de la Suisse = nouvelle orientation de la politique suisse >> p. 82 la conspiration des officiers et l'Action pour la Résistance afin de soutenir la politique de Guisan en juillet 40, Guisan porte son meilleur coup: la conférence du Rütli qui confirme la décision de l'armée d'assurer la sécurité et la défense de la Suisse ce fut une véritable démonstration avec une mise en scène exceptionnelle et dramatique de l'histoire suisse la politique du réduit: élaboration des 3 forteresses de Saint-Maurice, Sargans et du Saint-Gothard avec en cas de nécessité destruction des tunnels et autres voies de communication (Simplon et Gothard) >> p. 91 la politique des concessions: charbon, fer et autres matières premières contre trafic du rail et livraison de produits de précision >> p. 93 le discours du Rütli 4/ l'art d'être neutre les problèmes de la presse suisse, notamment la NZZ qui cherchait à rester indépendante, attirait la fureur allemande quant au réduit national, c'était la preuve que la Suisse refusait de considérer l'ordre nouveau comme définitif deux partis se distinguent dont tous deux veulent garder l'indépendance a) par une attitude conciliante avec le IIIème Reich, celui-ci mené par le président Pilet-Golaz avec certains officiers de l'armée et de hauts fonctionnaires b) par une résistance active, menée par Guisan, Minger et la presse suisse la démobilisation de l'armée est ajournée et la pression germanique sur la presse continue plutôt à la façon d'un test pour intimider le gouvernement et diviser le peuple suisse le gouvernement Pilet-Golaz se sent toutefois renforçé grâce aux intérêts commerciaux à conclure avec le Reich le 10.9.1940 rencontre de Pilet-Golaz avec les trois leaders pro-nazis suisses entretemps, Londres résistait toujours et un mouvement de sympathie pour l'Angleterre se manifeste dans la population suisse en mai 1941, la menace allemande sur la Suisse s'était déplacée sur le front de l'est le bilan n'était toutefois toujours pas très favorable à Guisan: dissenssion dans l'armée, le pays divisé, difficultées avec l'aviation et si les succès d'Hitler continuaient, la Suisse verrait aussi un jour sonner son heure mais la position de Guisan en tant que leader national se renforçait chaque jour d'avantage et Guisan avait fait maintenant du réduit une forteresse que les allemands ne pouvaient plus ignorer, en plus les industries importantes du pays furent soumis à l'auto-destruction en cas d'occupation allemande en plus, Guisan cherchait à causer la chute du régime nazi et à cet effet il renforça le service de renseignement dont la filière "Viking" joua un grand rôle >> p. 121 discussion sur la neutralité suisse en outre, Guisan rechercha des contacts avec les alliés pour compenser la puissance allemande cette opportunité arriva avec Allen W. Dulles qui prenait en Suisse la direction de l'office of strategic services (OSS) rattaché à la légation américaine à Berne 5/ l'espionnage au service de la paix les relations avec l'I.S. britannique ne furent pas meilleures malgré l'admiration de Churchill pour la Suisse toutefois un réseau clandestin d'évasion (pilotes et autres personnes) fut organisé par la Suisse en collaboration avec l'IS sur protestation allemande, la Suisse dut instaurer un "black out" aérien (extinction des feux) mais les bombardiers alliés ne furent pas vraiment inquiétés par la DCA et l'aviation suisse >> p. 127/128 un exemple typique de conversation (un morceau d'humour) entre une batterie suisse et un bombardier anglais un nouvel office de renseignement fut créé à la villa Stutz près de Lucerne surnommé "agence Pilatus" et dirigé par Hausamann en décembre 1941, Pilet-Golaz ne fut plus président mais devint chef du département politique et Kobelt avait remplacé Minger au département militaire querelle entre Pilet-Golaz et Guisan >> p. 135 Guisan ne sous-estimait pas Hitler mais il savait que les victoires de Hitler jusqu'alors étaient surtout dûes à la surprise Guisan décida donc d'introduire des "taupes" dans le quartier général allemand à fin 1941, un agent exceptionnel au coeur du bureau militaire d'Hitler pu bientôt révéler les buts secrets d'Hitler cet agent s'appelait Rudolf Roessler connu sous le nom de RADO d'un autre côté à Genève, Alexandre Radolfi finissait l'installation (illégalement) de 3 postes émetteurs puissants destinés à contacter Moscou avec des informations reçues d'un certain "Lucy" qui fut reconnu comme étant Roessler ces agences de renseignement étaient donc étroitement mêlés curieusement, Roessler reçut des informations jusqu'à la fin de la guerre (même après l'élimination de Rote Kapelle et de Canaris) >> p. 143 les archives de Roessler qui ne dévoila d'ailleurs jamais ses sources le mystère des sources d'information de Roessler n'a jamais été élucidé et surtout la rapidité de ces informations qui lui parvenaient avant même que les états-majors allemands sur le front les recevaient!! mais même avec toutes ces informations, les suisses ne pouvaient travailler seuls les britanniques n'étaient pas prêts à collaborer et les russes ne s'intéressaient pas à la question (ils avaient leur propre réseau) d'où l'intérêt des américains avec Dulles suite à l'évolution en Afrique du Nord, la position de la Suisse en tant que position défensive était à reconsidérer en cas d'invasion alliée par l'Italie Walter Schellenberg, un officier SS, fut chargé d'exploiter et de sonder la situation avec un jeune assistant, le SS Sturmbannführer Eggen, qui contacte alors des agents de Masson rencontre Masson/Schellenberg à Waldshut le 9.9.1942 puis à la suite de cette entrevue, gagné en confiance, Guisan acceptera de rencontrer Schellenberger à l'hôtel Baeren près de Berne le 3.3.1943 Guisan confirme que la Suisse est prête à garantir sa neutralité également envers les alliés toutefois la vraie raison était de découvrir l'agent allemand qui renseignait les suisses la ligne "Viking" subit le contre-choc qui vit son réseau d'espionnage compromis par la confiance accordée à Schellenberg 6/ Allen Dulles (as de l'espionnage ou expert en double jeu) qui était aussi appelé Mr. Bill dans les codes secrets la Suisse était devenue importante comme forteresse alpine pour l'Allemagne mais maintenant elle avait été fortifiée et il fallait pour cela la prendre par surprise et surtout qu'elle tombe intacte aux mains des allemands et Guisan voulut non seulement se défendre mais prendre l'initiative grâce à Dulles Schellenberg travaillait alors pour Himmler qui prévoyait déjà des négotiations avec les alliés via la Suisse si les choses tournaient mal tentative de rencontre Schellenberg/Dulles mais celui-ci avait déjà choisi un autre interlocuteur: Hans Gisevius, fonctionnaire de la Gestapo à Zurich (n.b. qui était peut'être le propre agent de Dulles chez les allemands) en tout cas, Dulles était en contact avec les conspirateurs il avait même de la sympathie pour eux contrairement à Londres et Washington >>> voir aussi à ce sujet les mémoires de Churchill la situation en Italie inquiète Hitler et surtout aussi Guisan car les troupes allemandes en Italie (encore relativement intactes et bien armées) peuvent prendre appui sur les alpes et l'avance alliée en Italie est très lente la conspiration contre Hitler n'était plus un grand secret pour Himmler, Schellenberg et son adjoint Wolff Himmler aurait même été choisi comme successeur d'Hitler par les SS et l'armée (?!) et pourtant Himmler n'agissait pas car il se savait arbitre de la situation l'erreur des conspirateurs fut d'attendre trop longtemps et le 20.7.1944 leur fut néfaste mais en 1943, la situation de la Suisse façe à l'Allemagne restait dangereuse Guisan réorganise son état-major en remplaçant des officiers supérieurs tel Bandi, le chef de l'aviation >> p. 181 la position favorable d'Himmler (?) >> p. 189 les divergences de Guisan avec le conseil fédéral et les craintes de Guisan sur la création par les nazis (Himmler?) d'une forteresse Europe 7/ Dulles, Waibel, Wolff; qui s'est moqué de qui? Waibel, assistant de Masson pour l'Italie reçoit la visite de l'italien Parrilli qui l'informe de la possibilité de négotiations avec les SS en Italie du nord Waibel fait en sorte que Dulles soit impliqué dans cette affaire le jeu de Wolff, chef des SS en Italie, avec Dulles >> p. 201 l'affaire des quais suisses aux ports de Gênes et de Savona (qui ne seront pas bombardés par les alliés ni endommagés par les allemands) méfiance entre alliés et soviétiques concernant les négotiations Dulles/Waibel/Wolff >> p. 210 l'affaire de Berne >> p. 213 l'affaire de Trieste avec Tito et les allemands (?) les soviétiques ne sont pas très intéressés à une capitulation des allemands en Italie ce qui aurait pu ouvrir le chemin au bassin danubien pour les armées alliés freinant à leur tour l'avance soviétique dans les balkans (Staline fut informé de ces négotiations mais ne bougea pas) 8/ épilogue: la difficultée d'être neutre - dissertation sur la neutralité - la raison du pacte d'acier Hitler/Staline ce pacte permettait à Staline de rester hors du conflit et de tirer les marrons du feu une fois que les bellligérants auraient été épuisés une alliance avec l'Occident l'aurait précipité de suite dans la guerre - pour être neutre, il ne suffit pas de se déclarer neutre, il faut soit que le pays non-neutre estime le maintien du pays neutre soit que le pays neutre possède un système de défense puissant qui rende son invasion très coûteuse >> p. 238 Hitler avant de mourir avait expliqué à Bormann que Mussolini lui aurait été d'un plus grand secours en restant neutre qu'en devenant son allié la neutralité de Guisan fut une neutralité "active" et interventionniste; de plus la neutralité de la Suisse était reconnue par un accord international qui datait déjà de 1815 le 20.6.1945 Guisan put donner sa démission en ayant rempli sa mission il meurt le 12.4.1960, les soldats de 39/45 lui rendent hommage 9/ introduction à l'édition française le livre de Kimche fut jugé "contestable" par l'establishment suisse, par Masson et par l'historien militaire officiel, le dr. Kurz Kimche refutera les critiques du dr. Kurz et se base souvent sur les propres rapports de Guisan le livre de Kimche fut édité en 1961 et il est intéressant de comparer ses écrits avec ceux de l'historien Bonjour sur la neutralité suisse durant la guerre, livre édité en 1970 >> le livre de Kimche est très intéressant surtout sur la première et la troisième parte, la deuxième partie mettant l'accent sur les réseaux d'espionnage en Suisse dont les fils ne sont pas toujours faciles à reconstituer particulièrement intéressant: - les négotiations entre Schellenbert et Masson impliquant en partie le général Guisan - et surtout les négotiations entre Waibel, Dulles et Wolff concernant l'Italie du nord, celles-ci toutefois pas toujours très claires impliquant Hitler, Himmler, Kesselring, Vietinghoff, Guisan, Masson et Barbey (>> voir le livre de Barbey: PC du général Guisan) mais c'est surtout la description de l'activité, de la responsabilité et de la perspicacité du général Guisan qui est relevé dans le livre de Kimche qui fait de Guisan un homme valeureux, courageux et indépendant, bref le symbole de la résistance suisse durant la 2ème guerre mondiale bien qu'il est aussi subi certaines critiques de personnalités suisses bibliographie (les livres d'où proviennent en partie les sources du récit de Kimche) - le dernier jour du vieux monde by A. Ball - Afrika Korps by P. Carell - Rommel by D. Young - jour J en Afrique by J. Roubichon - Youkov, le maréchal d'acier by M. Tansky - un espion dans Rome by P. Tompkins - Mussolini, une force de la nature by C. Hibbert - l'attentat contre Hitler by P. Berben - l'arme secrète de Peenemunde by Dornberger - le dernier coup de dés d'Hitler by J. Nobécourt - ils arrivent by P., Carrell - la fin d'Hitler by G. Boldt |
couvertures: |