série: | 2ème guerre mondiale |
éditeur: | Poche |
auteur: | Shirer William L. |
classement: | biblio2C |
année: | 1960 |
format: | broché |
état: | BE |
valeur: | 5 € |
critère: | *** |
remarques: | tome 2 de la campagne de Pologne au jugement de Nuremberg (commentaires voir aussi tome 1) un livre de 686 pages (un monument) 17/ le déclanchement de la seconde guerre mondiale >> p. 9 le discours d'Hitler au Reichstag le 1.9.1939: "seit 5.30 Uhr wird zurückgeschossen" - Hitler désigne Goering comme son successeur et Hess comme venant après - les communications téléphoniques avec l'extérieure sont coupées - l'Italie ne suit pas encore Hitler et reste neutre - Mussolini cherche encore à arrêter les hostilités par une conférence de paix mais pour cela les anglais demandent le retrait des troupes allemandes comme condition préalable - l'Angleterre pose un ultimatum à l'Allemagne pour le 3.9. suivi par la France déclaration de guerre de l'Angleterre à l'Allemagne le 3.9.1939 à 12.00 heures, la France le 3.9. à 17.00 heures Chamberlain déclare aux Communes qu'il espère vivre assez longtemps pour voir le jour où l'hitlérisme sera anéanti (en fait il devait décéder le 9.11.1940) - de son côté, Hitler demande un soutien armé de l'URSS contre la Pologne le 3.9.1939 à 21.00 heures, le sous-marin U30 torpille le paquebot anglais "Athenia" quatrième livre: le guerre, des premières victoires au moment décisif 18/ la chute de la Pologne - le 5.9. l'armée polonaise est déjà pratiquement battue bataille du corridor de Dantzig entre les blindés de Guderian et la cavalerie Pomorsko qui charge les blindés, un carnage! n.b. la brigade, qui est l'échelon le plus élevé en ce qui concerne la cavalerie ne permet pas d'actions d'envergure et les lanciers polonais subiront de lourdes pertes, mais ils ne chargeront jamais les chars allemands, contrairement à une légende répandue le 1.9.1939 environ 250 cavaliers polonais ont attaqué l'infanterie allemande à Krojanty mais après avoir réussi à disperser l'ennemi, ils ont été surpris par des blindés allemands émergeant d'un bois. plusieurs dizaines de soldats et de chevaux ont péri. Arrivés peu après sur le champ de bataille, des journalistes allemands et italiens ont saisi l'image de corps de cavaliers et de chevaux abattus en face de deux chars allemands selon M. Mick, cet épisode a été utilisé par la propagande allemande comme preuve de la faiblesse de l'armée polonaise et de l'incapacité des polonais à mesurer la force de la Wehrmacht en 1939, la Wehrmacht est techniquement supérieure à l'armée polonaise, mais est loin d'être aussi moderne qu'on ne le pense et la plupart de ses éléments d'infanterie sont encore hippomobiles, l'utilisation des blindés, que les Allemands ont rassemblés en 7 Panzer-Divisionen (divisions blindées), 4 Leichte-Divisionen (divisions légères) et deux bataillons indépendants, fait la différence l'armée allemande compte cependant en grande majorité des chars peu puissants, comme le Panzer I (1445) et le Panzer II (1223 engins), l’armée allemande peut aussi compter sur des chars tchèques, le Panzer 35t (202) et le Panzer 38t (78). de plus, la Wehrmacht peut compter sur deux types de très bons chars pour l'époque, le Panzer III (98) et le Panzer IV (211), et enfin 215 Panzer Befehlswagen, qui sont des chars de commandement on arrive ainsi à un total de 3 472 chars, pour la plupart des chars légers en 48 heures, l'aviation polonaise avait été anéantie - le 6.9. Cracovie tombe, le 17.9. seulement la Russie - sous prétexte de protéger ses frères d'Ukraine et de Russie Blanche - envahit la Pologne - Staline propose de partager la Pologne et ne veut pas d'un état satellite polonais, il confirme sa sphère d'influence sur les états baltes à l'exception de la Finlande - la Pologne avait disparu de la carte du monde Staline s'était imposé sur Hitler lors du partage, Hitler ne pouvant guère s'y opposer avec la France et l'Angleterre sur le front ouest - les avantages du pacte du diable pour le Reich: - Hitler peut se concentrer sur le front ouest - importations possibles par les ports russes de la mer Arctique, de la mer Noire et du Pacifique - facilités de ravitaillement et de réparations pour les navires allemands dans le port russe de Mourmansk - livraisons russes de matières premières (surtout de caoutchouc mais aussi blé, pétrole, etc) 19/ la drôle de guerre à l'ouest a) sur le front de l'ouest, c'est la "Sitzkrieg" par opposition à la Blitzkrieg en France c'était la drôle de guerre (phoney war = fausse guerre) - pas de combats sur terre, par contre sur mer l'action se précisait le torpillage de l'Athenia: les allemands nient qu'un de leurs sous-marins ait été impliqué et accusent les anglais d'avoir torpillé leur propre navire afin d'exciter les USA à entrer en guerre en fait, ce fut bien l'U30 (capitaine Lemp) qui coula l'Athenia par erreur - Hitler propose la paix il charge Mussolini de contacter la France et l'Angleterre pour de nouveaux pourparlers mais prépare en même temps son offensive sur le front ouest fixée une première fois le 12.11.1939 il s'agissait surtout de permettre à la France et à l'Angleterre de sauver la façe, mais en guise d'ouverture, Chamberlain donne cette fois une douche froide à Hitler >> p. 65 brillant exposé stratégique et militaire par Hitler pour l'offensive vers l'ouest mais l'armée allemande manque encore de matières premières et de munitions n.b. éloge plutôt flatteuse sur Hitler par l'auteur Shirer (citant la compréhension remarquable de la situation décrit par Hitler) entretemps la marine allemande activait ses opérations (à la base britannique de Scapa Flow en plein coeur de l'archipel des Orcades = Orkney islands, le cuirassé Royal Oak est torpillé et coulé le 13.10.1939 par l'U47) b) la conspiration de Zossen - les conspirateurs reprennent leur projet mais n'arrivent pas à formuler une action d'ensemble - le délai pour l'offensive à l'ouest sera repoussé 14x depuis octobre 1939 à mai 1940 deux évènements allaient influencer l'offensive 1/ l'attentat à la bombe contre Hitler au Bürgerbräukeller le 8.11.1939 l'attentat est mis sur le compte des services secrets anglais et en représaille sur l'ordre d'Himmler, le SS Schellenberg avec le sinistrement célèbre Naujocks sont chargés d'enlever 2 agents de service secret britannique en Hollande (ce sera la dernière fois qu'on entendra parler de Naujocks) 2/ les plans de l'offensive allemande découverts sur un avion de reconnaissance qui par erreur effectue un atterrissage de fortune en Belgique >> p. 80-85 les déclarations d'Hitler du 23.11.1939 à ses généraux: "je veux anéantir l'ennemi" c) la terreur nazie en Pologne - le plan de nettoyage l'armée dégage sa responsabilité tout en ne s'y opposant pas - la solution finale: l'extermination des juifs et de l'intelligentzia polonaise - Hans Frank est nommé gouverneur général et Seyss-Inquart devient son adjoint établissement du "Vernichtungslager" d'Auschwitz frictions entre les totalitaires - Mussolini ne se réjouit pas du tout des victoires d'Hitler et lui souhaite même d'y laisser des plumes! il ira même jusqu'à avertir la Belgique et la Hollande d'une offensive allemande imminente mais ces pays ne le croiront pas Mussolini était surtout inquiété par le pacte germano-russe >> p. 94 les dures négotiations économiques de l'Allemagne avec l'URSS >> p. 96 l'affaire du "Graf Spee" en Uruguay à noter que Shirer ne fait pas mention des crimes soviétiques effectués par Stalin à Kalin en Pologne 20/ la conquête du Danemark et de la Norvège - opération "Weserübung", seule acte d'agression allemande dans laquelle la marine joua un rôle décisif, celle-ci étant pratiquement bloquée par le dispositif anglais à travers l'étroite mer du Nord: des îles Shetland à la côte norvégienne par l'occupation de la Norvège, la marine allemande avait maintenant un accès directe à l'océan Atlantique une autre raison pour l'opération "Weserübung" était d'assurer l'approvisionnement en hiver du minerai de fer suédois via Narvik menacée par les alliés - un norvégien: Quisling, synonyme de traître, allait contribuer à cette opération >> p. 104 description de Vidkun Abraham Lauritz Quisling, fondateur du parti fasciste norvégien "union nationale" >> p. 109 l'incident du cargo allemand "Altmark" arraisonné par les anglais convaincra Hitler d'envahir la Norvège, le général Falkenhorst est chargé de cette opération après l'agression de l'URSS, la Finlande obtient le 12.3.1940 l'arrêt des hostilités en cédant une partie de son territoire - rencontre de Hitler avec Sumner Welles, sous-secrétaire d'état américain qui rencontre après coup Mussolini >> p. 123 étrange paradoxe: la loyauté constante d'Hitler envers Mussolini - les avertissements donnés au Danemark et à la Norvège ne sont pas pris au sérieux les anglais déclanchent l'opération "Wilfred" = minage des fjords norvégiens et une force alliée réussit à débarquer à Narvik juste après l'arrivée des troupes allemandes - le 9.4.1940 début de l'opération "Weserübung" le Danemark cède à l'ultimatum allemand et capitule sans combat mais la Norvège se met en défense n.b. le roi du Danemark (Christan X) était le frère du roi de Norvège (Haakon VII) - Narvik est occupé le 10.4. par le général Dietl, ainsi que Trondheim et Bergen mais les forts d'Oslo opposent une réelle résistance: deux croiseurs allemands sont coulés avant que l'aviation allemande prenne le contrôle de la ville et le roi de Norvège réussit à s'enfuir - la résistance norvégienne s'organise mais ne peut rien faire contre la Luftwaffe qui a la maîtrise des airs les troupes alliées débarquées à Narvik sont obligées de réembarquer avec le roi Haakon VII qui part en exil à Londres 21/ victoire à l'Ouest (opération jaune) - le 10.5.40 ultimatum à la Belgique et à la Hollande pour la pénétration des troupes allemandes afin de sauvegarder leur neutralité envers les alliés! - la France et l'Angleterre sont pris par surprise à Londres, le 10.5. Churchill succède à Chamberlain et deux jours plus tard, une armée anglo-française se déploie à l'est de Bruxelles, malheureusement pour elle, c'etait exactement selon le plan allemand - selon le général von Manstein, l'assaut allemand devait s'effectuer par les Ardennes via Sedan et prendre en ciseau les forces alliées dans le nord après une feinte de l'aile droite allemande sur la Belgique - l'offensive (sous le nom de code Dantzig) avec 7 divisions blindées, concentrées en un seul point appuyées par l'aviation est lancée par Hitler depuis son GQG de Felsennest près de Münstereifel la guerre de 6 semaines (10.5. au 25.6.40) n.b. à ce sujet voir aussi l'excellent livre de Benoist-Méchin: les 60 jours qui ébranlèrent l'occident - la Hollande est écrasée en 5 jours par la première offensive aéroportée de l'histoire et finalisée par le bombardement (erroné?) de Rotterdam - les divisions blindées via les Ardennes tombent sur les arrières des forces alliées d'une manière fulgurante >> p. 165 la prise du fort d'Eben-Emaël, soi-disant le plus impregnable d'Europe - et il n'y avait plus aucune armée française de réserve entre Sedan et Paris Hitler est toutefois inquiet de l'avance rapide des blindés qui ne rencontrent pratiquement pas de résistance et redoute une offensive française depuis le sud (n.b. mais puisqu'il n'y avait plus de réserves, difficile à croire même pour Churchill) le 20.5.40 les allemands atteignent Abbeville sur la Manche dans la Somme (au nord d'Amiens) et prennent au piège les armées alliées - curieusement les alliés ne réagissent pas par une offensive du nord au sud pour enfoncer le couloir allemand (peut'être à cause de la lenteur des communications alliées, Weygand remplaçant Gamelin et voulant se faire une idée de la situation) - mais première erreur du commandement allemand: les blindés sont stoppés devant Dunkerque ce qui permet aux troupes alliées de se regrouper dans le pourtour de Dunkerque a) la capitulation du roi Leopold III >> p. 170 le curieux comportement de Leopold III envers les alliés: capitulation sans condition le 27.5. et sans avertir ses alliés et le roi ne part pas en exil comme l'avait fait la reine de Hollande les avis sont partagés mais à la fin de guerre, Leopold III abdiquera en faveur de son fils, Baudoin Ier >> p. 173 les raisons de l'arrêt des blindés allemands: la Luftwaffe de Goering se déclarait parfaitement apte à liquider la poche de Dunkerque (peut'être pour rehausser le prestige de Goering, mais c'était sans compter avec la RAF) peut'être aussi une raison politique: Hitler voulait épargner le sol flamand qui sympathisait avec l'Allemange (?) et surtout éviter à l'Angleterre l'humiliation d'une sanglante défaite et une autre plus simple: jamais le commandement allemand aurait pu imaginer que les anglais puissent évacuer par voie maritime en si peu de temps quelques 300'000 soldats b) miracle à Dunkerque (opération dynamo) - 126'000 hommes furent évacués durant les 4 premiers jours, la Luftwaffe ne pouvant pas intervenir massivement à cause du mauvais temps finalement 338'226 soldats furent évacués 270'000 anglais et 60'000 français) >> p. 181 le discours de Churchill c) l'effondrement de la France - la seconde offensive de la Wehrmacht s'effectue sans grande résistance des armées françaises affaiblies et imprégnés de défaitisme (Weygand et Pétain voulaient déjà un armistice) - le 14.6. Paris est occupée sans combat par les troupes de Küchler - le 16.6. Reynaud est remplacé par Pétain qui demande aussitôt l'armistice - le 10.6. Mussolini avait déclaré la guerre à la France et l'attaquait dans le dos toutefois l'offensive italienne fut vite arrêtée démontrant ainsi la médiocrité de la puissance militaire italienne d) le second armistice de Compiègne >> p. 186 l'expression et le comportement d'Hitler vainqueur >> p. 188 les conditions de l'armistice sous la responsabilité du gouvernement Pétain avec Weygand et Laval, l'armistice est signé le 22.6.40 à 18.30 heures entre Léon Noël ambassadeur + le général Huntziger et Keitel, chef de l'Oberkommando de la Wehrmacht (OKW) en présence de Goering, Rader, Brauchitsch et Ribbentrop, Hitler ayant quitté la conférence peu après l'arrivée des français la France était vaincue, Hitler était au sommet de sa gloire l'Angleterre restait le seul adversaire e) manoeuvres pour la paix - à ce moment, Hitler croyait vraiment que les anglais allaient accepter une paix séparée et il s'efforce aussi de convaincre les USA à influencer l'Angleterre à ce propos >> p. 195 les tractations avec l'Amérique, Charles Lindbergh reçoit la croix de l'aigle allemand - Hitler prétend qu'il ne veut pas l'écrasement de l'empire britannique qui ne profiterait qu'au Japon et aux USA >> p. 16.7.0 premier projet pour l'opération "otarie" - le 19.7. dernier grand discours d'Hitler pour un accord de paix avec l'Angleterre mais Churchill refuse tout compromis; toutefois Hitler avait atteint son objectif: essayer de rendre l'Angleterre responsable de la continuation de la guerre - les allemands sont toutefois maintenant confrontés à un problème: si ils sont rompus à la guerre sur terre, ils ont une ignorance quasi totale de la guerre sur mer (aucun porte-avion = condition indispensable, tout comme la marine italienne d'ailleurs) et l'obstacle du Pas-de-Calais leur est presque insurmontable et aucun plan d'invasion n'avait été préparé jusqu'alors par le commandement allemand n.b. selon l'amiral Raeder, il n'y avait qu'une façon d'abattre l'Angleterre: s'emparer des voies de communication de l'empire en s'emparant de Gibraltar et surtout de l'Egypte par l'Afrique du Nord mais cela demandait une vue stratégique plus étendue ce que Hitler ne possédait pas 22/ opération Otarie toutefois un plan fut mis sur pied pour envahir malgré tout directement l'Angleterre n.b. si l'Angleterre n'avait pas été une île, les forces blindés allemandes auraient balayé l'armée anglaise en peu de temps car celle-ci était alors pratiquement désarmée - premier objectif des allemands: neutraliser la RAF et s'assurer ainsi la maîtrise des airs toutefois la flotte anglaise était supérieure et les allemands n'avait pas de flotte correspondante suffisante pour une invasion >> p. 208 le plan d'invasion allemand - le 7.9. premier grand bombardement de Londres et deuxième erreur d'Hitler qui continue les bombardements sur Londres au lieu de continuer la stratégie de destruction de la RAF par contre, les bombardiers anglais concentrent leurs efforts sur les différents moyens de transport allemands dans les ports français et le 12.10 l'opération "otarie" sera remise au printemps 1941 la bataille d'Angleterre la Luftwaffe disposait alors de 3 grandes flottes aérienne: - Luftflotte I, Kesselring, opérant depuis la Hollande et le nord de la France - Luftflotte II, Sperrle, opérant du nord-ouest de la France - Luftflotte III, Stumpff, opérant du Danemark et de la NoOrvège au total env. 1000 chasseurs et 1300 bombardiers allemands contre 700-800 chasseurs anglais - première opération: contre la marine anglaise dans la Manche - deuxième opération: contre les radars et aéroports anglais dans le sud de l'Angleterre grâce toutefois à leurs stations-radar bien perfectionnés et leur "ground control" (que les allemands ignoraient quelque peu l'importance), la RAF est à même de se prévenir contre les assauts allemands et infligent des pertes sévères à la Luftwaffe (les stukas sont retirés des opérations et la Luftflotte III n'est plus mise à contribution) mais du 24.8. au 6.9 les raids allemands s'intensifient et les anglais sont prêts à perdre la partie c'est alors que Hitler change ses plans et commencent à bombarder Londres principalement afin de démoraliser la population anglaise >> p. 226/227 les raisons du changement de plan (suite à quelques bombardements anglais sur Berlin) - le 15.9. grand bombardement de jour sur Londres durant lequel les allemands subissent de lourdes pertes par une RAF qui avait pu se réorganiser la LUftwaffe ne devait plus jamais se relever complètement de ses combats dans le ciel de l'Angleterre Hitler avait été arrêté pour la première fois - le discours de Churchill: "jamais dans le domaine des conflits humains, tant d'hommes n'ont dû autant à si peu d'entre eux" - si l'invasion avait réussi: >> p. 233 le dossier de Franz Six qui aurait été le gouverneur de l'Angleterre en tant que Reichssicherheitshauptamt)et avec la liste spéciale noire de recherches d'éminents anglais et étrangers à abattre >> p. 236-244 le complot nazi en Espagne pour s'assurer les services du duc et la duchesse de Windsor (quelque peu pro-allemands) mais cela n'aura pas lieu et le couple s'embarque pour les Bahamas le 1.8.1940 23/ l'invasion de la Russie - tout en félicitant Hitler pour ses succès à l'ouest, Staline met la main sur les petits états baltes le lendemain de la capitulation française, Staline revendique aussi la Bessarabie et la Bukovine orientale à la Roumanie et pour préserver ses sources de pétrole en Roumanie, Hitler cède à Staline mais Hitler n'oubliera pas les agissements de Staline et le 31.7.1940 Hitler révèle à ses généraux son plan d'invasion de l'URSS pour briser l'Angleterre et la laisser seule sur le continent, Hitler déclare que l'URSS doit être écrasée - Molotov à Berlin le 12.11.1940 >> p. 254 discussions refroidies avec Molotov concernant - l'intervention allemande en Roumanie - l'accord germano-finlandais - et le pacte tripartie entre l'Allemagne, l'Italie et le Japon Molotov tient rigueur à Hitler de ces évènements Molotov demande aussi des informations supplémentaires quant à l'ordre nouveau prêché par Hitler en Europe en outre, il révèle l'intention soviétique d'annexer la Finlande, Hitler refuse catégoriquement et quand Ribbentrop fait allusion au soutien de la Russie pour le démembrement de l'empire britannique (accès soviétique à l'océan indien), Molotov lui répond sèchement qu'il faut d'abord arrêter les bombardementes anglais sur Berlin (raid anglais lors de sa visite) >> p. 265 les exigences soviétiques pour adhérer au pacte tripartite cynique maître-chanteur, Hitler trouvait en Staline un adversaire de même calibre - l'opération "Barberousse" prend forme le 18.12.1940 a) six mois de déboires pour Hitler - les faiblesses de Mussolini, en Libye et en Albanie, perturbent les plans de Hitler concernant l'URSS mais son inaptitude à concevoir une stratégie d'envergure intercontinentale allait aussi le déstabiliser Raeder explique sa politique méditerranéenne à Hitler: - prise de Gibraltar et des îles Canaries et surtout que du canal de Suez Raeder prévoit déjà un débarquement allié en Afrique de Nord française et veut prévenir Hitler mais celui-ci ne lui prête pas trop attention les plans stratégiques envisagés par Raeder: - opération "Félix": Gibraltar et les îles Canaries, bloquant ainsi l'accès de la Méditerranée occidentale aux anglais - opération "Isabelle": occupation du Portugal et des Açores - opération "Tournesol": aide à l'Italie en Tripolitaine - opération violette des alpes: aide à l'Italie en Albanie - opération Attila: occupation de la zone libre française n.b. les vocables de couverture des opérations allemandes sont inépuisables, mais celles des anglais ne leur cèdent en rien - entretiens avec Franco, Pétain et Mussolini concernant les futurs objectifs >> p. 272 les difficiles discussions avec Franco - le 28.10.1940 l'Italie avait attaqué la Grèce et suite à la déconfiture italienne, Hitler s'est vu obligé de soutenir son allié en lançand l'opération "Marita" il y avait des accords avec la Bulgarie et la Yougoslavie mais suite à un coup d'état militaire anti-nazi en Yougoslavie, Hitler intervient dans les balkans et l'opération contre l'URSS se retrouve retardée d'un bon mois le 6.4.1941 invasion de la Yougoslavie (opération châtiments), en 20 jours les balkans étaient occupés y compris la Crète en mai 1941 et Hitler envoie début 1941 une division blindée en Libye sous le commandement de Rommel toutes les cartes de succès en Méditerranée étaient maintenant dans les mains d'Hitler mais celui-ci n'avait en tête que son invasion de l'URSS opération "terreur" dans l'Europe occupé >> p. 291 l'ordre de guerre (directive commissar d'Hitler) comportant une liquidation complète des soviets Himmler reçoit le pouvoir absolu pour l'administration politique tandis que l'exploitation économique est confiée à Goering b) la fugue de Rudolf Hess (le Vize-Führer) - le 10.5.1941, Rudolf Hess s'était envolé pour l'Ecosse au château du duc de Hamilton dans l'espoir illusoire d'y négocier la paix mais sans la participation de Churchill >> p. 300 les raisons du geste de Hess frustration, jalousie ou probablement coup de folie c) tourmente sur le Kremlin - malgré quelques incidents sur la frontière polono-russe, Staline ne croit pas à une offensive allemande - et malgré aussi les avertissements de Roosevelt et même de Churchill, Staline ne veut toujours pas y croire mais le 21.6.1941 von Schulenburg, ambassadeur allemand à Moscou apporte l'ultimatum d'Hitler à Molotov >> p. 314 le message d'Hitler informant Mussolini 24/ le vent tourne - en automne 41, l'armée du cenre de von Bock réussit une perçée de 720 km jusqu'à Smolensk au nord, l'armée de von Leeb avance vers Leningrad et au sud von Rundstedt pousse vers Kiev en tout 76 divisions d'infanterie et 26 divisions blindés mais la résistance russe s'organise progressivement et le haut-commandement allemand se rend compte qu'il a bien sous-estimé la puissance militaire russe, notamment les chars russes T34 qui surprennent les allemands qui ne disposent plus de couverture aérienne suffisante en outre, la politique de terreur menée par Hitler rendait tout soulèvement contre Staline illusoire autre erreur allemande, au lieu de profiter de la poussée vers Moscou, Hitler décide subitement de se rabattre sur le nord et le sud pour encercler les armées ennemies a) la marche sur Moscou - opération "Typhon" le 20.10.1941, Guderian arrive à 60 km de Moscou mais la "Rasputitza" (saison de boue) s'installe le 21.11. Rundstedt atteint Rostov mais le 26.11. une offensive soviétique le rejette 80 km en arrière à la fin de l'offensive 1941, 23% des effectifs allemands avaient été déjà mis hors combat Rundstedt est remplacé par Reichenau alors que Guderian dans son offensive contre Moscou est surpris par la neige et le froid (-23° le 12.11.) et sans équipement d'hiver pour ses hommes! Guderian ordonne la retraite générale et seule la bravoure du soldat allemand et l'obstination d'Hitler évitera le débâcle de l'armée allemande mais le mythe de la puissance supérieure germanique est brisé - Hitler réagit en destituant la plupart de ses généraux: Brauchitsch (Hitler prend lui-même contrôle de l'armée), von Rundstedt remplacé par Reichenau, von Bock remplacé par von Kluge et même Guderian, Hoepner et von Sponeck, les brillants stratèges n'y échappent pas >> p. 334 Hitler ira même plus loin: le 26.4.1942, il se confère un pouvoir absolu de vie ou de mort sur n'importe quel citoyen allemand 25/ l'heure des Etats-Unis - une autre erreur "colossale" d'Hitler fut d'être incapable de juger correctement la puissance militaire des USA avec le soutien du Japon, Hitler prévoyait qu'il pouvait empêcher l'Amérique de se lancer dans le conflit européen à cet effet, Ribbentrop s'efforce de provoquer l'entrée en guerre du Japon contre l'Angleterre >> p. 340 la collaboration avec le Japon - le 26.3.1941 arrivée de Yosuke Matsuoka, ministre des affaires étrangères, à Berlin Hitler l'assure du soutien allemand en cas de conflit armée entre le Japon et les USA - le 13.4. sur son chemin de retour via Moscou, Matsuoka signe un pacte de non-agression avec l'URSS, pacte que le Japon respectera jusqu'à la fin entretemps, Hitler ordonne à la marine allemande de ne pas attaquer les navires américains dans l'Atlantique afin de ne pas provoquer prématurément les USA vant l'achèvement de la campagne de Russie le 9.7. les USA occupent l'Islande, Hitler proteste mais ne réagit pas (n.b. que pouvait-il faire d'autre?) - contrairement aux voeux d'Hitler, les plans des japonais sont de neutraliser la flotte américaine du Pacifique avant d'entrer en guerre contre les possessions britanniques (Indes et Singapour) et hollandaises (Indonésie) toutefois certains japonais tel que Nomura, ambassadeut japonais à Washington, cherchaient à conclure une entente avec les USA mais les négotiations sont interrompues lors de l'invasion japonaise en Indochine française entretemps le parti de la guerre conduit par Hideki Tojo prend le pouvoir à Tokyo, malgré cela le Japon refuse toujours d'entrer en guerre contre l'URSS et se concentre sur une offensive dans le sud-est asiatique >> p. 352 "magic" le cerveau électronique américain permettant de déchiffrer les messages japonais entre Tokyo et son ambassade à Washington a) l'attaque contre Pearl Harbour - le 1.12. Hiroshi Oshima, ambassadeur à Berlin, demande officiellement au Reich de signer le traité d'assistance contre les USA alors qu'une escadre de porte-avions japonais était déjà en route pour Pearl Harbour b) Hitler déclare la guerre aux USA - l'attaque japonaise le 7.12.1941 à 7.30 heures prend par surprise autant Berlin que Washington n.b. toutefois Roosevelt aurait cherché une provocation pour pouvoir déclarer la guerre au Japon - Hitler déclare la guerre aux USA le 10.12.1941 ce que Roosevelt prévoyait mais il ne voulait pas être rendu responsable lui-même d'une guerre sur deux fronts en déclarant lui-même la guerre toutefois ses provocations dans l'Atlantique allaient dans ce sens >> p. 366/367 le 11.12.1941 discours d'Hitler au Reichstag: - sur la germanophobie américaine - critique de Rossevelt, homme riche et favorisé soutenu par les juifs (faisant partie des 10'000) alors que lui Hitler était venu de rien et avait redressé l'Allemagne - critique du "new deal" et de la politique de Roosevelt - rejet de la responsabilité de la guerre sur Roosevelt! - toutefois l'offensive sur Pearl Harbour avait maintenant unifié la nation américaine autour de Roosevelt et surtout Hitler voyait se coaliser contre lui les trois plus grandes puissances industrielles du monde (USA, Angleterre et URSS) dans un combat où la force militaire dépendait dans une large mesure du potentiel économique - le 10.12.1941 les japonais coulent les deux puissants cuirassés "Prince of Wales" et "Repulse", une défaite humiliante pour l'Angleterre et un coup grave porté à Churchill 26/ le grand tournant: El Alamein et Stalingrad - les conspirateurs réapparaissent mais la publication de la charte de l'Atlantique (par Roosevelt et Churchill) dans lequel le point VIII mentionnait que l'Allemagne devrait être désarmée à la fin des hostilités et qu'il n'y aurait pas de paix séparée détruisait la possibilité même pour une nouvelle Allemagne d'obtenir une paix équitable - nouveau projet d'attentat mais rendu plus difficile car le Führer était maintenant protégé par une garde SS rapprochée et changeait souvent ses déplacements a) les dernières grandes offensives allemandes - à fin mars 1942, le front russe se stabilise mais des 162 divisions allemandes, il n'en reste plus que 8 en état de combattre, il ne reste plus que 140 chars en état de marche dans les 16 divisions blindées (!!) Hitler concentre sa nouvelle offensive en deux objectifs: - sur le sud de la Russie (champs de pétrole du Caucase) - sur Stalingrad (centre de communication et verrou de la Volga) >> p. 379 le comportement et le caractère de Goering - les alliés du Reich (Roumanie, Italie, Hongrie) sont priés de fournir des divisions de soutien sur le front russe - entretemps Rommel atteint El Alamein le 21.6.1942 une invasion de l'Egypte donnerait à l'Afrika Korps la possibilité de rejoindre les troupes allemandes au Caucase via le Moyen Orient malheureusement pour Hitler, celui-ci veut faire tout en même temps et néglige d'envoyer des renforts à Rommel pour exploiter à fond son succès en outre, l'île de Malte, bastion britannique en Méditerranée, fait des ravages parmi les convois de ravitaillement vers la Tripolitaine - à fin mars, les nouveaux plans d'Hitler - "Aïda" offensive contre l'Egypte - "Hercule" prise de Malte par des troupes aéroportées mais Hercule sera différé par suite de la reprise des opérations sur le front russe >>> p. 387 le GQG d'Hitler "werewolf" (loup-garou) près de Vinniza (Ukraine) - dans l'Atlantique en été 1942, les pertes des convois alliés sont de 700'000 tonnes par mois et le 11.12.1942 les croiseurs "Scharnhorst", "Gneisenau" et "Prinz Eugen" réussissaient de quitter Brest à travers la Manche (à la barbe des anglais) pour renforcer la défense norvégienne un haut fait d'arme allemand! - le 8.8.1941 les allemands s'emparent des puits de pétrole de Maïkop (détruits par les russes) le drapeau nazi flotte sur l'Elbrouz (Shirer met cet exploit sur le compte d'Hitler mais en fait Hitler désapprouva cet exploit) n.b. à la recherche de sources de carburants stables, la Wehrmacht pousse ses conquêtes vers les champs pétroliers de Bakou au bord de la mer Caspienne et, lors de la bataille du Caucase, occupe brièvement la montagne avec un contingent alpin d'environ 10 000 hommes au milieu de l'année 1942, dans l'espoir de franchir la chaîne du Caucase pour poursuivre sa route vers le sud-est selon certains témoignages, lorsque Hitler apprend la nouvelle qu'un détachement de montagne de la division Edelweiss a été envoyé escalader le sommet de l'Elbrouz afin d'y planter le drapeau nazi, il entre dans une crise de colère, qualifiant la réalisation d' "acrobatie", et menace de la cour martiale le général commandant la division en janvier 1943, les combats entre l'Armée rouge et la Wehrmacht se soldent par le retrait des troupes allemandes au prix de nombreuses victimes dans les deux camps - la VIème armée atteint la Volga mais en dépit de ses succès, la Wehrmacht ne dispose plus des hommes, des armes, des avions et des transports nécessaires pour faire façe à ces distances - malgré tout la VIème armée de Paulus réussit à s'emparer de Stalingrad mais son flanc nord composé d'éléments roumains mal équipés est très faible et dangereusement exposé Hitler sous-estimait toujours les ressources soviétiques - Halder, chef de l'état-major général et quelque peu historien de la guerre est destitué le 9.9.1942 (Jodl s'y opposera sans succès) et remplacé par Zeitzler b) le débarquement anglo-américain en Afrique du Nord (opération Torch) - le 23.10.1942 Rommel est battu à El Alamein par sir Bernard Montgomery (chef de la VIIIème armée) et sir Harold Alexander (commandant en chef au Moyen Orient) >> p. 391 le message d'Hitler à Rommel - le 8.11.1942 les anglo-américains débarquent au Maroc et Algérie Hitler déclanche l'opération "Anton" = l'occupation totale de la France et l'opération "Lila" = prise de Toulon pour essayer de s'emparer de la flotte française opération qui échouera - résistance française par Darlan et Laval sous ordre de Pétain le 27.11. occupation de la Tunisie par les allemands qui comprendra environ 250'000 hommes n.b. si une partie de ces troupes et de l'armement avait été en son temps livré à Rommel, la prise de l'Egypte aurait été très possible c) le désastre de Stalingrad - le 19.11.1942 début de la contre-offensive soviétique sur les flancs de Stalingrad, Paulus veut faire retraite mais Hitler ordonne de tenir Stalingrad à tout prix le 22.11. les soviétiques encerclent complètement la VIème armée retranchée à Stalingrad opération "tempête" ordonnée par Hitler à von Manstein pour briser l'encerclement mais celle-ci échoue à 50 km de Stalingrad les russes offrent début décembre une capitulation honorable qui est refusée par Hitler le 2.2.1943 les troupes de Stalingrad sont anéanties ce sera le moment fatidique de la seconde guerre mondiale cinquième livre: le commencement de la fin 27/ l'ordre nouveau nazi - juifs et slaves ne sont que des êtres inférieurs (Untermenschen) il est prévu de raser Leningrad, Moscou et Varsovie >> p. 410 le discours de Himmler (l'homme le plus puissant d'Allemagne après Hitler) - pour ces "Untermenschen" l'éducation doit être restreinte au strict minimum, et deux directives avaient surtout poussé les populations de l'est à se retourner contre les allemands: - le traitement barbare des prisonniers de guerre - les procédés d'enrôlement des hommes et femmes pour le travail la doctrine allemande: dominer, adminstrer, exploiter a) les nazis mettent l'Europe à sac (pillage) - l'or des banque d'état - les indemnités d'occupation (env. 26 milliards de $) - les réquisitions en espèces (aliments, acier, etc) - les trésors artistiques (en partie pour les musées d'Hitler et la collection de Goering) b) le travail forcé - en septembre 1944, on estimait à 7,5 mio, le nombre de civils étrangers travaillant pour le IIIème Reich + 2 mio de prisonniers de guere (au mépris des conventions de la Haye) - Fritz Sauckel dirigeait le service de travail obligatoire c) les prisonniers de guerre >> p. 429 les massacres de prisonniers russes organisés par le dr Otto Ohlendorf, un des principaux executeurs SS >> p. 430 les propositions de Keitel pour marquer au fer les prisonniers russes (!!) (remarque non confirmée) >> p. 431 les massacres d'aviateurs alliés qui bombardaient l'Allemagne (mais généralement pas appliqués) d) la terreur nazie dans les pays conquis - les exécutions d'otages (100 otages fusillés pour un allemand abattu) ordonnées par Hitler et certains de ses généraux tel von Stuelpnagel, commandant en chef pour la France (qui fit partie de la conspiration contre Hitler en 1944) - le "Nacht und Nebel" Erlass = arrestation et disparition (l'exécution sans information à leurs proches des personnes représentant un danger pour la sécurité du Reich) - l'action "Foin" = enlèvement de jeunes gens par la force pour l'effort de guerre allemand - les "Einsatzgruppen" = groupes d'action spéciaux ou pelotons d'extermination dans les pays conquis - les exécutions en masse de juifs (par fusillade) e) la solution définitive (Endlösung) - l'inventaire des juifs en Europe (au total 11 mio dont 250'000 en Allemagne, 5 mio en Russie, 3 mio en Ukraine, 2,25 mio en Pologne, 750'000 en France et on avait même fait la liste des juifs en Angleterre: 350'000) - deux méthodes d'extermination: par les Einsatzgruppen et les camps d'extermination f) les camps d'extermination - 30 principaux camps, chaque camp ayant son "Totenbuch" (registre des décès) - les principaux camps d'extermination (Vernichtungslager): Treblinka, Belzec, Sibibor, Chelmno et le plus grand Auschwitz dont le chef était Rudolf Hoess (tous situés en Pologne) >> p. 449 les trajets aux chambres à gaz souvent accompagnés d'un ensemble musical! >> p. 451 les commandes commerciales pour les fours crématoires (avec la complicité de compagnies industrielles allemandes) g) le ghetto de Varsovie (printemps 1943) - l'action menée par le SS Juergen Stroop ordonnée par Hitler pour la liquidation du ghetto de Varsovie peuplé alors d'env. 400'000 juifs >> p. 458-459 l'héroïque résistance des derniers juifs au ghetto comme relatée dans le roman de John Hersey "la muraille" des 11 mio de juifs, env. 6 mio furent exterminés par les nazis h) les expériences médicales - certaines méthodes furent effectuées par pure sadisme (le procès des médecins nazis en 1948) >> p. 464 la réponse d'un exécuteur (le capitaine SS Josef Kramer) dit "la bête de Belsen" lors de son procès "je n'éprouvais rien parce que l'on en m'avait donné l'ordre, c'est ainsi que l'on m'avait formé" >> p. 465/466 l'affaire des cadavres de Strasbourg (conservés dans l'alcool) >> p. 466 la collection de peau humaine par Ilse Koch, surnommée "la chienne de Buchenwald" - le commerce des peaux tatoués - lres recherches médicales (principalement effectuées par le dr Sigmund Rascher) sur l'effet des hautes pressions stratosphériques, les expériences de refroidissement (menées dans l'eau et à l'air) ainsi que le réchauffement des victimes (parfois par chaleur féminine) le pire était que la plupart des bourreaux tenaient un journal méticuleux à ce sujet! ij) la mort de Heydrich - Heydrich, chef de la SD, no 2 des SS après Himmler, surnommé Heydrich le bourreau, devenu protecteur de Bohème et de Moravie, est assassiné par la résistance tchèque le 29.5.1942 à Prague en représailles des otages sont exécutés, mais surtout ce sera le massacre du petit village de Lidice près de Prague le 9.6.1942 par le SS Max Rostock >> p. 477 l'histoire similaire du village d'Oradour-sur-Glâne 28/ la chute de Mussolini - en 1943, pour la première fois, l'Axe se trouve sur la défensive, notamment pour l'Italie, menacée maintenant directement par les forces alliées d'Afrique du Nord après la défaite en Tunisie, des troubles éclatent en Italie après des bombardements par les alliés - entrevue Hitler/Mussolini à Salzburg le 7.4.1943 - le 10.7.43 débarquement des alliés en Sicile les chefs fascistes italiens menés par Dino Grandi, Giuseppe Bottai et Ciano (gendre du Duce) demandent la convocation du Grand Conseil Fasciste le 24.7. Mussolini est l'objet de violentes critiques, les chefs fascistes demandent que le commandement de l'armée passe au roi le 25.7. Mussolini est arrêté le peuple italien, plus civilisé et plus sophistiqué (n.b. on devrait dire moins disciplinée et plus émotionnel) ne suivait pas l'exemple du peuple allemand le même jour, le maréchal Badoglio forme un gouvernement provisoire anti-fasciste - Hitler est pris au dépourvu mais réagit vite en ordonnant au groupe d'armée B d'occuper Rome puis tout le territoire italien entretemps Doenitz avait succédé à Raeder comme chef de la marine allemande le 27.7. déclanchement par Hitler des plans: - Eiche: libération de Mussolini - Student: occupation de Rome et rétablissement de Mussolini au pouvoir - Schwarz: occupation de toute l'Italie - Achse: capture ou destruction de la flotte italienne - le 3.9. les alliées débarquent en Italie du sud et le gouvernement Badoglio demande un armistice les divisions allemandes étaient alors isolées en Italie si les alliés étaient intervenus rapidement et énergiquement (et ils auraient pu le faire!) l'Italie aurait probablement été délivrée une année plus tôt - le 8.9. les forces italiennes sont désarmées par les allemands qui établissent une ligne défensive au sud de Rome dans les Apennins sous la direction des généraux Kesselring et Westphal toutefois la flotte italienne, tout comme le roi et Badoglio, réussissent à prendre le large et à se réfugier à Malte - le 13.9. Mussolini est délivré de sa prison du Gran Sasso par un commando aéroporté dirigé par Otto Skorzeny - c'est toutefois un Mussolini abattu qui rencontre Hitler à Vienne quelques jours plus tard poussé par Hitler, Mussolini proclame le 15.9. la nouvelle république sociale italienne mais Mussolini était devenu le pantin d'Hitler et découragé, passera la plupart de son temps près du lac de Garde avec sa maîtresse Clara Petacci le 11.1.1944 son gendre Ciano est exécuté à la prison de Verone - le 5.7.1943 début de l'opération "citadelle" avec la bataille de chars de Koursk mais une furieuse contre-offensive soviétique contraint les forces allemandes à reculer le 23.8. les villes de Kharkov et de Smolensk sont reprises par les soviétiques, 6.11. chute de Kiev - de plus Hitler subit deux autres graves échecs: a) défaite de la bataille de l'Atlantique grâce aux porte-avions alliés et l'équipement sonar de leurs bâtiments de surface qui permet de repérer à l'avance les sous-marins allemands b) intensification des bombardemenets alliés sur l'Allemagne (les anglais de nuit et les américains de jour) les effets psychologiques des raids aériens alliés commencent à saper le moral de la population allemande - contre tout attente, Hitler croit toutefois encore à une alliance avec les anglo-américains pour repousser le danger bolchévique - les conspirateurs essaient toujours d'éliminer Hitler, mais ils sont peu pressés et manquent d'organisation - mai 1943 inauguration des "Vergeltungswaffen" (V1 et V2) 29/ l'invasion de l'Europe Occidentale et l'attentat contre Hitler - les conspirateurs se rassemblent à nouveau autour du général Beck, mais plusieurs généraux hésitent encore >> p. 504 le cercle Kreisau (un cercle de philosophes mais pas d'hommes d'action) opposé au cercle Beck-Goerdeler-Hassell qui lui cherche bien à éliminer Hitler tout en cherchant à établir des relations avec les alliés soit via Stockholm soit via la Suisse de Berne (par le canal d'Allan Dulles qui dirigeait en Suisse le bureau des services stratégiques, le futur OSS) - opération Flash (conspiration) - prévu pour mars 1943, il s'agissait d'éliminer Hitler lors de l'un de ses déplacements sur le front de l'est échec du plan de Schlabrendorff >> p. 510 le képi d'Hitler doublé de plaques d'acier >> p. 512 les méthodes d'Hitler pour assurer sa sécurité >> p. 513 soulèvement des étudiants de Munich (mouvement de la rose blanche, brutalement réprimé et jugé par Roland Freisler) - rivalité entre l'Abwehr (Canaris) et le Reichssicherheitsamt RSHA (Himmler) le 5.4.1943 arrestation de Bonhoeffer et du colonel Oster, assistant de Canaris qui sera lui-même démis de ses fonctions le 18.2.1944 la Wehrmacht sera alors privé d'un service d'espionnage et de contre-espionnage >> p. 516/517 les affaires Solf et Vermehren (le cercle du thé de Frau Solf) - le 26.11.1943 première tentative de complot par Klaus Schenk, comte de Stauffenberg qui allait devenir le chef des conspirateurs >> p. 520 description de Stauffenberg avec son handicap physique: perte de l'oeil gauche, de la main droite et de deux doigts de la main gauche) - au début de 1944, Rommel commence à s'intéresser au mouvement des conspirateurs tout comme les généraux von Falkenhausen, gouverneur militaire de la Belgique, de von Stuelpnagel, gouverneur militaire de la France et de Hans Speidel, assistant de Rommel (ce fut le seul qui survécut pour devenir plus tard en 1951 chef de l'OTAN) - Rommel propose de ne pas tuer Hitler (qui deviendrait un martyr) mais de l'arrêter et le faire passer en jugement >> p. 526 les conditions imaginaires requises par les conspirateurs pour un armistice avec les alliés en cas d'élimination d'Hitler - le 24.1.1943 rencontre de Casablanca entre Churchill et Roosevelt qui conclua sur une reddition inconditionnelle de l'Allemagne - au printemps 1944, début de l'opération "Walkyrie" par les conspirateurs cette opération devait se dérouler en 24 heures après l'élimination d'Hitler afin d'éviter une guerre civile le but était de prendre possession de Berlin avec l'appui du -général Fromm, chef de l'armée d'intérieur (Volkssturm) - de von Helldorf, chef des forces de police à Berlin et - de von Hase, commandant militaire à Berlin - le 6.6.1944 l'opération Overlord se déclanche les allemands sont véritablement pris par surprise n'ayant pas prévu d'offensive avant une quinzaine de jours (à cause du mauvais temps) et croyant que le débarquement se ferait dans le Pas de Calais (seul Hitler avait pressenti le lieu de débarquement en Normandie) >> p. 533 les manoeuvres de diversion des alliés >> p. 534 l'ordre stupide d'Hitler - l'armée de terre s'était laissée surprendre, la Luftwaffe avait été chassée du ciel et la marine de la mer le 17.6.1944 entrevue dans le blockhaus de Soissons entre Hitler, Rundstedt et Rommel le 20.6. début de l'offensive soviétique qui privait le front de l'ouest d'importants renforts - Rundstedt ayant souhaité entamer des négotiations avec les alliés est limogé et remplacé par von Kluge le 17.7. Rommel est gravement blessé à Livarot sur une route de Normandie 30/ la conspiraton de la 11ème heure >> p. 540 l'affaire du groupe "rote Kapelle" dirigé par Harold Schulze-Boysen (espionnage pour le compte des soviétiques) n.b. mais Shirer ne mentionne pas les groupes Viking et Lucy qui informaient la Suisse de toutes les opérations de l'OKW - l'attentat du 20.7.1944 - celui-ci est rendu plus compliqué par le fait que les conspirateurs veulent éliminer Hitler ensemble avec Goering et Himmler l'occasion ne s'y prêtant plus, Stauffenberg décide de procéder à l'attentat contre Hitler le 15.7. à Rastenburg mais celui-ci échoue à ce moment, la Gestapo est prête à démasquer la plupart des conspirateurs von Stuelpnagel est démis de ses fonctions et Goerdeler prend la fuite - un nouvel attentat est fixé pour le 20.7.1944 à la Wolfsschanze - la serviette contenant la bombe arrrangée pour exploser dans les 10 minutes est déplacée incidentellement par un officier d'Hitler et posée derrière le socle en bois de la table de conférence la bombe explose à 12.42, Stauffenberg réussit à s'envoler pour Berlin peu après où il arrive à 15.45 heures mais rien n'avait été fait, le message de Fellgiebel, chef des transmissions, n'ayant pas été assez clair l'explosion cause la mort de plusieurs officiers mais Hitler s'en sort indemne (sauf pour quelques blessures superficielles) il put même recevoir le Duce arrivé en train vers 16.00 heures! l'action des conspirateurs traîne en longueur et une de leurs erreurs est de ne pas avoir occupé de suite le contre de communications de Berlin quelques heures plus tard, le Führer se manifeste à la radio et pratiquement tous les conspirateurs seront arrêtés ou exécutés (tel Stauffenberg fusillé par le général Fromm) >> p. 565 à 569 la tentative d'arrestation de Goebbels par le colonel Remer qui entendant son Führer lui parler au téléphone suspend son action et se retourne contre les conspirateurs à noter: la présence d'esprit et la décision rapide de Goebbels qui ne se laisse pas impressionner la négligence et l'hésitation des conjurés avaient échoué contre la fermeté d'action de Hitler et de ses fidèles le 20.7.1944 à minuit la rebellion était étouffée >> p. 574 le discours du Führer à la nation à 1.00 heure du matin vengeance sanglante >> p. 575 les ordre impitoyables d'Hitler pour les sentences et les executions >> p. 577 le film sur l'exécution cruelle des 8 condamnés à mort dont Hoepner, Witzleben, Stieff et von Hase en tout, il y eut env. 7000 arrestations et 5000 exécutions dont Fromm (qui avait lui-même ordonné l'exécution de Stauffenberg) ainsi que Canaris et son assistant Oster (seul Speidel survécut) sur le front ouest, von Stuelpnagel connaîtra une fin horrible (pendu à un crochet de boucherie après qu'une tentative de suicide échoue et le rendit aveugle) von Kluge est remplacé par Model et se donnera la mort >> p. 583 la lettre d'adieu de von Kluge à Hitler puis vint aussi le tour de Rommel qui acceptera de se suicider pour épargner sa famille >> p. 586 le télégramme d'Hitler à Frau Rommel - le corps des hauts généraux allemands en restera déshonoré même pour von Rudstedt et Guderian qui accepteront de présider une cour martiale chargée de dégrader les officiers accusés de complicité ceux-ci seront jugés par un tribunal militaire alors que la plupart passent devant le "Volksgericht" présidé par Roland Freisler, un nazi fanatique (qui sera tué début 1945 lors d'un bombardement allié) l'humiliation de l'armée était complète et par un phénomène d'hypnotisme qui défie tout explication, du moins pour un étranger, Hitler conserva jusqu'à la fin la fidélité et la confiance de ce peuple remarquable (c'est l'auteur qui le mentionne); les allemands le suivirent comme des moutons, mais aussi avec une foi touchante et en enthousiasme qui les élevaient au-dessus du troupeau animal jusque dans le précipice où s'engouffra la nation livre sixième, la chute du IIIème Reich 31/ la conquête de l'Allemagne - en août 44, l'Allemagne est directement menacée sur ses frontières les troupes soviétiques dépassent la Vistule bloquant 50 divisions allemandes en Courlande (nord de la Baltique, Lettonie) et aboutissent dans le sud à l'occupation de le Roumanie la Finlande et la Bulgarie cessent les hostilités - à l'ouest Paris est libérée sans destruction grâce au général Choltitz tandis que Montgomery arrive le 5.9. à Anvers qui deviendra le principal port de débarquement pour les alliés (mais au début l'offensive de Montgomery échouera pour s'emparer des forts allemands qui défendent Anvers et il faudra du temps pour les neutraliser) n.b. Shirer ne le mentionne pas et semble avoir beaucoup de sympathie mal placé pour Montgomery >> p. 594 louange de Montgomery le général Hodges s'empare de Namur et de Liège tandis que plus au sud Patton atteint Metz et fait sa jonction à Belfort avec le général Patch qui avait remonté la vallée du Rhône avec une armée française commandée par De Lattre (alors que la 2ème division blindée de Leclerc combattait sous les ordres de Bradley au nord) - l'Allemagne mobilise ses dernières réserves: les jeunes de 15 à 18 ans ainsi que les hommes de 50 à 60 ans la lutte contre la désertion est décrétée par Himmler (qui lui désertera finalement) - en septembre 44, Eisenhower arrête l'offensive générale malgré les pressions de Montgomery qui veut envahir la Ruhr et ouvrir la route vers Berlin, la raison: l'éloignement des bases de ravitaillement (depuis Cherbourg, le port d'Anvers n'étant pas encore opérationnel) et une résistance allemande inattendue sur la Moselle et à Aix-la-Chapelle mais aussi suite à l'échec des troupes aéroportés sur Arnheim (opération market garden planifié par Montgomery) a) l'ultime manoeuvre désespérée d'Hitler - la réunion du 12.12.1944 à Ziegenberg près de Frankfort où Hitler expose un plan pour une contre-offensive à l'ouest à travers les Ardennes avec Anvers comme but final - ce fut l'opération "grand loup" (ou Wacht am Rhein ou battle of the bulge) avec la sous-opération "greif" qui comportait une infiltration dans les arrières-lignes américaines par le célèbre commando d'Otto Skorzeny 2 armées blindées allemandes commandées par von Manteuffel et per le SS Sepp Dietrich devaient enfoncer les lignes américaines et opérer un mouvement tournant vers la Manche de plus, une offensive vers l'Alsace (opération Nordwind) devait appuyer l'opération principale dans les Ardennes toutefois les réserves allemandes étaient prélevées au détriment du front de l'est qui menaçait de s'écrouler lors de la prochaine offensive soviétique prévue janvier 1945 - déclanchement de l'offensive le 15.12.1944 avec du mauvais temps qui empêchait l'aviation alliée de se manifester mais la résistance tenace de la Ière armée US à Bastogne (carrefour routier et clé de la défense des Ardennes) retarda l'avance allemande >> p. 603 la réponse de McAuliffe à Luettwitz qui lui demandait de se rendre: "nuts" (merde) les forces allemandes allaient maintenant se faire encercler par la 2ème division blindée US venand du nord et la 3ème armée US de Patton venant du sud alors que l'opération Nordwind avait été facilement repoussée de plus, dès fin décembre, l'aviation alliée put à nouveau intervenir et fit un carnages dans les rangs allemands le 16.1.1945 les allemands se retrouvent sur leur position de départ avec aucun renfort possible alors que fin décembre 44, les soviétiques s'étaient emparés de Budapest le 12.1.1945 début de la plus grande offensivie soviétique qui amène les russes à 300 km de Berlin le 27.1. par Joukov après avoir occupé la Silésie, zone industrielle vitale pour l'Allemagne le 30.1.1945 Speer déclare à Hitler que la guerre est complètement perdue b) l'écroulement des armées allemandes - l'espoir d'une "arme miraculeuse" s'écroule également, l'aviation et les blindés sont en grande partie immobilisés par manque de carburant et la dernière espérance d'Hitler que les anglo-américains soutiennent l'Allemagne contre le danger bolchévique est une pure chimère >> p. 610 les fameux avions à réaction allemand M262 (supérieurs aux chasseurs alliés) sont en trop petit nombre pour changer la guerre et sont souvent détruits au sol avant de pouvoir passer à l'action le projet de bombe atomique - jamais pris au sérieux par Hitler - est loin d'être achever - le 28.2. les américains atteignent le Rhin >> p. 612-613 la défense du pont de Remagen (seul pont sur le Rhin resté intacte) qui est pris par surprise par les américains de Patton le 7.3.1945 dès le 25.3. les alliés occupent la rive est du Rhin >> p. 614 la vindicte d'Hitler sur le peuple allemand qui mérite l'anéantissement s'il n'est plus capable de résister >> le 19.3. Hitler avait ordonné la destruction de toutes les installations allemandes (le plan de la terre brûlée) ce qui n'arriva pas grâce à l'avance rapide des alliés et au refus de Speer d'exécuter cette ordre - le 11.4. les américains atteignent l'Elbe près de Magdebourg à 90 km au sud de Berlin - le 13.4. prise de Vienne par les russes - le 16.4. les américains arrivent à Nuremberg - le 18.4. les forces allemandes encerclées dans la Ruhr capitulent - le 25.4. les américains opèrent leur jonction avec les russes à Torgau l'Allemagne est maintenant coupée en deux - le 27.4. les soviétiques entrent dans les faubourgs de Berlin >> p. 617 le leurre du "réduit national" (forteresse alpine) en Bavière c) le crépuscule des dieux - Hitler avait prévu de se retrancher à Berchtesgaden mais il reste à Berlin - le 12.4. mort de Roosevelt, remplacé par Truman cet évènement est considéré comme un miracle par Goebbels - le 20.4. anniversaire d'Hitler et arrivée d'Eva Braun au bunker de Berlin >> p. 622 les dernières illusions d'Hitler >> p. 625 description d'Eva Braun d) la dernière grande décision - Goering, Himmler et Ribbentrop s'enfuient de Berlin, seul Goebbels restera fidèle à son Führer avec toute sa famille >> p. 628-629 les crises de rage d'Hitler avec des moments de lucidité - le 22.4. Hitler conseille à ses derniers généraux de choisir Goering pour entamer des négotiations d'armistice alors que Himmler (der treue Heinrich) prenait lui déjà le pouvoir en négociant via la Suède avec les alliés à l'insu d'Hitler >> p. 633 la tentative d'attentat manquée par Speer sur Hitler le 26.4. Bormann fait arrêter Goering à Berchtesgaden pour trahison par les SS sur l'ordre d'Hitler les deux derniers visiteurs au bunker - le 24.4. Hanna Reitsch, femme-pilote d'essai et admiratrice d'Hitler ainsi que le général Ritter von Greim qui est nommé comme successeur de Goering, chef de la Luftwaffe par Hitler >> p. 635 le compte-rendu des derniers jours d'Hitler par Hanna Reitsch derniers combats autour de Berlin du groupe sud Wenck (pratiquement déjà hors d'état de combattre), du groupe Heinrici qui effectuait une retraite vers l'ouest pour se rendre aux alliés plutôt qu'aux russes et du groupe centre Steiner enfermé dans Berlin >> p. 637 l'histoire de Hermann Fegelein, beau-frère d'Hitler le 28.4. Hitler prend connaissance de la trahison de Himmler >> p. 640 le 19.4. mariage d'Hitler avec Eva Braun (les noces funèbres), Goebbels et Bormann étant les témoins le testament politique et les dernières volontés d'Hitler - dictés à sa secrétaire Frau Gertrud Junge: appel à la postérité et série de directives pour l'avenir (!), rendant la juiverie internationale comme responsable de la guerre et des destructions Doneitz est nommé successeur d'Hitler qui ira même jusqu'à nommer les membres du gouvernement Doenitz Hitler a décidé de mourir à Berlin avec sa femme mais Bormannn prendra la fuite (il semble toutefois avoir été tué dans cette action) alors que Goebbels (avec toute sa famille) décide de suivre l'exemple de son Führer dans la mort >> p. 649 les dernières paroles d'Hitler la mort d'Hitler - le 29.4. annonce de la mort de Mussolini et de Clara Petacci >> p. 651 la danse nocturne macabre de l'entourage d'Hitler après ses adieux les enfants de Goebbels sacrifiées dont les noms commencaient tous par un H comme Hitler: Hela, Hilda, Helmut, Holde, Hedda, Heide le 30.4. à 15.00 heures suicide d'Hitler et d'Eva Braun derniers essais de négotiations avec le général Chuikov le 30.4. à 20.00 mort de Goebbels et de sa famille la fin du 3ème Reich - le 29.4. les armées allemandes en Italie capitulent le 1.5. discours de Doenitz, le 4.5. les armées du nord de l'Allemagne se rendent à Montgomery et le 5.5. celles du sud aux américains le 17.5. capitulation générale à Eisenhower, document signé par: - Walter Bedell-Smith pour les anglo-américains - Ivan Susloparov pour les soviétiques et François Sevez pour la France - le général Jodl et von Friedeburg (nouveau chef de la marine) pour l'Allemagne - après 12 ans le Reich "invincible" s'écroulait il n'existait plus d'autorité civile ou militaire, les civils dépendaient maintenant des troupes d'occupation le gouvernement provisoire de Doenitz fut dissou le 23.5.1945 Himmler se suicida lors de son arrestation les autres proches d'Hitler (21) furent jugés au procès de Nuremberg le seul qui se montra quelque peu digne durant le procès fut Albert Speer "le destin frappera un jour le peuple allemand parce qu'il se fait le naïf esclave de tout fou criminel qui excite ses plus sordides tendances et, flattant ses vices, lui présente le nationalisme sous l'angle de l'isolement et de la violence (citation de Goethe mais non confirmée) Epilogue - livre basé principalement sur les documents allemands saisis à la fin de la guerre - le récit est bien présenté et bien documenté (nombreuses références et citations de discours ou entretiens) avec une tendance à expliquer les motifs politique de façon quelque peu émotionnel et romancé y compris des analyses intéressantes sur certains personnages - les meilleurs thèmes du livre sont le début (la montée du nazisme) et la fin (l'écroulement du IIIème Reich) la conspiration du 20.7.1944 y est également bien expliquée - toutefois bien des sujets ne sont pas expliqués ou mentionnés tel la "ligne Viking" opérant de Suisse qui parait-il a joué un rôle très important durant la guerre (la bataille de Koursk gagnée par l'espionnage) bibliographie (les principales) - Baynes Norman: the speeches of Adolf Hitler - Bayle François: croix gammée ou caducée - Benoist-Mechin: histoire de l'armée allemande - Bullock Alan: Hitler, a study in tyranny - Eisenhower: crusade in Europe - Gisevius: to the bitter end - Halder Franz: Hitler als Feldherr - Hitler: mein Kampf - Kubizek August: the young Hitler I knew - Liddell Hart: the German generals talk - Trevor-Roper H.R.: the last days of Hitler - Wheatley Ronald: operation sea lion - Wheeler-Bennett John: the Nemesis of power information complémentaire - le procès de Nuremberg (20.11.1945) 4 chefs d'accusation: - 1/ complots contre la paix - 2/ crimes contre la paix - 3/ crimes de guerre - 4/ crimes contre l'humanité les 22 principaux accusés 1. Hermann Wilhelm Goering 1.2.3.4. mort 2. Rudolf Hess 1.2. emprisonnement à vie 3. Joachim von Ribbentrop 1.2.3.4. mort 4. Wilhelm Keitel 1.2.3.4. mort 5. Ernst Kaltenbrunner 3.4. mort 6. Alfred Rosenberg 1.2.3.4. mort 7. Hans Frank 3.4. mort 8. Wilhelm Frick 2.3.4. mort 9. Julius Streicher 4. mort 10. Walter Funk 2.3.4. emprisonnement à vie 11. Hjylmar Schacht - grâcié 12. Karl Doenitz 2.3. 10 ans 13. Erich Raeder 1.2.3. emprisonnement à vie 14. Baldur von Schirach 4. 20 ans 15. Fritz Sauckel 3.4. mort 16. Alfred Jodl 1.2.3.4. mort 17. Franz von Papen - grâcié 18. Arthur Seyss-Inquart 2.3.4. mort 19. Albert Speer 3.4. 20 ans 20. Constantin von Neurath 1.2.3.4. 15 ans 21. Hans Fritzsche - grâcié 22. Martin Bormann (jugé par contumace) 3.4. mort les juges: - Geoffrey Lawrence (anglais), Francis Biddle (américain), H. Donnedieu de Vabres (France), Nikitchenko (URSS) les procureurs: - sir Harltey Shawcross, Robert H. Jackson, François de Menton, Auguste Champetier de Ribes, R.A. Rudenko aa) les buts du parti nazi: - Zusammenschluss aller Deutscher zu einem Grossdeutschland - Aufhebung der Friedenversträge von Versailles und St-Germain - Prinzip des "Lebensraumes" (im Osten) - Staatsbürger kann nur sein, wer Volksgenosse ist (von deutschem Blut) - Bildung eines Volksheeres bb) organisation du parti: le Führer , 16 Reichsleiter 42 Gauleiter mit Kreisleiter, Ortsgruppenleiter et Zellenleiter - les S.A. (Sturmabteilung) - les SS (Schutzstaffel) - die Hitlerjugend - NS.K.K. (corps motorisé du parti) les pertes humaines durant la seconde guerre mondiale (en mio) premier chiffre = combattants deuxième chiffre = civil y compris les juifs - Angleterre 0,45 / 0,07 - France 0,22 / 0,36 - USA 0,45 / 0,02 - URSS 11,70 /15,70 - Belgique 0,12 / 0,75 - Hollande 0,02 / 0,28 - Norvège 0,03 / 0,06 - Grèce 0,03 / 0,30 - Pologne 0,24 / 5,30 - Tchécoslovaquie 0,02 / 0,33 - Yougoslavie 0,45 / 0,60 - Allemagne 5,56 / 3,15 - Autriche 0,23 / 0,12 - Italie 0,33 / 0,15 - Roumanie 0,30 / 0,50 - Hongrie 0,30 / 0,30 - Bulgarie 0,22 / 0,03 - Finlande 0,09 / 0,02 - Chine 3,50 / 12,00 - Japon 2,12 / 1,00 - total 26,38 / 41,04 = 67,42 mio ** toutefois ces chiffres ne sont peut'être pas complètement exacts (la Hongrie a eu au moins 800'000 de pertes civiles rien que pour les juifs) annexes - la cavalerie polonaise en action - Rommel en Afrique - tracteur tirant le fameux canon 88 |
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