série: | Dumas Alexandre |
éditeur: | Nelson |
auteur: | Dumas Alexandre |
classement: | biblio2C |
année: | 1930 |
format: | cartonné |
état: | TBE/N |
valeur: | 12 € |
critère: | * |
remarques: | série guerre de religion les quarante-cinq 1585, Henri III, le duc de Guise, Henri de Navarre, Marguerite de Valois mort du duc d'Anjou, frère de Henri III, suite de la dame de Monsoreau en trois volumes cet épisode clôt la trilogie des Valois: la reine Margot, la dame de Monsoreau et les Quarante-Cinq nomenclature - hourvari = grand tumulte - affidé = qui se prête en agent sûr à un mauvais coup (acolyte) - hilariter = rire bruyamment - militat spiritu, militat gladio = combattre avec l'esprit, combattre avec l'épée - appétence = tendance qui porte vers ce qui peut satisfaire les penchants naturels (exp. la nourriture) - charmille = allée ou une forte haie taillée en topiaire constituée de charmes - topiaire = taillé de manière décorative - voyer = officier chargé des voies publiques - à ma guise = selon ma volonté (au XIème siècle, guise signifiait manière) - longanimité = a) persévérance b) clémence - être en guignon = être en malchance - gloserie = critique de manière malveillante - ombrage mais pas humeur: inquiétant mais pas offensant - faro = bière belge additionnée de sucre et de lambic (genre de bière fruitée) - extravasé = épanchement de sang TOME I - octobre 1585, un monde parisien affluait sur la place de Grève pour assister à l'écartèlement du sieur Salcède - le trio Briquet, Miton et Friard font partie de la fête - le dénommé Salcède était un proche du duc de Guise et on pouvait s'attendre à une intervention des lorrains >> p. 42 les portes de Paris s'ouvrent exceptionnellement pour 45 nobles gascons destinés à la garde du roi >> p. 48 apparition du roi et de son entourage dont deux nouveaux mignons: d'Epernon et Joyeuse >> p. 54 description du condamné Salcède >> p. 59 un supplice plutôt bref cette fois car Salcède fut étranglé avant le début du supplice par un complice >> p. 92 le couple Fornichon, propriétaire de l'auberge " à l'épée du fier chevalier" où seront logés temporairement les 45 gascons >> p. 115 tous se mettent à table sous l'autorité de Laignac, capitaine des gardes du roi >> p. 134 une affaire de vieille cuirasse lors de la réunion des guisards dont Monsieur de Mayneville qui apportait de la part du duc de Guise un plan d'insurrection à Paris >> p. 149 le favoritisme érigé en métier à la cour du roi >> p. 157 description du roi Henri III à qui le chanoine Gorenflot avait annoncé la mort de son fidèle Chicot >> p. 164 présentation au roi par d'Epernon des quarante-cinq gascons qui formeront la garde personnelle du roi Henri III dans une loge portant un numéro pour chacun >> p. 179 réapparition de Chicot, le fou du roi sous l'identité de Robert Briquet >> p. 211 ce qui était arrivé à Chicot avant sa réapparition >> p. 270 les exercices militaires chez les moines de Gorenflot, dirigés par frère Borromée dont le jeune moine Jacques Clément faisait partie >> p. 291 le père Panurge (pas l'âne mais le moine), chargé d'un message par Chicot pour le roi >> p. 303 apparition de la dame-pénitente qui n'est autre que Mme de Montpensier, soeur du duc de Guise et de Monsieur de Mayenne, frère du duc >> p. 316 la conspiration des Guise contre le roi est en bonne voie >> p. 330 révélation de la tentative d'enlèvement sur le roi par Nicolas Poulain >> p. 332 le roi fatigué d'avoir joué avec ses chiens, s'amuse maintenant au bilboquet n.b. le bilboquet est un jeu d’adresse composé d’une tige souvent en bois reliée par une cordelette à une boule percée d’un ou de plusieurs trous d’un diamètre ajusté à la tige, son nom français vient de Bil le Bocquet qui désigne la pointe d’un javelot >> p. 359 l'allocution de Monsieur de Loigne à ses Quarante-Cinq >> p. 377 le plan de l'insurrection parisienne organisée cette fois par Mme de Montpensier TOME II voyage de Chicot depuis Paris pour Pau >> p. 21 le contenu de la lettre de Henri III adressée à Henri de Navarre >> p. 94 en ce temps, il y avait disette d'encre, mais grande abondance de sang versé, il en résultait que souvent on écrivait avec ce liquide communément répandu >> p. 104 la lettre si longtemps disputée >> p. 111 l'attentat prévu sur le roi avec 50 spadassins et 100 moines armés >> p. 114 la fameuse paire de ciseaux d'or qui devait jouer un si grand rôle dans l'histoire (mais dans ce 2ème tome, on ne le mentionne pas encore) >> p. 125 l'attentat sur le roi déjoué grâce aux Quarante-Cinq >> p. 130 l'arrivée de Chicot auprès de Henri de Navarre, pays dont la pauvreté était proverbiale en France, mais où on était du moins heureux >> p. 134 le vert-galant (Henri de Navarre) avec une maîtresse dans chaque cité de son royaume >> p. 150 description de la reine Margot à Nérac, lieu où résidait le couple royal béarnais >> p. 184 la proposition d'alliance avec l'Espagne contre Henri III pour assurer la succession de Henri de Navarre au trône de France, qui fut refusé par le béarnais (ou du moins semblant d'être refusé) >> p. 188 la ruse de Henri III concernant Cahors déjouée par le roi de Navarre >> p. 194 Henri de Navarre et ses pauvres >> p. 205 Henri le béarnais est un bon buveur >> p. 223 les difficultées rencontrées par Chicot pour prendre congé d'Henri de Navarre >> p. 227 description de Fosseuse, maîtresse d'Henri >> p. 251 la prise de Cahors avec le panache blanc d'Henri >> p. 258 où Chicot sauve la vie du roi de Navarre >> p. 330 on reparle de Mme de Monsoreau dont le père vient de décéder en son château de Méridor, donnant maintenant toute liberté à la gente dame pour vouloir venger la mort de son amant Bussy (voir le roman la dame de Monsoreau), mort attribuée au duc d'Anjou, actuellement duc de Brabant et commandant de l'armée française en Flandre - Madame de Monsoreau se rend donc en Flandre avec son serviteur Rémy >> p. 349 description de Guillaume de Nassau, appelé le Taciturne et des gueux = patriotes des Pays-Bas et de Flandre >> p. 361 arrivée de renforts par l'amiral Joyeuse au duc d'Anjou pour l'assaut final sur Anvers - toutefois les plans des forces françaises sont déjoués par un mystérieux Monseigneur dont on ne connait pas encore la vraie identité - fin du tome II qui est particulièrement intéressant de par l'épisode avec Henri, roi de Navarre TOME III >> p. 18 à Anvers, une charge des troupes assiégées, conseillée par Monseigneur et le Taciturne , tourne l'offensive des français du duc d'Anjou en une déroute mémorable (incendie par brûlots de la flotte française et décimation de l'armée de terre en ouvrant les éclluses pour inonder les terres - entretemps Mme de Monsoreau et son serviteur Rémy sortent de Bruxelles en direction d'Anvers - Remy, Henri et Diane se retrouvent après la défaite des troupes du duc d'Anjou, encerclés par l'inondation déclanchée par les flamands - à l'annonce d'une mort possible du duc d'Anjou, la vengeance de Diane s'éteint quelque peu - retrouvailles aussi des deux frères Joyeuse, l'un amiral français, l'autre amoureux de Diane de Monsoreau >> p. 127 le duc d'Anjou est retrouvé sain et sauf et déjà il reprend ses mauvaises habitudes en voulant s'accaparer avec son intendant Aurilly de la belle Diane de Monsoreau - sous le conseil de son amoureux Henri Joyeuse, Diane et son serviteur Rémy acceptent d'accompagner Aurilly vers Château-Thierry, demeure du duc d'Anjou, celui-ci les rejoindra plus tard, mais durant le trajet Remy poignarde Aurilly, tous deux continuent toutefois leur marche vers Château-Thierry, Diane de Monsoreau n'ayant pas renoncé à se venger du duc d'Anjou - retour de Chicot à la cour de Henri III, il révèle à son roi le nouvel amour de Henri de Navarre: la cité de Cahors qu'il vient de reconquérir, puis Henri III apprend aussi la défaite d'Anvers - quant à Henri Joyeuse, désolé, il veut devenir moine, mais il se trouvera mêlé au drame à la fin du roman >> p. 246 l'entrevue dans le cabinet de l'hôtellerie de la Corne d'Abondance entre le capitaine Borromée (ex-moine) et Chicot (ex-mort) et où Chicot se débarrasse de Borromée pour s'emparer de la lettre mystérieuse adressée à Mme de Montpensier dont le contenu avertit la prochaine intervention de la Ligue contre le roi Henri III - finalement à Château-Thierry se déroule l'acte finale du roman: Diane, invitée du duc d'Anjou, avec l'aide de son serviteur Rémy réussit à empoisonner le duc d'Anjou - le roi Henri III arrivé à Château-Thierry pour saluer son frère ne pourra que constater le décès de celui-ci, mais ce décès est rendu suspecte par Catherine de Médicis qui mène son enquête et détecte la mort par empoisonnement, mais ne pourra plus trouver les assassins, Diane de Monsoreau, Rémy le serviteur et Henri Joyeuse se seront perdus dans la nature - à ce moment l'unique héritier du roi Henri III n'était plus et deux hommes allaient maintenant se disputer la succession: Henri de Guise et Henri de Navarre, ce sera alors au roi Henri III de trancher pour trouver son successeur > p. 377 le dernier mot restant à Chicot qui incarne par avance la bouffonnerie de l'histoire: "dejiciet potentes de sede et exaltabit humiles (il renversera le puissant du trône et fera monter celui qui se prosternait) - dernier tome de la trilogie, mais ce roman est probablement le moins bon des trois, mis à part l'épisode avec Henri de Navarre et les répliques et les raisonnements de Chicot, la fin du roman se concentrant sur la mort du duc d'Anjou et ne mentionnant plus l'assassinat du duc de Guise qui interviendra en 1588 une année avant l'assassinat de Henri III par le moine Jacques Clément (mentionné dans le roman en tant que jeune moine) >> suite et fin du tryptique sur la trilogie des Valois (la reine Margot, la dame de Monsoreau et les Quarante Cinq) mais curieusement on ne parle guère de ces fameux Quarante-Cinq ni et on ne fait aucune mention sur l'assassinat du duc de Guise à noter deux remarques non éclaircies dans le roman de Dumas a) l'affaire des ciseaux d'or qui auraient appartenu à la duchesse de Montpensier qui aurait voulu tondre le roi avec ces ciseaux b) le Monseigneur qui conseillait la défense d'Anvers avec Guilaume de Taciturne, qui resta inconnu mais qui aurait pu être le duc de Guise, bien que difficile à croire EPILOGUE - même si ce dernier volet est assez riche en péripéties et rebondissements que les deux autres romans et que l'on prend plaisir à retrouver de vieilles connaissances (Chicot, Diane de Monsoreau et Rémy le Haudoin, le moine Gorenflot, Henri de Navarre et Margot), c'est cependant le moins réussi des trois, la raison tenant à la multiplication des intrigues et au fait que le roman n'est pas véritablement achevé: Dumas prévoyait une suite, qui ne fut en fait jamais écrite - Dumas nous fait partager les amours malheureuses de Henri, comte du Bouchage, dédaigné par Diane de Monsoreau, puis le voyage de celle-ci avec Rémy pour accomplir sa vengeance contre le duc d'Anjou, responsable de la mort de Bussy, nous suivons également les pérégrinations de Chicot, alias Robert Briquet, en mission pour le roi, et enfin, les aventures du séduisant Arnauton de Carmainges, membre de la garde des Quarante-Cinq, en bute à la jalousie de certains de ses compagnons gascons et occupé à ses intrigues amoureuses avec la duchesse de Montpensier - on ne peut suivre véritablement ces quatre histoires sans se disperser, de plus, cet éclatement de l'intrigue est cause d'un manque d'épaisseur de certains personnages, les frères Joyeuse sont légèrement traités et l'amoureux transi de Diane peut paraître un peu fade, Arnauton ne parvient pas à se hisser au niveau de Bussy et fait contre-emploi avec Henri de Joyeuse - reste néanmoins Chicot, très bien exploité (et on sent bien l'affection de l'auteur pour ce personnage), Henri III égal à lui-même, et l'élément comique apporté par l'inénarrable Gorenflot, qui a pris du poids et de l'ascendance (Dumas en profite pour nous allécher en énumérant les copieux repas de l'imposant personnage) - une succession de seconds rôles savoureux vient gommer ce sentiment de déception (ah, la grande idée de Dumas de nous faire rencontrer le moinillon Jacques Clément, plein d'ardeur et de juvénile enthousiasme, et pourtant futur assassin de Henri III!), et bien sûr on est quand même bien content que le perfide d'Anjou paie ses crimes et meurt de la main de la belle Diane - au final, cela reste un bon roman, indispensable à la compréhension du cycle des guerres de religion annexes - couverture sans jaquette - couvertures avec jaquette édition Nelson - couvertures édition Calman-Lévy - illustration l'assassinat du duc de Guise Information 1/ Henri de Joyeuse, duc de Joyeuse, comte du Bouchage (1563-1608) est un prêtre capucin français, nommé en religion "père Ange", il a aussi été lieutenant général de la province du Languedoc puis maréchal de France en 1595 - Henri de Joyeuse est également le frère d'Anne de Joyeuse et du cardinal François de Joyeuse, il rejoint ses frères à la cour d'Henri III, qui le nomme grand maître de sa garde-robe 2/ Anne de Joyeuse, 1er duc de Joyeuse, est un chef militaire des guerres de religion et un favori du roi Henri III (1560-1587), mort à la bataille de Coutras - membre de la maison de Joyeuse, il porta le titre de duc de Joyeuse, pendant les années 1581-1587, il est avec le duc d'Épernon l'un des deux plus proches collaborateurs du roi, dont la proximité lui valut d'être qualifié d'archimignon 3/ Jean-Louis de Nogaret, duc d'Épernon (1554-1642), militaire, est l'un des mignons du roi Henri III, avant de devenir son favori, conjointement avec le duc Anne de Joyeuse puis seul après le décès de ce dernier - le duc d'Épernon est, pendant trois règnes (Henri III, Henri IV et Louis XIII), l'un des principaux personnages de la noblesse française, l'exemple de ce grand seigneur, animé par une mentalité aristocratique traditionnelle, est un de ceux qui ont inspiré les réflexions du cardinal de Richelieu sur l'affermissement d'un État impartial au-dessus des individus et autres corps organisés 4/ François II, baron de Laignac - à 17 ans, il se rend à la cour où il est présenté au roi de France Charles IX, il est mis en 1585 à la tête de la garde personnelle et privilégiée du roi dite les Quarante-cinq, le 23 décembre 1588, le roi fait réunir les Quarante-Cinq au château de Blois, des poignards sont distribués, Laugnac assiste impassible à l’assassinat du cousin du roi qui vient mourir au pied du lit royal 5/ Mayneville, appelé aussi Poulain fidèle du duc Henri de Guise, gentilhomme qu'il employait habituellement dans ses relations avec le conseil de la Ligue 6/ Charles (II) de Lorraine, duc de Mayenne (1554-1611) est un noble de la maison de Guise et un chef militaire de la Ligue pendant les guerres de religion il est le frère cadet du duc Henri de Guise, capitaine de guerre durant les guerres de religion, il participe à plusieurs campagnes militaires sous le règne d'Henri III - après l'assassinat de ses frères en 1588, il prend la tête de la Ligue mais, à la suite de plusieurs défaites (Arques, Ivry, Fontaine-Française), il fait sa soumission au roi Henri IV en 1595 7/ Nicolas de Salcède, fidèle du duc de Guise tente d'assassiner François d'Alençon en 1582, dénoncé il est arrêté, mis à la question et condamné à être écarleté le 28 octobre 1582 en place de Grève, les quatre morceaux de son corps sont ensuite pendus aux principales portes de Paris 8/ Nicolas Poulain, un des fondateurs de la Ligue parisienne, passé secrètement au service du roi 9/ Horatius Flaccus = Horace = poète latin 10/ Philippe Duplessis-Mornay (1549-1623) est un théologien réformé, un écrivain et un homme d'état français, ami d'Henri IV, qui fut l'un des hommes les plus éminents du parti protestant 11/ Henri de La Tour d'Auvergne, vicomte de Turenne (1555-1623), il combat pendant les guerres de religion au côté du duc d'Alençon puis, converti au protestantisme à l'âge de 21 ans au côté du roi de Navarre, futur Henri IV 12/de Vezins, gouverneur de Cahors (1580) durant la septième guerre de religion, Henri de Navarre fait le siège de la riche cité catholique, le capitaine Jean de Vezins refuse la reddition, les assaillants font sauter la porte, puis prennent la ville après trois jours et trois nuits de combats de rue 13/ Montcuq est une ancienne commune française située dans le département du Lot, le nom du village a été popularisé en 1976 grâce à un sketch (basé sur une prononciation erronée du toponyme) toponyme = nom propre désignant un lieu 14/ Bradamante est un personnage de fiction, héroïne de la littérature de la renaissance italienne, elle est la soeur de Renaud de Montauban, l'un des Quatre Fils Aymon - Bradamante est l'une des grandes héroïnes martiales de la littérature, combattante aguerrie et vaillante chevaleresse, elle porte une lance magique qui désarçonne tous ceux qu'elle touche 15/ Louis des Balbes de Berton de Crillon (1541-1615) est un homme de guerre français qui est l'un des plus grands capitaines du XVIème siècle, il fut l'ami et le compagnon d'armes d'Henri IV après avoir servi sous François de Guise et Henri III 16/ L'Archant (né Nicolas de Grémonville), fut l’un des exécuteurs des hautes œuvres de Charles IX et d’Henri III, capitaine de la garde écossaise de Henri III, ce fut lui qui présida, lors des massacres de la Saint-Barthélemy, à de nombreux assassinat, rendu célèbre par son duel avec Guy Chabot, sieur de Jarnac, duel qu’on peut considérer comme le dernier des combats judiciaires et où il fut tué, en présence de toute la cour |
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