série: | Dumas Alexandre |
éditeur: | Nelson |
auteur: | Dumas Alexandre |
classement: | biblio2C |
année: | sd (1930) |
format: | cartonné |
état: | TBE/N |
valeur: | 15 € |
critère: | ** |
remarques: | série guerre de religion, 1578, la dame de Monsoreau, épouse du comte du même nom, Henri III (1551-1589) et ses mignons, son frère le duc d'Anjou, Catherine de Médicis roman en trois volumes les copies des jaquettes 1er plat sont incluses dans la page de garde de chaque volume TOME I nomenclature - génovéfain = chanoine de Saint-Augustin de la congrégation de Sainte-Geneviève - pasquil ou pasquinade est une courte satire, libelle ou caricature, souvent anonyme en vers ou en prose - frocard = moine (vieux et péjoratif) - aquilon = vent du nord, fort et froid (aquilon désignant le nord) - écrouelles = nom d’une maladie d’origine tuberculeuse provoquant des fistules purulentes localisées sur les ganglions lymphatiques du cou - manceau = habitant de la ville du Mans - puella me diligit = une fille m'aime - guisard = partisan des Guise - prud'homie = juridiction de premier degré des litiges individuels - incontinent = qui manque de retenue, de modération - apparition du premier prince de sang, François duc d'Alençon maintenant aussi duc d'Anjou après que son frère ait été couronné Henri III - Bussy, favori du duc d'Anjou, tombe dans un guet-apens n.b. il avait succédé à La Mole dans les affections de Marguerite de Navarre, ami de Monsieur de Saint-Luc, favori lui de Henri III - blessé, mais pas achevé, Bussy se retrouve abandonné dans la rue près de sa demeure >> p. 77 à la recherche de son ami Saint-Luc avec la femme de celui-ci Madame de Saint-Luc, Jeanne de Cossé, fille du maréchal de Brissac >> p. 86 description de Henri III >> p. 98 une scène commencée en tragédie et terminée en comédie >> p. 114 la terreur du roi Henri III qui fait sursauter son épouse Louise de Lorraine >> p. 159 rencontre avec le docteur Rémy le Haudouin, qui cherche les yeux bandés et en comptant les pas la demeure où il avait soigné Monsieur de Bussy >> p. 174 l'entrée en fonction de Bryan de Monsoreau, grand veneur du duc d'Anjou >> p. 181 Monsoreau signifiant Mont de la souris qui était pourvoyeur de femmes pour le duc d'Anjou >> p. 183 le duc d'Anjou charge Bussy de séduire pour lui une jeune et belle femme qui demeure chez le sieur Monsoreau >> p. 202 les sifflets pour appeler les domestiques, car la sonnette n'était pas encore inventée >> p. 205 rencontre de Bussy avec Diane, la jeune femme mariée au comte de Monsoreau, description et histoire de Diane, fille du baron de Méridor - les forêts autour du château de Méridor appartenaient au duc d'Anjou et sa province était gouvernée par le comte de Monsoreau - le duc d'Anjou s'intéresse à Diane et la fait enlever, mais après coup, elle est délivrée par Monsoreau n.b. en 1579, Bussy d'Amboise, qui la connaissait, vint lui rendre visite et eut l'imprudence de faire état de ses succès auprès de la dame dans une lettre que le roi remit au mari, rentré à Saumur, le comte de Montsoreau s'assura de la complicité de son épouse pour donner rendez-vous à son présumé galant, le 19 août 1579, il le fit assassiner, épisode qui inspira à Alexandre Dumas certaines péripéties de son roman: la dame de Monsoreau >> p. 249 je suis gentillefemme et vous êtes gentilhomme dixit Diane de Monsoreau >> p. 289 description de la litière royale d'Henri III, surnommée l'arche de Noé >> p. 303 la réunion des génovéfains ou fidèles de l'union avec l'apparition de Jacques Népomucène Gorenflot - les Guise veulent contrer les vues de Henri de Béarn (futur Henri IV) sur la couronne de France >> p. 333 où Chicot, le bouffon d'Henri III prend la place de frère Gorenflot >> p. 357 la sortie spectaculaire du moine Chicot depuis l'abbaye de Sainte-Geneviève >> p. 360 l'assemblée d'élite des guisards dont leur chef Henri de Guise avec comme invité d'honneur, le duc d'Anjou et le comte de Monsoreau >> p. 372 le duc d'Anjou veut écarter son frère de la couronne avec l'aide de la Ligue >> p. 375 François d'Alençon, duc d'Anjou est couronné François III par les conjurés >> p. 383 Madame de Montpensier, soeur de Henri de Guise qui fait partie des conjurés n.b. elle n'a pas un caractère facile, méchante et irrévérencieuse, elle a pris en haine le roi Henri III qu'elle diffame à la cour >> p. 390 le duc de Guise qui serait héritier légal de la couronne de France de par son ancêtre Charlemagne et de Charles de Lorraine, fils de Louis IV, roi de France >> p. 424 rencontre de Bussy avec le baron de Méridor qui croit sa fille morte par la faute du duc d'Anjou n.b. le baron était issu d'une ancienne noble famille provenant de Saint-Ouen, Vaux et Bourg-le-Roi >> p. 442 retour de Bussy à son hôtel avec le baron de Méridor >> p. 452 la rencontre stupéfiante entre un père et sa fille qu'il croyait morte - quant à frère Gorenflot abandonné par Chicot, il reçoit l'absolution par son supérieur, mais doit s'exiler en province TOME II nomenclature -marroneur = jeu à l'aide d'une balle, celui qui a perdu la balle devient le marroneur - passementerie = l'ensemble des productions en fil de toute nature (végétal, animal, métallique) - rémora = poisson à ventouse - sycophante = délateur, espion - bâtière = coussinet placé sous l'arçon d'une selle - falot = grande lanterne - palamédique = de palamède = tragédie grecque - dans la mythologie grecque, Eteocle et Polynice sont deux frères ennemis, fils du mariage incestueux d'Œdipe et Jocaste - prébende = revenu tiré d'une charge lucrative - échevinage = corps d'échevins (magistrat) d'une ville - irréfragable = qu'on ne peut contredire, récuser - boulingrin = jeu de boules - à l'envi = selon le désir >> p. 11 où frère Gorenflot regrette son exil, ses idées étant plutôt tournées vers les plaisirs de la table et les douceurs du repos - rencontre avec Chicot qui lui fait croire qu'il a été somnambule lors de la nuit de la rencontre à l'abbaye de Sainte-Geniève et qui le prend avec lui en lui achetant un âne nomme Panurge >> p. 84 rencontre avec Nicolas David à qui Chicot reprend la généalogie sur les Guise confirmée par le pape après avoir tué en duel le pauvre Nicola Davids - les explications de Chicot à ce sujet: fiat ut voluit deus, deus jura hominum fecit = être fait comme dieu l'a voulu, dieu a créé les droits de l'homme - amoureux de Diane, de Bussy intervient auprès du duc d'Anjou pour faire annuler le mariage de Diane avec Monsoreau, mais Bussy est trahi par le duc qui doit officialiser publiquement le mariage avec la dame de Monsoreau >> p. 129 l'explication sur le changement d'attitude du duc d'Anjou, menacé de chantage par Monsoreau en révèlant au roi la conspiration de l'abbaye >> p. 147 mais c'est M. de Morvillier, conseiller du roi qui dénonce le complot contre sa majesté, perpétué par de Guise qui dirige la conspiration (à ce stade le duc d'Anjou n'est pas encore concerné) >> p. 186 l'entretien entre Guise et Anjou espionné par le roi Henri III >> p. 215 où Chico découvre le roi de Béarn à Paris >> p. 293 Chicot sauve Bussy de l'emprisonnement à la Bastille >> p. 320 Henri III se nomme lui-même chef de la Ligue >> p. 336 l'affaire des sacs avec un homme y enfermé avec des chats et jeté à l'eau - et cette fois, la défaite du duc d'Anjou envers le roi est consommée >> p. 357 la fuite du Louvre par le duc d'Anjou avec l'aide d'Henri III, roi de Navarre, l'échelle de soie comptant 38 échelons distants de 15 pouces chacun ( 1 pouce = 3 cm) >> p. 397 le duc d'Anjou était fort reconnaissable à la difformité de son nez partagé en deux - le duc d'Anjou se réfugie avec Bussy dans sa bonne ville d'Angers peuplé d'angevins >> p. 410 petite réconciliation entre de Bussy et d'Anjou >> p. 432 l'histoire des enfants de Sparte qui se faisaient dévorer le ventre par les renards pour la plus grande gloire des lois de Lycurgue n.b. Lycurgue qui veut dire celui qui tient les loups à l'écard était un législateur mythique de Sparte au IXème siècle avec J.C. >> p. 444 l'arrivée des trois mousquetaires à Angers: Antraguet, Livarot et Ribeirac - et un peu plus tard l'arrivée de Monsoreau à la cour du duc d'Anjou fait piètre impression >> p. 474 où Catherine de Médicis a encore son dernier mot à dire auprès du roi TOME III nomenclature - muid = mesure de capacité des grains et liquides - quintaine = appelée aussi joute du sarrasin était un mannequin monté sur un pivot, qui, lorsqu'on le frappait maladroitement avec la lance, tournait et assenait un coup sur le dos de celui qui l'avait frappé - gelosi = comédiens italiens qui donnaient leur représentation à l'hôtel de Bourgogne à Paris - peine de la hart = pendaison - châsse = coffre où l'on garde les reliques d'un saint - concetti = trait d'esprit brillant - confiteor = prière de contrition (repentir) de la liturgie catholique - apophtegme = parole mémorable ayant une valeur de maxime - tandis que le duc d'Anjou dans ses provinces organise la révolte contre son frère le roi Henri III, Chicot son bouffon avec la reine-mère Catherine de Médicis imagine une contre-offensive en découvrant aussi que Henri de Navarre à contribuer à l'évasion du duc d'Anjou - et c'est Catherine de Médicis qui est envoyée comme ambassadrice à Angers chez le duc d'Anjou >> p. 44 Monsoreau provoque Saint-Luc en duel et Monsoreau trépasse ce qui rend veuve la dame de Monsoreau et surprend en joie de Bussy >> p. 59 l'arrivée de Catherine à Angers sans tambour ni trompette, vêtue de noir selon sa coutume et qui parvient à convaincre le duc de rentrer à Paris >> p. 78 Haudouin le médecin découvre que Monsoreau est encore en vie et sa conscience l'oblige de le soigner >> p. 90 retrouvailles Monsoreau blessé et Bussy dépité, mais Monsoreau croit voir en Bussy un bienfaiteur (grâce à son médecin) et il devient l'ami de Bussy >> p. 134 la lignée maudite des Valois de Henri II à Henri III >> p. 148 première escarmouche entre Bussy et les quatre mignons de Henri III >> p. 161 St-Luc pour Bussy et ses amis provoque les quatre mignons du roi en duel (ce sera mignons contre mignons) >> p. 179 où Monsoreau tient vraiment à garder sa femme >> p. 190 le duc d'Anjou s'en prend maintenant à de Bussy qui est sensé l'avoir trahi >> p. 212 où le duc donne son accord à la conspiration menée par le duc Henri de Guise >> p. 235 la tendresse du roi pour ses mignons >> p. 240 la conspiration de la Fête-Dieu contre le roi et contre de Bussy, mais ce sera le bouffon Chicot qui sauvera le roi en prenant sa place, les instigateurs du complot (les Guise) réussiront toutefois à s'échapper alors que de Bussy est condamné à mourir par la trahison du duc d'Anjou >> p. 312 la mort de Bussy lors d'un combat héroïque contre Monsoreau et ses 15 spadassins, Bussy meurt après avoir abattu Monsoreau, René le médecin y sera aussi assassiné, mais St-Luc trouvera le moyen de mettre à l'abri la dame de Monsoreau >> p. 342 dernier épisode le combat des mignons, mais sans Bussy, description du duel entre les mignons du roi et ceux du duc d'Anjou, trois mignons du roi restent sur le carreau et seul Antraguet en sort vainqueur alors que le dernier mignon, d'Epernon, prend la fuite - le récit prend fin avec la dame de Monsoreau disparue et le duc d'Anjou arrêté par la garde du roi, mais nous retrouverons la plupart de ces personnages dans le prochain roman: les Quarante-Cinq >> un bon roman de Dumas, à nouveau une histoire d'amour agrémentée d'humour et de commentaires historiques Annexes - édition Nelson avec couvertures à l'intérieur en pages de garde - couvertures édition Calmann-Lévy (partenariat avec les éditions Nelson) - deux autres couvertures de livres - portrait de Monsieur de Bussy - portrait de François, duc d'Anjou - affiche de film - les mignons d'Henri II - de Bussy façe à ses assassins - l'assassinat du duc de Guise par Henri II Information 1/ Louis de Clermont d'Amboise, seigneur de Bussy (1549-1579) dit Bussy d'Amboise est un gentilhomme et un épéiste réputé de la cour d'Henri III, il était le favori de François d'Anjou, frère du roi, et un galant de la reine Marguerite de Valois - Bussy est finalement victime de son arrogance, le 19 août 1579, alors qu'il tentait de séduire Françoise de Maridor, il est tué lors d'un guet-apens tendu au château de La Coutancière par Charles de Chambes, comte de Montsoreau et mari de la dame - il avait été nommé gouverneur du duché d'Anjou par François d'Alençon et il sera également le protagoniste principal du roman la dame de Monsoreau de Dumas 2/ François Ier d'Espinay de Saint-Luc (1554-1597) était un homme de guerre français, il fut dans sa jeunesse l’un des mignons du roi Henri III - lieutenant général de Bretagne sous Henri IV (1592-1596), il pacifie le pays et négocie la reddition de Paris avec Brissac en 1594, il est fait grand maître de l'artillerie en 1596, il est tué le 8 septembre 1597, d'une arquebusade à la tête, au siège d'Amiens 3/ Jean-Antoine d'Anglerais surnmommé Chicot (1540—1591), fut le bouffon du roi Henri III, puis celui d'Henri IV, il est décrit comme acerbe, particulièrement rusé et s'entretenant avec son souverain sans formalités, il parait aussi dans le roman les Quarante-Cinq 4/ Charles Ier de Cossé, comte de Brissac (1505-1563) est un militaire et aristocrate français, il est élevé à la dignité de maréchal de France en 1550, pour le distinguer de son frère cadet Artus de Cossé-Brissac, lui aussi maréchal de France, appelé le maréchal de Cossé, il est surnommé maréchal de Brissac 5/ p. 48 le juif Manassès qui sait lire dans le verre et dans le marc de café (personnage fictif), mais mentionné dans la bible comme membre d'un tribu d'Israêl 6/ Isabelle est, en hippologie, une couleur de robe caractérisant un cheval au pelage dans les tons jaune sable, avec les crins et l'extrémité des membres noirs 7/ le bon docteur Rémy le Haudouin, personnage fictif que l'on retrouvera dans le roman les Quarante-Cinq tout comme le comte Bryan de Monsoreau, le comte de Saint-Mégrin (favori du roi) 8/ Comus était le dieu de la joie et de la bonne chère chez les latins alors que Momus était le dieu de la raillerie 9/ Charles II de Lorraine, duc de Mayenne, (1554-1611) est un noble français de la maison de Guise et un chef militaire de la Ligue pendant les guerres de religion, il est le frère cadet du duc Henri de Guise, capitaine de guerre, il participe à plusieurs campagnes militaires sous le règne d'Henri III, gouverneur de Bourgogne, il possède à la cour de France la charge honorifique de grand chambellan, après l'assassinat de ses frères en 1588, il prend la tête de la Ligue mais, à la suite de plusieurs défaites (Arques, Ivry, Fontaine-Française), il fait sa soumission au roi Henri IV en 1595 10/ Marc Miron est un médecin français (mort en 1608), il est premier médecin du roi et conseiller de Henri III 11/ Jacques de Lévis, comte de Quélus (1554-1578) fut l'un des mignons du roi Henri III, blessé de dix-neuf coups d'épée lors du duel des Mignons, le 27 avril 1578, il mourut de ses blessures, Henri III lui fit élever un mausolée avec cette épitaphe: non injuriam, sed mortem, patienter tulit (il ne put souffrir un outrage et souffrit souvent la mort) n.b. le duel des Mignons est un affrontement opposant plusieurs mignons du roi Henri III, iIl eut lieu le dimanche 27 avril 1578, avant l'aube au marché aux chevaux des Tournelles à Paris, plusieurs mignons dont Quélus y trouvèremt la mort 12/ Bastille, afin de protéger la partie est de la ville, la plus exposée, le roi Charles V décida donc d'édifier une bastille, c'est-à-dire une forteresse militaire, au niveau de la porte Saint-Antoine, la première pierre de cet édifice fut posée le 22 avril 1370, sa construction allait durer treize ans 13/ Pierre de Gondi (1533-1616) dit aussi le cardinal de Retz est un ecclésiastique français, évêque de Langres (1566-1568), évêque de Paris (1569-1596), protégé par Catherine de Médicis n.b. à ne pas confondre avec Jean-François Paul de Gondi, aussi cardinal de Retz et écrivain (1613-1679) 14/ dans la mythologie grecque, Pirithoos ou Pirithoüs, fils de Zeus selon Homère et de Dia, est roi des Lapithes, Dia est la mère de Pirithoos par Zeus dont elle a été l'amante, le dieu s'étant transformé en cheval pour l'approcher 15/ Louis des Balbes de Berton de Crillon (1541-1615) est un homme de guerre français qui est l'un des plus grands capitaines du XVIème siècle, il est l'ami et le compagnon d'armes d'Henri IV qui le surnommera "le brave Crillon" - il participa au premier siège de la Rochelle avec le duc d'Anjou qu'il accompagna ensuite lors de son règne éphémère en Pologne, le défendit plus tard contre la Ligue, mais repoussa la proposition d'assassiner le duc de Guise - Henri III, qui aimait les hommes de cette trempe, l'envoya participer au siège de Ménerbes, en 1577 d'où il revint blessé, puis le nomma, trois ans plus tard, gouverneur du Boulonnais et colonel général des gardes françaises en 1584 - il se rallia à Henri IV dès 1589 et participa avec lui au combat d'Ivry et au siège de Paris note Dumas le met en scène dans la dame de Monsoreau, il est rapidement mentionné par Chicot, le bouffon du roi Henri III qui doit se battre avec le sbire des Guise, Nicolas David - vers la fin du roman il contribue à déjouer la conspiration des Guise et assiste à une confrontation verbale entre Saint-Luc et le duc d'Anjou en présence de son frère, le roi, à propos de l'assassinat de Bussy d'Amboise la nuit précédente 16/ Jean de Morvillier (1506-1577) - membre du Conseil d'État depuis 1563 (puis du Conseil de régence après l'avènement de Charles IX), il présida le Conseil en l'absence du roi et joua un rôle actif dans les conférences qui se tinrent à Paris en 1575 avec les représentants des Malcontents et des protestants, redoutant l'ébranlement de l'État occasionné par la guerre civile, il fut toujours partisan d'une politique prudente et modérée, visant à conforter le prestige royal et le pouvoir monarchique 17/ Théodore Agrippa d'Aubigné (1552-1630) est un homme de guerre, écrivain controversiste et poète baroque français, il est notamment connu pour les Tragiques, poème héroïque racontant les persécutions subies par les protestants, il meurt exilé à Genève 18/ Françoise de Montmorency-Fosseux, dite la belle Fosseuse (1566-1641) est une aristocrate française qui fut la maîtresse d'Henri IV de 1579 à 1581, elle avait été dame de compagnie de la reine Margot 19/ Mignon est le nom ou la qualité donné, en France, à un serviteur de confiance du prince, par la suite, aux XVIe et XVIIe siècles, l'appellation de mignon s'étend au favori d'un seigneur ou d'un souverain - à ne pas confondre avec les menins, jeunes gentilshommes donnés comme compagnons au Dauphin pendant sa minorité - dans le roman d'Alexandre Dumas (Monsoreau), Antraguet, Livarot et Ribeirac = mignons du duc d'Anjou et amis de de Bussy tandis que Quélus, Schomberg, Maugiron et d'Epernon étaient les mignons du roi Henri III et amis de Saint-Luc 20/ massacre d'Amboise suite à la conjuration du même nom qui a lieu en mars 1560, est une tentative d'enlèvement du roi François II (voir le roman "les deux Diane") 21/ Jarnac et la Châtaignerie - duel fameux en 1547 entre la Châtaignerie, meilleur escrimeur du roi Henri II, et le comte de Jarnac qui dégaine une botte secrète (un coup au jarret) qui le fera entrer dans l’histoire et qui deviendra aussi une expression française (coup habile, imprévu et même déloyal) 22/ p. 232 je parie un boeuf contre un oeuf que tu éteins Lincestre, Cahier, Cotton (jeu de mot qui reste inexpliqué) |
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