série: | Dumas Alexandre |
éditeur: | Nelson |
auteur: | Dumas Alexandre |
classement: | biblio2C |
année: | 1931 |
format: | cartonné |
état: | TBE/N |
valeur: | 5 € |
critère: | ** |
remarques: | série guerre de religion l'Horoscope, 1559 le duc de Guise et le prince de Condé livre pratiquement neuf, sans jaquette mais avec reproduction de la couverture Nelson préambule (l'horoscope) >> p. 9 description de la foire du landi, du latin indictum = jour et lieu indiqués par une assemblée (dans le récit assemblée de régents et d'étudiants) >> p. 23 l'homme qui regardait le ciel et annonçait la pluie, mais qui ne pu être sauvé par son ami, l'écossais Robert Stuart, de la colère de la foule - rencontre du maréchal de Saint-André, de sa fille, du duc de Guise, du prince de Condé, d'un huguenot, d'une capitaine gascon et d'un jeune page auxquels la vieille sorcière d'Andilly prédit à tous leur horoscope qui les tient à la moitié d'être assassins et à l'autre moitié d'être assassinés nomenclature - pertuisane = lance munie au sommet d'un long fer triangulaire - mégissier = ouvrier qui mégit les cuirs, les peaux - mégir = tanner et blanchir un cuir - podagre = qui souffre de la goutte - églogue = petit poème pastoral ou champêtre - opime = riche, opulent, admirable résumé - décembre 1559, maître Antoine Minard, conseiller au parlement qui venait de confirmer la condamnation à mort de son collègue Anne Dubourg, un huguenot, car les luthériens et hughenots faisaient l'objet d'un édit du roi, probablement François II, sous l'emprise des Guise du parti catholique, cette condamnation fut principalement le début et la cause des guerres de religion >> p. 80 les supplices réservés aux hérétiques - confrontation entre Minard et le chevalier écossais Robert Stuart( fils de Dubourg) pour la défense du conseiller, entrevue qui finit par l'exécution de Minard par le chevalier >> p. 128 description de l'amiral de Cologny qui devint le véritable chef du parti calviniste français, le prince de Condé s'appuiera sur lui lors des batailles des guerres de religion, tous les deux étaient les ennemis des Guise >> p. 133 les frères du prince Louis Ier, prince de Bourbon-Condé, duc d'Enghien, frère d'Antoine de Bourbon, roi de Navarre dont le fils fut Henri IV >> p. 175 le rendez-vous à la chambre des métamorphoses >> p. 185 description de cette chambre (voir info) >> p. 181 l'ami que l'on nomme sommeil, présent à vos côtés aux jours de bonheur et qui s'éloigne quand on aurait le plus grand besoin de lui - rencontre avec La Lanoue, femme de chambre préférée de Catherine de Médicis n.b. la pléiade royale ou l'escadron volant = sept jeunes femmes au service de Catherine de Médicis, appelée la régente noire semblable à une impératrice romaine à noter: les belles mains de Catherine de Médicis >> p. 251 Catherine de Médicis qui sifflait sa femme de chambre (l'invention de la sonnette ne remonte qu'à Madame de Maintenon) >> p. 228 on entre dans le Louvre comme dans un moulin >> p. 260 le rendez-vous galant du roi François II avec Mademoiselle de Saint-André >> p. 300 une des forces de Catherine de Médicis: la dissimulation >> p. 335 où François II révèle sa majesté en prenant une décision irrévocable: la confirmation de l'arrêté condamnant à mort Dubourg >> p. 348 et finalement le prince de Condé se retrouve brouillé avec le roi François II, avec la reine-mère et avec Mlle de Saint-André >> p. 351 le nouveau mystérieux message, mais on ne connaîtra pas la femme qui en est l'auteure >> p. 352 quand les femmes n'aiment plus, elles haïssent >> p. 376 de tous ses fils, Henri III était le favori de Catherine de Médicis - la fin du récit se termine avec les trois chefs futurs de la réforme qui devaient tomber l'un après l'autre, victimes du serment qu'ils venaient de faire (soit La Renaudie lors de la conjuration d'Amboise, l'amiral Coligny lors de la Sainte-Barthélémy et le prince de Condé à la bataille de Dreux) >> un récit un peu moins intéressant que les précédents (Diane de Poitiers et le page du duc de Savoie), composé surtout des aventures amourachées du prince de Condé avec Mlle de Saint-André (d'ailleurs personnage fictif) qui aurait eu une liaison avec le roi François II dont le règne éphémère n'aura duré qu'un an et cinq mois, il aimait trop sa petite reine Marie Stuart pour s'afficher avec une autre femme durant ce cours temps, mais l'histoire est quand même assez bien imaginée surtout dans l'épisode de la chambre des métamorphoses annexes - livre Nelson avec couverture - autre couverture de livre - portraits de Catherine de Médicis - portrait de François II - portraits de Marie Stuart - portrait de Charles IX - portrait de François de Guise, le balafré - portraits de l'amiral Cologny Information 1/ Jacques d'Albon de Saint-André (1512-1562), est un maréchal de France, qui se distingue dans les guerres contre les espagnols et les guerres de religion, il meurt à la bataille de Dreux, qui est le théâtre du premier choc important des guerres de religion entre les troupes protestantes du prince de Condé et de l'amiral de Coligny contre l’armée catholique et royale dirigée par le triumvirat composé du connétable de Montmorency, du duc de Guise et de Jacques d'Albon de Saint-André, ancien favori d'Henri II, premier gentilhomme de la Chambre, c'est à dire de l'entourage du roi, il épouse Marguerite de Lustrac, dame d'honneur de Catherine de Médicis, qui lui donne: Catherine d'Albon de Saint-André, demoiselle de Tournoël, fiancée d'Henri le Balafré, fils du duc de Guise, elle meurt en juin 1564 2/ la chambre des métamorphoses, cette dalle empruntait son nom aux nombreuses peintures et tapisseries qui la couvraient et qui représentaient les fables de Persée et d'Andromède, du dieu Pan, de Méduse, d'Apollon et de Daphné qui formaient les principaux sujets de ces oeuvres où l'aiguille avait plus d'une fois victorieusement lutté contre le pinceau 3/ Atalante = dans la mythologie grecque, elle est héroïne, éduquée par Artémis après avoir été abandonnée par son père, deux traditions existent, tous les deux mettant l'accent sur son refus initial du mariage et ses exploits hors du commun pour une femme dans la société grecque antique 4/ Michel de L'Hospital (1507-1573) est conseiller au parlement de Paris (1537), ambassadeur au concile de Trente, maître des requêtes, surintendant des finances (1554), chancelier de France (1560) et poète latin, son nom reste associé aux tentatives royales de pacification civile durant les guerres de religion, ses efforts et ceux de Catherine de Médicis sont ruinés par le massacre de Vassy le 1er mars 1562 qui marque le début des guerres de religion 5/ la maison de Bourbon a) Antoine de Bourbon, roi de Navarre, père de Henri III de Navarre, le futur Henri IV b) Louis Ier, prince de Condé (1530-1569), frère d'Antoine de Bourbon c) Henri Ier, 2ème prince de Condé (1569-1588) d) Henri II, prince de Condé (1588-1646), père du Grand Condé d) Louis II, dit le grand Condé (1621-1686), vainqueur à Rocroi contre les espagnols, un des principaux meneurs de la Fronde des princes contre le cardinal Mazarin au début des années 1650, et se met ensuite un moment au service de l'Espagne, avant de rentrer en France, gracié par Louis XIV e) Louis III de Bourbon-Condé (1643-1709), fils du Grand Condé 6/ François II (1544-1560) est roi de France du 10 juillet 1559 jusqu'à sa mort, fils aîné d'Henri II et de Catherine de Médicis, il monte sur le trône de France à l'âge de quinze ans après la mort accidentelle de son père le 10.7.1559, son règne éphémère ne dure qu'un an et cinq mois, mais constitue un prélude majeur au déclenchement des guerres de religion son règne est en effet marqué par une importante crise politique et religieuse, à son avènement, il confie les rênes du gouvernement aux Guise, les oncles de son épouse Marie Stuart, reine d'Écosse, partisans d’une politique de répression à l'égard des protestants, après la conjuration d’Amboise, il entame la mise en place d'une conciliation à l'égard des réformés, mais se montre implacable face aux émeutiers qui mettent à mal son autorité dans les provinces son règne est également marqué par l'abandon de l'Écosse, du Brésil et, sous l’effet du traité du Cateau-Cambrésis signé par son père Henri II, de la Corse, de la Toscane, de la Savoie et de la quasi-totalité du Piémont, il marque, au profit de l'Espagne, le point de départ de l’affaiblissement de l’influence française en Europe |
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