série: | Société |
éditeur: | 10/18 |
auteur: | Londres Albert |
classement: | biblio2B |
année: | 1984 |
format: | broché |
état: | TBE/N |
valeur: | 8 € |
critère: | ** |
remarques: | la traite des blanches, la traite des noirs par Albert Londres (à ne pas confondre avec Jack London) prologue - Marthe Richard, ancienne espionne et résistante, élue en 1946 au conseil municipal de Paris fit voter la loi Marthe Richard décrétant la fermeture des bordels, - c'était la fin d'un système datant de 1804 qui donnait une existence légale aux maisons closes, cachant les prostituées pour préserver la morale, à l'ère de la bourgeoisie triomphante, - cette loi vaut à Marthe Richard le surnom de veuve qui clôt par référence au champagne Veuve Clicquot - en août 1973, Jacqueline Treppler crée une association de prostituées: les petites sœurs des cœurs, qui propose la création d'une chaîne d'eros center, sur le modèle allemand, pour décriminaliser le métier, elle reçoit l'appui de Marthe Richard, qui, renonçant à la bataille qu'elle a, pendant vingt-cinq ans, menée pour la fermeture des maisons a déclaré être favorable à une révision de sa loi - la traite des blanches décrit une enquête sur les proxénètes de Pigalle et de la rue Saint-Denis conduisant jusqu'aux trottoirs de Buenos Aires - la traite des noirs est une critique du colonialisme A) la traite des blanches (le chemin de Buenos Aires) - Londres se rend à Buenos Aires pour étudier les moeurs obscurs du milieu de Buenos Aires >> p. 96 le milieu est une société d'hommes qui exploitent la femme, simplement, comme d'autres exploitent des forêts, des mines ou des sources d'eau minérale - description de la Boca, le port et la bouche de Buenos Aires - venir en remonte = chercher des femmes pour l'exportation (les petites françaises appelées les franchuchas) - les colis, ce sont les femmes exportées - le proxénète s'appelle à Buenos Aires: le créolo et sa femme la créola >> c'est le roman de la jeune femme maltraitée, mais Londres le raconte à sa façon B) la traite des noirs (terre d'ébène) - dans les années 1920, les gendarmes de l'Afrique noir, ce sont le blanc et le soleil - le beurre de karité (= vie) qui sert à tout faire: cuisine et toilette, mais qui a une forte odeur - l'instrument symbolique de l'Afrique: le long bâton à piler le mil - la traite des esclave existe encore chez les africains, ce sont les nègres des nègres - la question des métis >> p. 315 description du nègre (ce n'est pas un turc) - le nègre est un ballon de football entre le blanc de l'administration et le blanc des affaires - le blanc protecteur des noirs - les colonies françaises sont (en 1920) moins bien administrées que les colonies anglaises et belges (mais que dire du Congo belge administré par le roi Leopold?) - en 1920, en Haute-Volta à Ouagadougou habite le dernier roi nègre: Morho Naba, empereur des Mossis >> p. 334 les femmes à plateaux, un gros morceau de quartz bouchant un trou qui déformait la lèvre inférieure >> p. 345 les coupeurs de bois en Côte d'Ivoire et le noir qui y travaille au moteur de bananes - le Dahomey = côte des esclaves, les dahomiens sont peut'être les nègres les plus civilisés, c'est aussi le pays des féticheurs >> p. 415 de race à race, le peuple noir se déteste >> un récit sur le régime colonialiste français qui fit fureur dans la métropole >>> un récit sur la traite des blanches et celle des noirs qu'il faut lire d'une traite sans trop s'y attarder Information - Albert Londres, (1884-1932, mort à Aden) est un journaliste et écrivain français - un homme curieux qui utilise souvent l'histoire pour dénoncer les injustices et les zones sombres du monde, tel la misère du peuple russe en 1920, le commerce des femmes, les bagnes, la guerre sino-japonaise, le colonialisme, etc il a écrit plusieurs livres dont entre autres: - dans la Russie des soviets (1920) - la Chine en folie (1925) - au bagne (1923) - chez les fous (1925) - la traite des blanches (1927) - terre d'ébène (1929) |
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