série: | 2nd WW Europe |
éditeur: | Laffont |
auteur: | Nobécourt Jacques |
classement: | biblio2B |
année: | 1962 |
format: | broché |
état: | TBE/N |
valeur: | 8 € |
critère: | ** |
remarques: | le dernier coup de dés de Hitler la bataille des Ardennes 12 cartes, 50 photographies - les trois plus hauts gradés de l'armée américaine: les généraux Mashall, Mac Arthur et Eisenhower >> portrait de Eisenhower - l'offensive des Ardennes pour Eisenhower, c'est un coup d'arrêt avant l'invasion de l'Allemagne, pour Hitler c'est l'aboutissement d'une tragédie wagnérienne - fin août 44, la Wehrmacht est en déroute sous un ciel où les alliés ont la maîtrise de l'air, à l'est, les divisions allemandes ont fondu à 127 contre 400 divisions soviétiques - et les directives d'Hitler parviennent aux renseignements alliés avant que celles-ci n'arrivent aux généraux allemands - fin août, les alliés à l'ouest disposent de 61 divisions toutes motorisées et 16'400 avions (contre 500 avions allemands), en façe les allemands n'ont pratiquement plus rien >> p. 37 description du repaire du loup à Rastenburg - lors de l'attentat du 20 juillet, c'est Goebbels qui a sauvé Hitler et autour du Führer, trois hommes se concurrencent: Goebbels, Goering et Himmler - les raisons de l'offensive des Ardennes: essayer de réussir une victoire sur le front ouest, pour pouvoir composer avec Staline - critique de Von Rundstedt qui a quelque peu trahi ses collègues en acceptant de prendre le commandement de l'offensive de la dernière chance >> p. 73 les forces allemandes à l'ouest le 13.10.1944: le groupe d'armée B de Model consistant de - la XVème armée en Hollande, bouches de la Meuse et du Rhin - la 7ème armée entre Bruxelles et Sedan - la Ière armée de Sedan à Charmes/Nacy puis vient le groupe d'armées G de Blaskowitz avec - le 46ème corps de Charmes au sud d'Epinal - la XIXème armée d'Epinal à la frontière suisse >> p. 75 les nouvelles armes: - le premier V1 fut lancé sur Londres le 13.6.44, 2400 furent lancés au total - le premier V2 fut lancé le 8.9.44; 1115 furent lancés ni les uns ni les autres n'eurent d'inflluence quelconque sur les opérations alliées - et c'est maintenant Von Rundstedt qui doit former un nouveau groupe d'armées et remettre en état la ligne de défense du Rhin (ligne Siegfried) >> p. 77 description de la ligne Siegfried - les généraux allemands déclarèrent après guerre que si Eisenhower avait continué son offensive sur l'Allemagne, la guerre aurait été terminée à la fin de l'année car alors Eisenhower n'aurait pratiquement rien trouvé devant lui >> p. 92 malgré les bombardements, la production allemande avait nettement augmentée: 5x plus de blindés et 3x plus d'avions qu'en 1942 (40'600 en 1944), à cause de la perte du pétrole roumain, seule la production d'essence synthétique était en baisse - la stratégie commune des alliés était détenue par le combined chiefs of staff (C.C.S.) >> p. 101 analyse des commandements alliés >> p. 102 le mythe Eisenhower >> p. 108 description du commandement suprême, Eisenhower avait sous ses ordres - au nord, le 21ème groupe d'armées britanniques de Montgomery - au centre, le 12ème groupe d'armées américain de Bradley avec Hodges, Patton et Simpson - au sud, le 6ème groupe d'armées américain et français du général Devers avec Patch, De Lattre de Tassigny et Leclerc + diverses forces aériennes tactiques (3728 chasseurs US et 5104 chasseurs britanniques) mais sans contrôle sur le Bomber Command de la RAF et le Strategic Air Command US sauf en cas d'urgence - les quelques dissensions entre Eisenhower et Montgomery sur les stratégies à suivre sur l'invasion de l'Allemagne et en cet été 1944, la question du haut commandement allié était: que va-t-on faire de l'Allemagne après la victoire? >> p. 126 le plan Morgenthau: rendre l'Allemagne à la vie pastorale - la Ruhr était la région sensible de l'Allemagne >> p. 144 le plan de l'offensive des Ardennes avec Anvers comme objectif en passant au sud de Liège via Namur, il y aurait deux armées dirigées l'une par Sepp Dietrich, l'autre par Von Manteuffel - tous ces préparatifs se firent au détriment du front de l'est et on engageait même des adolescents de 16 ans (la levée en masse de 16 à 60 ans, le Volkssturm) - le 24.10 conférence secrète au QG du Führer durant laquelle Von Rundstedt et Model n'étaient pas enthousiasmés par ce plan, ils jugeaient Anvers trop éloigné, il fallait considérer l'épuisement des troupes d'assaut pour une aussi longue offensive, cette contre-offensive aurait du se faire par étapes, mais la décision de Hitler était irrévocable - entretemps, Eisenhower s'était décidé début novembre à continuer l'offensive sur Aix-la-Chapelle, de terribles combats avaient lieu autour d'Aix-la-Chapelle, notamment dans la forêt de Hürtgen - l'offensive des Ardennes démarrera avec des effectifs insuffisants (surtout de transport) bien que 800 panzer y participèrent, en outre, les troupes provenaient de différentes sources (dont la Luftwaffe) et étaient peu instruites et surtout il manquait de carburant pour cette opération (on avait prévus deux jours de consommation, après quoi il aurait fallu s'approvisionner sur des stocks américains - nom de code de l'opération: d'abord Wacht am Rhein, puis Herbstnebel >> p. 168 le texte adressé aux troupes allemandes pour épargner les officiers - le QG d'Hitler durant l'offensive des Ardennes se nommait Adlerhorst au château de Ziegenberg près de Bad Nauheim - la première phase de l'offensive devait durer 5 jours >> p. 178 les instructions sur le traitement des prisonniers et des partisans, l'effet de terreur était recherché >> p. 184 conclusions sur l'erreur de prévision du commandement allié, - Eisenhower disposait de deux millions de combattants dont 900'000 aux départements logistique - les derniers combats avait causé 3000 pertes par jour (en cinq semaines 64'000 hommes furent perdus dont 12'000 évacués pour gelure des pieds) - et pourtant les alliés recevaient des renseignements sur les activités des troupes allemandes, mais sans les prendre en compte sérieusement - dans ses mémoires, Bradley mentionna un risque calculé en cas de contre-offensive allemande, on croyait surtout que les allemands étaient à bout de ressources - l'offensive débuta à l'aube du 16 décembre >> p. 238 la légende des dépôts de carburant américains à 400 m des premiers éléments de la colonne Peiper - l'épopée de la colonne Peiper progressant en dents de scie et qui arriva au point limite sur la rivière Salm à Staumont (qq km au sud du QG allié de Spa) - sur le front sud, ce sera la bataille de Bastogne >> p. 241 un nom qui aura symbolisé l'offensive des Ardennes - Bastogne était alors sous le commandement du général Mac Auliffe, le 18.5. à 15.00 heures, les allemands arrivaient devant Bastogne, Bastogne résisterait jusqu'au bout et ce sera la 4ème DB de Patton arrivant du sud qui brisera l'encerclement >> p. 264/265 l'action des paras allemands fut courte et sans succès, elle fut dès le début désorganisée (on prévoyait même l'emploi de pigeons-voyageurs) - nom de code Autour, commandée par le lieutenant-colonel Von der Heydte - ce fut le dernier saut des paras allemands - par contre l'opération Greif commandée par Skorzeny (des saboteurs en uniformes américains) obtint un certain succès sans contrarier grandement les défenses américaines (la plupart furent d'ailleurs démasqués et capturés) >> p. 290 l'entraînement des troupes de Skorzeny >> p. 299 la légende de la tentative d'assassinat sur Eisenhower n.b. en novembre 1944, 4 forteresses en France résistaient encore: Lorient, St-Nazaire, La Rochelle et Royan - Churchill dira sur l'offensive des Ardennes: la tortue a sorti la tête et tend bien le cou >> p. 307 description de Patton, surnommé le général "old blood and guts" (le vieux sang et tripes) un personnage excentrique, mais expert dans l'art de manoeuvrer les blindés - en général, la résistance américaine se raidissait au fur et à mesure de la progession des troupes allemandes - dans la bataille du saillant (battle of the bulge), les résistances de Saint-Vith et Bastogne furent déterminantes - le 24.12. la colonne Peiper, son carburant épuisé, devait détruire ses véhicules et se replier >> p. 336 une erreur de l'aviation américaine (ou une erreur calculée?) fut de bombarder Malmédy, alors occupée par les américains, bombardement qui causa 300 tués parmi les américains >> p. 344 Mac Auliffe, le Cambronne de Bastogne avec sa réponse aux allemands: aw nuts (des noix) - le 23.12. premier parachutage de ravitaillement pour Bastogne - le 24.12. deuxième parachutage - et les chasseurs-bombardiers alliés apparurent dès le 24.12. causant de grands dommages dans les colonne allemandes (5000 sorties quotidiennes dès le 24.12.), mais le problème majeur restait le manque de carburant pour les blindés allemands qui força nombre d'entre eux à ne plus pouvoir progresser >> p. 357 les généraux allemands pensaient encore faire front avec les alliés contre les soviétiques >> p. 365 les dissensions dans le haut commandement allié, notamment entre Eisenhower et Montgomery qui réclamait le commandement unique des forces terrestres >> p. 368 puis survint l'affaire de Strasbourg défendu par De Gaulle malgré l'offensive allemande Nordwind - après l'échec de l'offensive des Ardennes, la question était pour l'Allemagne soit de résister fermement sur le front est tout en résistant faiblement sur le front ouest, soit d'essayer de convenir un armistice avec la Russie, ni l'un ni l'autre ne fut possible, les alliés et les russes ayant convenu d'une capitulation sans condition, il n'y aurait plus de compromis et l'Allemagne ne pourrait pas pratiquer un dernier jeu de balance entre l'est et l'ouest - toutefois, l'offensive des Ardennes affaiblit la position de Roosevelt à Yalta, Staline prétendant, avec son offensive avancée au 12.1. au lieu du 20.1. avoir soulagé les lignes américaines durant l'offensive des Ardennes et selon Staline, la progression des troupes soviétiques à l'est avait été plus prononcée que celle des alliés à l'ouest, mais il fallait aussi considérer que l'offensive des Ardennes avait affaiblit le front allemand à l'est et ainsi faciliter l'avance des troupes soviétiques, - dans tous les cas, la coordination entre alliés et soviétiques était loin d'être parfaite - quant à Von Rundstedt, il fut relevé de son commandement le 11.3.1945, ce qui d'ailleurs ne changea pas grand chose n.b. par la suite pour la petite histoire, lors des élections présidentielles en 1953, Truman eut des propos reprochant quelque peu à Einsenhower de ne pas avoir prévu l'offensive des Ardennes et de ne pas avoir réagi assez rapidement ce que Eisenhower ne pardonna jamais à Truman >> un livre tout à fait intéressant, surtout aussi sous les dessous de l'offensive des Ardennes qui fut une prodigieuse manoeuvre de camouflage par les allemands et l'opération la plus invraisemblable pour les alliés pris par surprise avec des commentaires inédits de l'auteur |
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