série: | Angélique |
éditeur: | J'Ai Lu |
auteur: | Golon Anne et Serge |
classement: | biblio3G |
année: | 1958 |
format: | broché |
état: | TBE/N |
valeur: | 12 € |
critère: | * |
remarques: | le chemin de Versailles tomes 3 et 4 Angélique, marquise des anges une série en 1660 sous le règne de Louis XIV qui met au prise une jeune aristocrate et ses amours il y aura en tout 25 volumes édités de 1956 à 1985 et il y aura aussi une brève série de trois tomes adaptée en bande dessinée (2015 aux éditions Casterman) sur Angélique mais celle-ci non titrée marquise des anges TOME III 1/ la cour des miracles - rencontre avec Barcarde le nain de la bande des Saints-Innocents dirigée par le Grand Coerse >> p. 11 quelques vrais miséreux et de vrais infirmes se mêlaient aux faux mendiants, c'était la cour des miracles, la gueuserie - Rodogone l'égyptien propose à Angélique de devenir une de ses gonzesses, mais Calembredaine, un autre chef de bande, s'y oppose et Angélique passe sous la protection de Calembredaine qui n'est autre que Nicolas, un ami d'enfance d'Angélique - c'est à ce moment que les gueux appellent Angélique, Angélique des anges qui deviendra marquise des anges >> p. 42 la raison du nom cour des miracles: les rebouteux et autres infirmes qui recouvrent la pleine santé à la fin du jour dans leur repaire >> p. 68 description de la bande de Nicolas Calembredaine >> p. 73 selon Nicolas: une drôle de garce, vraiment, la marquise des anges >>p. 93 Angélique recueille un petit singe qu'elle nomme Piccolo - à la mort de Mazarin (1663), Louis XIV devient le roi des rois, plus de premier ministre, mais cela ne durerait pas disaient ses courtisans, cela dura 50 ans >> p. 95 où Angélique entend parler de la femme Mavoisin, surnommée La Voisin à qui on demande des philtres magiques ou de la drogue aphrodisiaque et même du poison fatal >> p. 97 Jean-Pourri, le vendeur d'enfants pour les messes noires >> p. 153 la rôtisserie du Coq-Hardi n.b. rien à voir avec la bande dessinée - Angélique apprend que ses enfants ont été confiés à une méchante nourrice de Longchamp près de Paris, Angélique récupère ses enfants malsoignés et les met sous la protection de son compère Calembredaine, on les appela les petits anges - arrestation de Fouquet (mais pas grâce à la cassette dérobée par Angélique) et début de la construction du palais de Versaille pour la gloire du roi-soleil - bagarre entre gueux et bohémiens pour la prédominance de la foire de Saint-Germain >> p. 173 le duel de deux mouches avec des brins de paille - arrêtée par le guet, Angélique se fait couper ses magnifiques cheveux blonds >> p. 186 description des cachots de Paris >> p. 281 les animaux se plaisaient d'instinct au côté d'Angélique - et finalement en 1663, Angélique commence à faire fortune en s'associant avec le rôtissier Bourjus et en étudiant la possibilité de lancer la mode du chocolat à la cour du roi, seule la reine consommait alors un mauvais chocolat en provenance d'Espagne son pays d'origine >> un troisième tome assez intéressant avec plongeon dans la misère de la cour des miracles, mais récit plutôt bien imaginé nomenclature - éructations = renvois d'air ou rots dûes à des expulsions d'air ou de gaz depuis l'estomac, souvent après un bon repas grimaut = mauvais écrivain en argot parisien - prétentaine, courir la prétentaine = faire des escapades - la matterie = la bande des gueux TOME IV - première partie: ces dames du marais - fin 1664, Angélique est maintenant bien en place dans la rôtisserie du Coq Hardi, elle prépare en grand secret la fabrication de son chocolat, mais elle a un concurrent en la personne du noble italien Audiger - toutefois, auparavant elle doit encore se défendre contre les intrusions de certains nobles de la cour du roi, dont le frère du roi en personne qui tueront lors d'une orgie le rôtissier Bourjus et son assistant Filot - Angélique se reconcilie avec le Poète-Crotté alors que l'ex-avocat Degrez et son chien Sorbonne, travaillant maintenant pour la police du roi, sauve Angélique d'une mauvaise situation et que Nicolas Calembredaine avait disparu - la rôtisserie du Coq Hardi, rebaptisée du Masque Rouge, avait été totalement détruite dans l'incendie criminel, mais les 13 nobles inconnus responsables du massacre et de l'incendie sont dénoncés dans les pamphlets du Poète-Crotté, ce qui fait scandale à la cour du roi >> p. 85 vengeance d'Angélique qui n'en est pas moins à nouveau ruinée >> p. 88 où les bonnes relations sont d'un grand avantage >> p. 99 le Poète-Crotté est arrêté et pendu - Angélique pense à se laisser mourir, mais son tempérament reprend le dessus, elle est présentée à Colbert par l'entremise du célèbre policier Degrez avec qui elle passe un accord pour ne pas dénoncer le frère du roi >>p. 130 ainsi allait le monde: on coupait les cheveux des femmes pour les mettre sur la tête des hommes - Angélique, qui s'appelait maintenant Madame Morrens était devenue une riche femme grâce au commerce et au chocolat - Angélique apprend par hasard d'un cabaretier que son ex-mari, le comte de Peyrac, pourrait être encore en vie - amitié avec la vieille précieuse Mademoiselle de Parajonc nomenclature - pocharde = ivrogne misérable - cilice = chemise ou ceinture rugueuse portée par pénitence - impudeur = absence de retenue, indiscrétion - impudence = effronterie sans retenue ou cynique qui indigne - carnation = couleur, aspect de la chair d'une personne - épigramme = petit poème satirique - madrigal = courte pièce de vers galants - sonnet = poème avec système de rimes - hoca = le terrible hoca est un des plus vieux jeux italiens, les mises sont déposées sur l'un des trente numéros d'un tableau, le banquier tire un des numéros d'un sac, rembourse vingt-huit fois la mise du gagnant, ramasse les autres mises, mais ce jeu ruina quantité de particuliers, notamment à la cour du roi où régnait Mazarin - rencontre fortuite à nouveau avec la veuve Scarron, dame d'honneur de Madame de Montespan, ainsi qu'avec Ninon de Lenclos avec laquelle Angélique se lie d'une grande amitié - rencontre inopinée avec le prince de Condé à qui les biens du comte de Peyrac avaient été légués par le roi, dont l'hôtel particulier du Beautreillis >> p. 195 la célèbre partie de hoca, entre Angélique et le prince de Condé, et en misant la dernière passe, Angélique y gagna l'hôtel du Beautreillis >> p. 222 le franc-mitou = dieu >> p. 231 la grande famille d'Angélique >> p. 241 où l'on reparle de La voisin et description de celle-ci - afin de rehausser son rang de noblesse, Angélique épouse Philippe pour obtenir le titre de marquise de Plessis-Bellière, mais ce n'était pas un mariage d'inclination, mais un mariage forcé contre la restitution du fameux coffret - mariage secret à Chanteloup dans le Poitevin - après sa première nuit avec sa brute de mari, Angélique retourne à Paris et laisse ses enfants sous la garde de son père >> p. 330 Angélique à Versaille rencontre le roi >> p. 330 rehaussé par ses talons rouges et son opulente perruque, Louis XIV se distinguait des autres par un art admirable de la démarche - et Angélique s'attire enfin les faveurs du roy - on était le premier juin 1666 et l'ascension d'Angélique se poursuivait (mais un peu trop facilement, du moins avec le roi) >>> un quatrième tome dans la lignée d'Angélique, mais plutôt amusant à la lecture Information - Angélique a été inspirée de Suzanne de Bruc de Montplaisir (1605-1705), connue sous le titre de la marquise du Plessis-Bellière, célèbre par son esprit et qui marqua son époque fille de Jean de Bruc de La Grée (1576-1671) et de Marie Venieri, elle fut l'épouse de Jacques de Rougé du Plessis-Bellière, elle se lia d'amitié avec le surintendant Nicolas Fouquet, ministre des finances de Louis XIV, et fut très proche des plus grands artistes de son temps, parmi lesquels la Marquise de Sévigné et le peintre Charles Le Brun, qui peignit pour elle un décor pour son château de Charenton, elle possédait une collection d'œuvres d'art inestimable elle fut, avec Madame de Lafayette et Mademoiselle de Scudéry, à l'origine des premiers salons littéraires, en 1661, elle tenta de sauver Fouquet lors de sa disgrâce et l'hébergea en l'hôtel de Rougé à Nantes, mais le surintendant fut arrêté par le capitaine d'Artagnan et la marquise du Plessis-Bellière subit le même sort: elle fut internée par ordre du roi Louis XIV au château de Montbrison son état de santé exigea un assouplissement de sa détention et elle put rejoindre les siens en son hôtel de Charenton près de Paris, elle y vécut les dernières années de sa vie entourée de grands artistes et poètes, elle mourut à l'âge canonique de 100 ans |
couvertures: |