série: | Sci-Fi/Bruss |
éditeur: | Poche |
auteur: | Bruss B.R. |
classement: | biblio33C |
année: | 1979 |
format: | broché |
état: | TBE/N |
valeur: | 5 € |
critère: | * |
remarques: | et la planète sauta, version originale en 1946 la pierre tombée du ciel qui change la vie sur Terre Bruss alias Roger Blondel un des premiers auteurs français de science-fiction, suite probablement à la bombe atomique, évènement majeur et bouleversant de l'histoire, avec la crainte d'un apocalypse nucléaire afffectant la planète entière première partie: la pierre tombée du ciel (probablement le meilleur récit) en 1925, un aérolithe de 4 à 5 tonnes tombe dans la région de Sologne (Loir&Cher), en examinant le météorite, deux savants y découvrent, ciselé sur sa surface, un message extra-terrestre, puis en cherchant bien, on y trouve à l'intérieur un curieux coffre-fort contenant trois mystérieux instruments des cylindres et des bijoux, on en conclue que cet aérolithe représente les restes d'une planète qui avait péri un cylindre posé sur un des instruments fait entendre une voix venue de l'espace, il y avait de nombreux cylindres, c'était des livres sonores, restait à déchiffrer ces messages après bien des recherches, les savants réussirent à produire aussi des images sorties de ces cylindres, ces films étaient en couleur et en relief, et même en senteur (dégageant une odeur parfumée) >> p. 75 description de ces extra-terrestres, appelés des Rhaméens (peau jaune safran, main à deux pouces, etc) en 1939, tout avait été déchiffré, entre autre des films de guerre avec des soldats munis d'une carapace défensive et offensive, ces extra-terrestres connaissaient déjà le cinéma et leur mémoire historique remontait à 20 ou 30'000 ans >> p. 81 description de la planète Rhama, formée de trois continents: Orbal, Necorb et Branec, la civilisation orbalienne s'était développée considérablement depuis le 25ème siècle et ses habitants arrivaient à vivre jusqu'à 110 ans, mais une monstrueuse guerre éclata en l'an 3000, l'hstoire de la planète Rhama fut racontée par le propriétaire du coffre-fort que l'on identifia sous le nom de Morar 2ème partie: le journal de Morar débutant au 3.5.2999 celui-ci avait été chargé de réchauffer les zones glaciales de sa planète et à les ouvrir à la colonisation >> p. 122 reconstituer une jambe broyée en lui greffant de l'os et de la viande d'orsikar au 3.9.2999, Morar expérimente une nouvelle arme très dangereuse, le dragorek en outre, les habitants de Rhama commençent à vieillir de façon alarmante et une guerre éclate entre deux continents, cela déclanche un affrontement général et pourrait conduire à la destruction totale de la planète les habitants se réfugient dans des abris souterrains, mais la guerre commence à ruiner la planète et Morar, par déception, va utiliser son arme pour détruire Rhama en espérant trouver une vie meilleure en traversant la porte alkurkine, et la planète sauta n.b. ce Morar devait être un névrosé atteint d'un trouble émotionnel, mais on ne nous dit pas vraiment dans le récit pouquoi Morar avait décidé de faire sauter sa planète, en tout cas il semble que ce n'était pas une erreur de manipulation >> un récit quelque peu mitigé, si la première partie avait commençé avec un développement intéressant, la deuxième partie constituée du journal de bord du rhaméen Morar n'est qu'une suite d'évènements avec des noms curieux, peut'être à grande résonance mais sans grand intérêt (exemples: guerre turkneckien et ordleckien, les armes elkersiens, les cauchemars de l'asperkaruk, les calculs arrikbrarins, etc) au fond, on pourrait facilement sauter ce chapitre toutefois, on devine les appréhensions et le message de l'auteur, et c'est véritablement un avertissement à l'humanité (on est en 1946 au début de l'ère nucléaire) à la fin du livre: bibliographie des oeuvres parus principalement sous le sous pseudonyme de B.R. Bruss annexes ci-dessous - couverture du livre 1979 - couverture du livre original de 1946 (= premier récit de Blondel) Information deux jeunes archéologues découvrent un aérolithe, tombé au milieu d'un champ en Sologne, au lieu d'une simple roche, celui-ci s'avère être un coffre contenant plusieurs objets dont des documents qu'ils s'emploient aussitôt à déchiffrer, après vingt années d'efforts, ils parviennent à les traduire; ils contiennent entre autres le journal intime d'un certain Morar, habitant d'une autre planète, les documents racontent l'histoire de Rhama, la cinquième planète du système solaire qui était située entre Mars et Jupiter construit en deux parties, ce roman est constitué en premier lieu par le récit de la découverte de l'aérolithe par les deux archéologues et du déchiffrage du manuscrit qu'il contient, la seconde partie consiste en l'histoire de la planète Rhama racontée par Morar, sa découverte de l'arme nucléaire et la destruction qui en a résulté, écrit en 1946, peu après le bombardement d'Hiroshima, ce roman est une évidente mise en garde contre les risques de destruction de notre planète par l'arme atomique, mais également contre l'apparition de technologies de contrôle de la pensée l'extraterrestre Morar, si semblable à nous dans ses espoirs et ses craintes, n'est autre que le reflet de l'humanité, et son récit celui de l'avenir qui la menace texte de 1946, révisé en 1971 pour sa parution en A et D classiques, il paraît avec l'éclairante préface de G. Klein et la bibliographie de Versins texte 1946 ouvrage en deux parties: dans la première, une sorte d'aérolithe mystérieux tombe à proximité d'un savant curieux qui finira par forcer l'objet céleste à livrer son secret: à savoir un texte qu'il traduira, et qui composera la 2ème partie on reconnaît là un schéma dont les variations ont donné la sphère d'or d'E. Cox (10/18) et, plus tard la nuit des temps de Barjavel (entre autres), il s'agit de l'aggiornamento du procédé connu dans les romans historiques (j'ai trouvé les mémoires de...), cette partie est cependant plus développée qu'ailleurs: elle permet de camper la figure, de situer la place du savant dans l'imagerie et la culture des années 40/50; avant le développement social dû à la science et à son industrialisation, une sorte d'idyllisme scientifique, proche encore de celui de M. Renard, de Spitz, et qui est charmant (mais pas toujours très intéressant, note du lecteur) le manuscrit trouvé dans un aérolithe livre son secret qui se trouve avoir une valeur d'avertissement, quelque temps après (ou pendant?) Hiroshima, i reste cependant proche de la tradition française de SF: il s'agit d'une variation neuve sur le thème déjà développé par Moselli dans La fin d'Illa (Marabout), s'il est nécessaire, pour apprécier cet ouvrage, de savoir dans quelle tradition il s'insère, à l'écart du flot qui allait déferler de la SF américain, cela ne signifie en rien que le livre ne soit original, car il l'est, et pas uniquement à cause de son prophétisme: tout ce que Bruss exploitera par la suite dans ses multiples romans du Fleuve Noir y est contenu en germe et en mieux écrit |
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