série: | 2nd WW Russie |
éditeur: | Laffont |
auteur: | Kuby Erich |
classement: | carton 93A |
année: | 1967 |
format: | broché |
état: | TBE |
valeur: | 6 € |
critère: | * |
remarques: | livre rendu possible grâce à la documentation présentée dans le journal "Spiegel" du 5.5. au 9.6.1965 donc basée sur des faits réels le "plan Attlee" pour la délimitation des zones d'occupation en Allemagne fin 44, 100 divisions allemandes faisaient face à 400 divisions soviétiques sur le front est, l'offensive russe sur Berlin se déclancha le 18.1.45 et atteignait l'Oder le 20.1.1945 à 60 km de Berlin, curieusement l'offensive qui tenait Berlin presque à sa merci s'arrêta et ne fut repri que le 16.4.1945,. si Berlin avait été occupée en janvier 45, cela aurait signifié la fin de la guerre et Staline aurait eu l'occasion d'occuper pratiquement toute l'Allemagne. au 16.4. les allemands avaient eu le temps de se regrouper et de se retrancher quelque peu mais le 20.4. Berlin était complètement encerclée, c'était vraiment le chaos organisé à l'intérieur de Berlin dont le plan de défense avait été baptisé "opération Clausewitz" chapitre 10 mort mais comment ? décrit de façon très détaillée la mort d'Hitler le 30.4. dont le récit du valet de chambre de Hitler, Hans Linge, parait le plus plausible et qui mentionne que Hitler se serait seulement empoisonné et ne se serait pas tiré une balle dans la tête contrairement à plusieurs autres récits, le 2.5. le général Weidling accepte la capitulation sans condition. s'en suit un rapport des évènements par l'auteur dans le Berlin d'après-guerre, notamment les viols et le pillage par les soldats soviétiques et surtout l'administration soviétique dans Berlin (cartes de rationnement, die Trümmerfrauen, l'édification du nouvel ordre par le groupe "Ulbricht", les conditions de vie, les démontages, etc) ce ne fut que le 1.7.45 que les premières troupes occidentales occupèrent leurs zones respectives à Berlin et fin 45 débuta inofficieusement la guerre froide. un livre intéressant surtout dans sa première moitié mais qui finit par des commentaires sociales et culturelles moins intéressants (l'auteur étant journaliste et critique ayant travaillé pour "Spiegel") selon l'auteur la chute de Berlin ne fut pas une bataille (contrairement au livre de Cornelius Ryan "la dernière bataille ") mais une débâcle allemande et les soviets par leur lenteur à agir manquèrent l'occasion de contrôler toute l'Allemagne contrairement aussi à d'autres ouvrages (et non seulement par des auteurs allemands), l'auteur minimise la brutalité des troupes soviétiques qui pillent et violent (les femmes allemandes étant la propriété de l'URSS), ceci peut'être mis sur le compte d'une tendance bien communiste par l'auteur seul chapitre vraiment intéressant: l'étude détaillée sur la mort d'Hitler |
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