série: | 1ère guerre mondiale |
éditeur: | PUF |
auteur: | Poidevin Raymond |
classement: | biblio335A |
année: | 1975 |
format: | broché |
état: | TBE |
valeur: | 5 € |
critère: | ** |
remarques: | les origines de la première guerre mondiale (les causes du conflit) 1/ les causes profondes et les origines immédiates - la rivalité navale et commerciale entre l'Allemagne et l'Angleterre - l'hostilité entre le slavisme et le pangermanisme, rivalité balkanique entre l'Autriche-Hongrie et la Serbie - l'Allemagne poussant l'Autriche-Hongrie à la guerre, celle-ci menacée par le réveil des minorités nationalistes 2/ les puissances de la Triple Entente: France, Grande Bretagne, Russie, Serbie, Japon puis en 1915 l'Italie et la Roumanie 3/ les puissances de la Triple Alliance: Allemagne, Autriche-Hongrie appelée aussi la Double Monarchie, Turquie, Bulgarie et au début aussi l'Italie, une situation bizarre avec l'Italie, hostile à l'expansion autrichienne en Italie (Tyrol du Sud) et dans les Balkans - les quatre empereurs: Guillaume II, François-Joseph I, Nicolas II, Yoshihito et bien que l'Angleterre était nommée empire britannique, le souverain George V n'était qu'un roi tout comme Victor-Emmanuel III roi d'Italie et Albert Ier, roi de Belgique, la France est une république présidée par Raymond Poincaré 4/ les grandes manoeuvres diplomatiques de juillet 1914 5/ climat international avant-guerre et causes profondes - situation internationale - causes économiques - opinion publique >> p. 73 le danger pour la Russie de se voir bloquer les Dardanelles 6/ attitude de la Triple-Entente en juillet 1914 7/ les puissances centrales pendant la crise >> p. 89 l'ultimatum autrichien devait être inacceptable afin d'entrer en guerre contre la Serbie et d'affirmer la domination autrichienne dans les Balkans, il était entendu que l'Allemagne soutiendrait sans réserve l'Autriche, soucieuse de garder l'entité autrichienne comme puissance alliée de l'Allemagne - l'Allemagne était d'opinion que le conflit austro-serbe resterait localisé >> p. 103 la ferme décision prise par l'Allemagne de renflouer même au prix d'un conflit européen l'Autriche-Hongrie, menacée de dislocation par le mouvement des nationalités, voilà sans doute l'explication essentielle de la guerre 1914-1918 8/ conclusion - entrée en guerre de l'Autriche-Hongrie contre la Serbie, mobilisation de la Russie, mobilisation de l'Allemagne, mobilisation de la France, l'Angleterre de tendance neutre, décide d'entrer dans le conflit au côté de la France quand l'Allemagne envahit la Belgique et les nations fin juillet étaient déjà prises dans l'engrenage de la guerre note sur Olmütz = échec des négotiations en 1911 se référant à la reculade d'Olmütz en 1848 >> un petit livre tout à fait intéressant annexes - couverture du livre montrant l'empereur Guillaume II et le roi George V en 1913 à Potsdam - cartes politiques de l'Europe et des nations balkaniques en 1913 - Germania - les 3 grâces de la Triple-Entente: Marianne, Britannia et la mère Russie - Guillaume II assis sur la poudrière des balkans Information - le texte de l'ultimatum austro-hongrois, savamment rédigé pour être repoussé, n'accuse pas la Serbie d'être responsable de l'attentat, mais simplement d'avoir rompu les accords de 1909, qui l'obligeaient à des rapports de bon voisinage avec son voisin septentrional, le gouvernement de Belgrade aurait laissé se développer sur son territoire des organisations menant une propagande en faveur du mouvement slave du sud - non seulement les rédacteurs de l'ultimatum exigent du gouvernement de Belgrade qu'il désavoue clairement l'agitation panslave dans l'empire des Habsbourg, mais aussi qu'il justifie les propos hostiles à la double monarchie, tenus par des représentants serbes, tant en Serbie qu'à l'étranger, de plus, des policiers austro-hongrois doivent pouvoir mener des investigations sur le territoire serbe - adressée le 22 juillet au chargé d'affaires austro-hongrois à Belgrade, la note austro-hongroise doit être remise le lendemain, le 23.7.1928 à 18.00 heures (horaire choisi en fonction de l'horaire de départ annoncé du président français, de retour de visite en Russie) - la note austro-hongroise est remise par l'ambassadeur d'Autriche-Hongrie au ministre serbe des finances (assumant l'intérim pour le premier ministre en déplacement à l'étranger) qui dispose alors de 48 heures pour l'accepter - le gouvernement de Belgrade accède alors à une majorité des revendications austro-hongroises, mais refuse, après consultation du chargé d'affaires russe à Belgrade, puis du soutien clair du ministre russe des affaires étrangères, non seulement l'intervention de la police autrichienne sur son territoire, mais aussi la publication de la réponse serbe dans le journal officiel du Royaume le 26 juillet - la réponse serbe, l' "exercice de style le plus brillant de virtuosité diplomatique", selon le mot du rédacteur de la note autrichienne, le baron Musuli pousse Vienne à rompre les relations diplomatiques avec Belgrade le jour de réception de la note serbe - dans les jours qui suivent, malgré les pressions allemandes, les grandes puissances tentent diverses mesures de conciliation (26/27.7.), Londres propose une conférece européenne à Saint-Petersbourg, des conversations directes, basées sur la réponse serbe à l'ultimatum, ses tentatives de médiation poussent la Double Monarchie et son ministre des affaires étrangères, Leopold Berchtold, à accélérer encore le déroulement du scénario de la crise et à répondre que toutes les démarches de conciliation sont maintenant dépassées par les évènements - ainsi, alors que, jusqu'au 28 juillet, la crise découlant de l'assassinat de François-Ferdinand demeure austro-serbe, la déclaration de guerre austro-hongroise au royaume de Serbie transforme cette dispute balkanique en crise, puis en guerre européenne très rapidement dans les heures qui suivent cette déclaration de guerre, les responsables russes décrètent la mobilisation de 13 corps d'armée, mais ne lanceront pas d'opération offensive avant l'invasion du territoire serbe - cette réponse pousse le Reich, qui avait encouragé son allié dans la voie de la fermeté, à refuser toutes les demandes de négociation russes, formulées même après l'annonce de la mobilisation - le 29.7, une note britannique fait connaître des propositions de négociations, après l'occupation de Belgrade, tout en faisant savoir que Londres s'engagerait dans le conflit en cas d'intervention directe du Reich et de la France, Berchtold, conscient que la question serbe se poserait à nouveau à moyen terme, repousse les propositions de conciliations, défendant devant le chancelier allemand, favorable à partir de ce moment à une conciliation, la fermeté devant la Serbie, devant cette fermeté, le gouvernement russe procède à la mobilisation générale le 30.7, ce qui entraîne la mobilisation allemande - à partir de l'annonce de la mobilisation russe, les militaires de l'ensemble des pays européens prennent le pas sur les politiques et les diplomates; ainsi, des notes sont préparées à Berlin pour exiger la fin de la mobilisation en Russie, pour connaître la position française en cas de conflit et pour exiger du gouvernement belge l'autorisation de passer par son territoire - après avoir décrété la mobilisation générale de son armée, le Reich déclare la guerre, le 1er août à la Russie, le 2 au royaume de Belgique (qui a refusé les termes de l'ultimatum allemand) et le 3 à la France, Londres réagit lors de l'occupation du Luxembourg, le 2 août, en faisant savoir que sa flotte serait engagée contre la Reichsmarine, puis le 4 août, en exigeant le retrait des troupes allemandes de Belgique, le jour même, Londres déclare la guerre au Reich |
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