série: | Histoire (Moyen-Age) |
éditeur: | Larousse |
auteur: | Péguy Charles-Pierre |
classement: | biblio334C |
année: | 1956 |
format: | broché |
état: | TBE/N |
valeur: | 3 € |
critère: | * |
remarques: | le mystère de la charité de Jeanne d'Arc (notes et extraits) = pièce de théâtre en forme de drame médiéval Information le mystère de la charité de Jeanne d'Arc écrit par Charles Péguy est une sorte de drame médiéval, à proprement parler un mystère ce terme est employé par l'auteur dans trois œuvres qui forment un ensemble d'une remarquable cohérence: le mystère de la charité de Jeanne d'Arc (1910), le porche du Mystère de la deuxième vertu (1911), et le Mystère des Saints Innocents (1912); il doit donc être entendu dans sa double acception, c'est d'abord une ample méditation sur les mystères, au sens théologique, de l'Incarnation, de la Rédemption et des vertus théologales, mmais c'est aussi un retour aux mystères du Moyen Âge, ce genre théâtral dont Péguy a su retrouver l'esprit, la première de ces trois œuvres met en scène la figure historique de Jeanne d'Arc, une première version date de 1897, une seconde de 1910, tandis qu'une version posthume, augmentée de deux actes inédits, a été publiée en 1956, cette œuvre théâtrale et poétique fait écho au retour au catholicisme de Péguy mais aussi à ce qu'on peut appeler la crise de 1908-1909 qui revêtit chez le poète un aspect physique, intellectuel et spirituel même s'il s'est profondément documenté au plan historique, Péguy n'a pas voulu faire un ouvrage historique, il s'est efforcé de reconstituer le cadre et la mentalité du XVe siècle, mais en approfondissant le tourment d'une âme consciente du mal universel et en même temps animée par la charité et la passion de sauver, ce n'est pas "l'histoire de Jeanne d'Arc" qu'il a écrit, mais "celle de sa vie intérieure", selon ses propres termes, on ne s'étonnera donc pas de voir à quelles sources Péguy a puisé; il s'en est expliqué lui-même, il mentionne, dans l'ordre, premièrement, le catéchisme, et dans le catéchisme les sacrements; deuxièmement la messe, les vêpres, les offices, la liturgie; troisièmement les évangiles, l'auteur a donc pris le point de vue du peuple, qui comme Jeanne, découvre la foi par le catéchisme, les sacrements et la liturgie, de même, Péguy, après sa conversion, était plus attiré par la liturgie et la prière que par un discours théologique |
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