série: | Histoire (Révolution) |
éditeur: | Laffont |
auteur: | Michelet Jules |
classement: | biblio1 |
année: | 1979 |
format: | broché |
état: | TBE/N |
valeur: | 20 € |
critère: | |
remarques: | Histoire de la Révolution française tomes 1 et 2 A) présentation, 26 pages que Claude Mettra là (Claude Mettra (1922-2005) est un écrivain français, auteur d'ouvrages dans le domaine de l'histoire, de l'art et de la philosophie) quelques bonnes présentations telles que - la révolution, ce sont aussi des hommes qui n'ont pas pu prendre le temps de vivre, les pauvres découvrirent leurs origines - c'est une nouvelle dimension dans le temps - avec la Révolution apparait un sang nouveau: le beau sang rouge, le sang de la fécondation - c'est aussi le jour du jugement terrestre, la manifestation de la communautP humaine - la femme dans la Révolution - deux présentations: la Révolution et l'Empire mais en général une présentation un peu trop longuet B) préfaces de 1847 et 1868 par Michelet - la liberté a rendu possible la fraternité et l'égalité - l'actuer principal de la Révolution fut le peuple - les sources de l'histoire de la Révolution Française par Michelet: les archives, mémoires et le journal Le Moniteur - comparaison avec l'histoire de Louis Blanc - dissertation sur Robespierre C) introduction par Michelet en deux parties (mais au total 50 pages quand même) - de la religion au Moyen-Age à la Révolution - tout le monde voit venir la catastrophe, mais personne ne veut ou ne peut y faire grand chose - la crise du siècle de 1744 à 1754 où le roi devient un objet d'horreur - dissertation sur la Bastille et les lettres de cachet >> le récit de Michelet donne un portrait super détaillé (pratiquement jour par jour), mais aussi un accent passionné sur la Révolution avec les idées et sentiments patriotiques de Michelet, en fait pour lui c'est l'évènement majeur de l'histoire avec l'égalité, la fraternité et la liberté (ce qui est véritablement le cas) >> impression sur le livre: c'est le grand récit de référence, historique, épique, lyrique, c'est une œuvre d'une hauteur intellectuelle et d'un coeur immense, il n'est jusqu'aux historiens contemporains, marxistes ou libéraux, qui n'y aient puisé, ne l'aient discuté ou ne s'en soient inspirés, toute histoire de la Révolution jusqu'ici était essentiellement monarchique, celle-ci est la première républicaine, celle qui a brisé les idoles et les dieux, de la première page à la dernière, elle n'a eu qu'un héros: le peuple c'est définitivement un monument littéraire, mais il faut aussi le temps et la patience pour le lire entièrment à noter que le texte ci-après ne donne qu'un bref résumé des livres I et II annexes - couverture du livre - serment du jeu de Paume - prise de la Bastille - execution de Louis XVI (Louis Capet) - les femmes aux Tuileries - deux portraits des Sans-Culottes - portrait de Louis XVI aux deux aspects - le meurtre de Mme de Lamballe Livre I (avril-juillet 1789) 1/ les élections - renaissance du peuple avec la convocation des Etats Généraux de 1789 proposée par Necker pour améliorer les finances de l'Etat, mais le vote par ordre paralyse le Tiers Etat - ne pouvait toutefois voter que les citoyens qui payaient au moins six livres d'impôt - parmi les élus au Tiers: l'académicien Bailly et le médecin Guillotin n.b. Jean Sylvain Bailly, né le 15.9.1736 et et mort guillotiné le 12.11.1793 est un mathématicien, astronome, littérateur et homme politique français, il a été le premier maire de Paris - Joseph Ignace Guillotin, né le 28.5.1738 et mort le 26.3.1814 à Paris est un médecin et homme politique français, il est connu pour avoir fait adopter, sous la Révolution française, la guillotine comme mode unique d’exécution capitale, avec l'appui de Mirabeau, député et secrétaire de l’Assemblée nationale constituante, Guillotin propose le 1er décembre 1789 un projet de réforme du droit pénal dont le 1er article dispose que "les délits de même genre seront punis par les mêmes genres de peines, quels que soient le rang et l'état du coupable" et demande que la décapitation fût le seul supplice adopté et qu'on cherchât une machine qui pût être substituée à la main du bourreau, l’utilisation d’un appareil mécanique pour l’exécution de la peine capitale lui paraît une garantie d’égalité, qui devait, selon lui, ouvrir la porte à un futur où la peine capitale serait finalement abolie - l’affaire Réveillon est une révolte populaire, qui eut lieu du 26 avril au 28 avril 1789 au faubourg Saint-Antoine, à Paris cet évènement est considéré comme un élément avant-coureur de la prise de la Bastille, le 14 juillet 1789 et, à plus grande échelle, de la Révolution française - sous l'Ancien Régime, les assemblées des États généraux sont des assemblées politiques qui se tiennent pour délibérer des questions d'intérêt public, elles se composent des députés envoyés par chacun des trois ordres: le clergé, la noblesse et le tiers état qui forment la société française; l'institution est créée en 1302 par le roi Philippe le Bel pour donner une apparente légitimité à ses décisions en réaction contre la bulle Ausculta fili du pape, ils réunissaient au début le clergé, la noblesse et la bourgeoisie des bonnes villes qui prendra par la suite le titre de troisième état puis de tiers état; cette assemblée n'avait en revanche aucun rôle législatif ou juridictionnel: ces compétences relevant des parlements, ils étaient uniquement porteurs des doléances des habitants de leur circonscriptions et ne pouvaient nullement s'arroger le droit de parler en leur nom (règle que les députés des états généraux de 1789 n'ont pas respectée, puisqu'ils se sont arrogé un mandat représentatif sans avoir été élus pour cela) n.b. les députés du tiers état y étaient majoritaires, la noblesse était représentée par 330 députés, le clergé par 326 députés, le tiers état par 661 députés résumé: le peuple entier appelé à élire les électeurs, à écrire ses plaines et ses demandes - on comptait sur l'incapacité du peuple - sûreté de l'instinct populaire: fermeté du peuple, son unanimité - on retarde les élections de Paris - premier acte de souveraineté nationale - les électeurs troublés par l'émeute: l'émeute Réveillon - qui y avait-il intérêt? - les élections s'achèvent (janvier-avril 1789) 2/ ouverture des Etats Généraux le 4.5.1789 après 200 ans dans la salle des Menus - une fête de paix que trahissait déjé la guerre, - Sieyès était absent mais Mirabeau bien présent - un grand nombre de curés (bas-clergé) voulaient se réunier au Tiers qui attendent les propositions des deux autres ordres - le 7.5. on attendait toujours et la presse se déchaînait résumé: procession des états généraux, discours de Necker, question de la séparation des ordres, le tiers invite à la réunion, inaction de l'Assemblée, pièges qu'on lui tend (4.5. au 9.6. 1789) 3/ l'Assemblée Nationale - le Tiers se forme alors en Assemblée Nationale, - le roi ordonne à cette Assemblée de se dissoudre (20.6.1789) >> p. 121 le projet de Necker qui agissait en tant que médiateur entre la Cour et le Tiers - le Tiers refuse la dissolution >> p. 125 le mot de Mirabeau: nous sommes ici par la volonté du peuple et qu'on ne nous en arrachera que par la puissance des baîonettes n.b. L’Assemblée constituante de 1789 ou Assemblée nationale constituante est la première assemblée constituante française, instituée par des députés des états généraux lorsqu'ils s'érigèrent d'eux-mêmes en une Assemblée nationale le 17 juin 1789, date que l'on retient comme celle de la naissance du système représentatif français Jacques Necker (1732 né à Genève, mort en 1804 à Coppet en Suisse) est un financier et homme politique genevois, ministre des Finances de Louis XVI, il est le père de Madame de Staël; après avoir fait fortune comme banquier à Paris et à la suite du succès de ses essais en matière de politique économique, il est nommé par Louis XVI directeur général du trésor royal en 1776, puis des finances, il modernise alors l’organisation économique du royaume en s’opposant au libéralisme de ses prédécesseurs, renvoyé en mai 1781, peu avant les grandes spéculations boursières sous Louis XVI, il est rappelé en août 1788 avec le titre de ministre d’État du fait du soutien indéfectible de l’opinion publique et convoque les États généraux en obtenant le doublement du tiers état, renvoyé par Louis XVI le 11 juillet 1789 pour avoir été absent lors de la séance royale du 23 juin 1789, il retrouve sa fonction après la prise de la Bastille pour apaiser les révolutionnaires, confronté à l'opposition de l'Assemblée nationale, il démissionne de nouveau en septembre 1790 et rédige une critique sévère du nouveau principe d'égalité. résumé: dernière sommation du Tiers (10.6.) qui prend alors le nom de Communes, celles-ci prennent le titre d'Assemblée Nationale le 17.6., elles se saisissent du droit de l'impôt, le roi fait fermer la salle, l'Assemblée se rend au Jeu de Paume le 20.6.1789 4/ serment du Jeu de Paume 20.6.1789 >> p. 121 le projet de Necker Necker en tant que médiateur entre la cour et le tiers résumé: l'Assemblée errante, coup d'état; projet de Necker; déclaration du roi 23.6.1789; l'Assemblée refuse de se séparer; le roi prie Necker de rester mais ne révoque point sa déclaration 5/ mouvements de Paris les gardes françaises prennent position en faveur du peuple résumé: Assemblée des électeurs 25.6.1789, mouvements des gardes françaises, agitation du Palais Royal, intrigues du parti d'Orléans, le roi ordonne la réunion des ordres 27.6., le peuple délivre les gardes françaises le 30.6., la Cour prépare la guerre, Paris demande à s'armer, renvoi de Necker 11.7.1789 6/ insurrection de Paris résumé: explosion de Paris 12.7.1789, inaction de Versailles, provocation des troupes, Paris prend les armes, l'Assemblée nationale s'adresse en vain au roi le 13.7., les électeurs de Paris autorisent l'armement, organisation de la garde bourgeoise, hésitation des électeurs, le peuple saisit des poudres et recherche des fusils, sécurité de la Cour 7/ prise de la Bastille 14.7.1789 une prison cruelle et injuste, pour le peuple, ce fut un acte de foi et d'honneur d'occuper la Bastille, mais la Bastille ne fut pas prise, elle se livra, car à part les gardes suisses commandés par le capitaine de Flue, la garnison était divisée, le commandant De Launay indécis et critiqué dans les mémoires de Linguet n.b. - Simon-Nicolas-Henri Linguet, 1736 mort guillotiné le 27.6.1794 est un avocat homme de lettres et propriétaire terrien, à la fois opposé aux philosophes, aux jansénistes, et surtout au libéralisme économique mis en place par la Révolution dont il dénonça avec virulence les conséquences pour les classes laborieuses - Bernard René Jourdan, marquis de Launay (1740-1789) fut le dernier gouverneur de la Bastille, pris de panique, Launay menace de faire sauter la forteresse entière et le quartier environnant, lâché par ses troupes, il finit par capituler en échange de la vie sauve pour lui et ses hommes, ce que les assaillants acceptent, selon la légende, on ne trouve pas de drapeau blanc et le gouverneur doit brandir une serviette, voire son mouchoir personnel, il fait passer ses conditions par une fente de la Bastille, les portes sont donc ouvertes à la foule, qui prend la Bastille; Launay est arrêté et conduit sous escorte à l'hôtel de ville par un des chefs de l'insurrection, le soldat (et futur général) Pierre Hulin, en place de Grève, la foule furieuse se jette sur lui et le lynche, en dépit de l'accord passé et de la tentative de médiation, entamée par Ethis de Corny, procureur du roi de la ville de Paris, Launay est ainsi poignardé à plusieurs reprises avec des baïonnettes et reçoit un coup de feu, selon des témoignages, ce lynchage aurait été déclenché par Launay lui-même qui, désespéré, aurait donné un coup de pied dans l'aine à un cuisinier au chômage nommé Desnot, après le meurtre, sa tête est sciée par un boucher, Mathieu Jouve Jourdan, elle est fixée au bout d'une pique et promenée dans les rues de la capitale, selon Antoine de Rivarol, il avait perdu la tête avant qu'on ne la lui coupât! - Jacques Alexis Thuriot de la Rozière, chevalier d'Empire (1753-1829), était un homme politique français, il participa à la prise de la Bastille et sièga plus tard sur les bancs montagnards - Jacques de Flesselles (1730-1789) était un administrateur français qui fut le dernier prévôt des marchands de Paris, équivalent au maire de Paris de nos jours, il fut tué d'un coup de pistolet par un inconnu, puis décapité et sa tête promenée au bout d'une pique, juste après la prise de la Bastille résumé: difficulté de prendre la Bastille, l'idée de l'attaque appartient au peuple, haine du peuple envers la Bastille, le peuple enlève les fusils aux Invalides, Thuriot somme la Bastille, dernière attaque; Elie, Hulin; danger du retard, le peuple se croit trahi, les vainqueurs à l'hôtel de ville, comment la Bastille se livra, mort du gouverneur, prisonniers mis à mort, puis graciés par la clémence du peuple livre II du 14.7. au 6.10.1789 1/ la fausse paix Bailly élu premier président de l'Assemblée, Lafayette commandant de la milice citoyenne qui devient la garde nationale avec la cocarde bleu et rouge = Paris et blanc = la royauté, tous les deux nommés par les électeurs sans l'aveu du roi n.b. l'aveu est une déclaration écrite que doit fournir le vassal à son suzerain ce n'était plus une rébellion mais une révolution, le roi visite son peuple, Necker est rappelé résumé: Versailles le 14 juillet, le roi à l'Assemblé le 15, deuil et misère de Paris, députation à l'Assemblée de la ville de Paris le 15 juillet, la fausse paix, le roi va à Paris le 17 juillet, première émigration (Artois, Condé, Polignac, etc), isolement du roi 2/ jugements populaires création du club breton qui deviendra celui des jacobins alors que Camille Desmoulin, le roi du pamphlet et Danton, le foudroyant orateur, fondent le club des cordeliers et la famine règnait maintenant en France résumée: aucun pouvoir n'inspire plus confiance, le pouvoir judiciaire a perdu sa confiance, le club breton, avocats et basoche, Danton et Camille Desmoulins, barbarie des lois, les supplices, jugement au Palais-Royal, la grève et la faim, mort de Foulon et de Bertier 22 juillet - la basoche était une guilde de juristes comprenant juges, avocats, procureurs et gens de justice et résidant au Palais royal de l'île de la Cité, le terme de basoche vient du mot latin basilica, lui-même issu du grec palais royal; les membres de la guilde étaient désignés sous le nom de clercs de la basoche ou basochiens - Louis Bénigne François Bertiernote de Sauvigny, né en 1737, massacré le 22.7.1789, fut un fonctionnaire français, intendant de Paris du 13 septembre 1776 au 22 juillet 1789, chargé, dès le début de la Révolution, d’assurer l’approvisionnement de l’armée de siège, il est contraint de prendre des mesures qui le rendent impopulaire - Joseph François Foullon dit Foulon de Doué, né en 1715, assassiné à Paris le 22.7.1789, fut un administrateur français et une des premières victimes de la Révolution, quatre jours après la décapitation du maire de Paris Jacques de Flesselles, nommé surintendant (ministre) des finances à la place de Jacques Necker, il a été pendu puis décapité devant l'Hôtel de ville de Paris, en présence du nouveau maire Jean-Sylvain Bailly et de Lafayette, commandant de la Garde nationale, en même temps que Berthier de Sauvigny, avant d'avoir, comme lui, sa tête promenée au bout d'une pique - Victor-François, duc de Broglie, né en 1718, décédé en 1804 en Allemagne était un aristocrate et militaire français sous l'Ancien Régime, maréchal général des camps et armées du roi, il participe ensuite aux combats dans l'armée contre-révolutionnaire du prince de Condé 3/ la France armée résumé: embarras de l'Assemblée, défiance du peuple, craintes de Paris, alarme des provinces, complot de Brest, la Cour compromis par l'ambassadeur d'Angleterre, fureur des nobles et anoblis, terreur des campagnes, le paysan prend les armes contre les brigands, il brûle les chartes féodales, incendie de plusieurs châteaux Information a) l'affaire de Brest: une insubordination de marins, des actes d'indiscipline contre des commandants de vaisseaux b) Pierre Victor, baron de Besenval, né à Soleure octobre 1721 et mort à Paris en 1791, est un écrivain, courtisan et militaire d'origine suisse au service de la France en 1789, Besenval est commandant militaire de l'Île-de-France, des provinces limitrophes et de la garnison de Paris, dès le mois de mai, il rétablit fermement l'ordre au faubourg Saint-Antoine, malgré ses instances, le gouvernement refuse de renforcer la garnison de Paris, mais il commet une erreur de jugement lorsque, le 12 juillet, ulcéré par la passivité du gouvernement, Besenval décide de retirer les troupes de Paris, ce qui permettra à la population de piller les Invalides et de marcher sur la Bastille, les émeutiers, qui voient en lui l'âme de la réaction, réclament sa tête avec l'autorisation de Louis XVI, Besenval quitte Paris mais, reconnu près de Provins, il est arrêté, sauvé du lynchage grâce à l'intervention de Jacques Necker, emprisonné longuement au château de Brie-Comte-Robert puis déféré devant le Châtelet pour crime de lèse-nation. on l'accuse d'avoir voulu assiéger Paris et médité l'incendie de la ville et le massacre de ses habitants,grâce à une efficace plaidoirie de De Sèze, ces accusations absurdes sont réduites à néant et Besenval obtint son acquittement, mais sa santé s'est altérée avec l'emprisonnement, un médecin charlatan lui prescrit un régime de truffes, de pâtés et de jambon qui achève de le tuer, il meurt en juin 1791 c) Armand-Désiré de Vignerot du Plessis-Richelieu, duc d’Aiguillon et duc d’Agenois, pair de France, est un aristocrate et un militaire français (1761-1800), général de brigade de cavalerie, il fut partisan de la Révolution jusqu’en 1792, il est l’un des plus chauds partisans de la Révolution à ses débuts et l’un des chefs du club breton, il est un des premiers représentants de la noblesse à se réunir au tiers état, et lors de la fameuse nuit du 4 août, il est le second à demander aux gentilshommes à renoncer à leurs privilèges d) Pierre-Victor Malouët (1740-1814) est un planteur de sucre de Saint-Domingue et un homme politique français dont l'activité s'exerce pendant la période de la Révolution, il est, à l'Assemblée constituante, un des chefs du parti constitutionnel, puis le signataire du Traité de Whitehall en 1793 entre les grands planteurs de sucre français et l'Angleterre e) Emmanuel-Joseph Sieyès ou l'abbé Sieyès ( 1748-1836) est un homme d'Église, homme politique et essayiste français, surtout connu pour ses écrits et son action pendant la Révolution française, directeur, il est, au début du Consulat, consul provisoire, il est ensuite président du Sénat conservateur et comte de l'Empire le retour d'Égypte de Bonaparte, dont il avait signé la lettre de rappel en juillet sans la croire possible, lui donne l'occasion de mettre en œuvre son projet, conformément aux plans, il démissionne de son poste de directeur, lors du coup d'État du 18 brumaire, et un consulat provisoire, comprenant Bonaparte, Sieyès et Ducos, est formé, mais Bonaparte a d'emblée l'ascendant sur ses deux collègues, dans les discussions qui suivent, il rejette les propositions de Sieyès sur la "jurie constitutionnaire" et le poste de grand électeur que celui-ci se réservait 4/ nuit du quatre août 1789, la nuit des décrets c'est la séance de l'Assemblée nationale constituante au cours de laquelle fut votée la suppression des privilèges féodaux à l'initiative du club breton, futur club des jacobins, ce fut un évènement fondamental de la Révolution Française résumé - déclaration des droits de l'homme et du citoyen - l'Assemblée crée le comité des recherches, tentative de la Cour pour emêcher le jugement de Besenval, abandon des droits féodaux, abandon des privilèges de classes, résistance du clergé , abandon des privilèges de provinces Information a) Claude François Fauchet (né en 1744 et guillotiné en octobre 1793) est un révolutionnaire et un évêque constitutionnel français, il coopéra à la réorganisation de l’Église, il fut accusé de soutenir le mouvement fédéraliste et de complicité dans le meurtre de Marat par Charlotte Corday b) Louis Charles Auguste Le Tonnelier, baron de Breteuil (1730-1807), ministre sous Louis XVI à la place de Necker, il émigre en Allemagne, puis en Suisse lors du rappel de Necker c) François Claude Amour du Chariol, marquis de Bouillé (1739-1800) fut un général et commandant de la flotte française, c'est lui qui organisa la fuite manquée de Varenne à la suite de laquelle il émigra en Angleterre 5/ le clergé, la foi nouvelle résumé: discours prophétiques de Fauchet, effort impuissant de conciliation, ruine imminente de l'ancienne église, celle-ci ayant délaissé le peuple, suppression de la dîme, la liberté religieuse est reconnue, mais les biens du clergé sont réclamés pour la nation 6/ le veto résumé: éclaircissements sur le veto royal n.b. la Constituante accorde à Louis XVI un droit de véto suspensif valable pour deux législatures, soit quatre ans, le 11 septembre 1789, le principe du véto royal est adopté à une forte majorité, cela valut à Louis XVI le surnom de Monsieur Veto qui utilisa principalement son droit de veto relatif aux prêtres réfractaires - la famine subsistait à Paris, discorde intérieure, impuissance de Mirabeau Information a) Abbaye de Port-Royal à la suite du décret du 2.11.1789 qui déclare les biens de l’église mis à disposition de la nation, les religieuses du couvent parisien n’ont plus de droits sur Port-Royal des Champs, le site est renommé par les révolutionnaires Port-de-la-Montagne b) Palais Royal ensemble monumental (palais, jardin, galeries, théâtre) au nord du palais du Louvre, plusieurs épisodes de la Révolution française ont eu pour cadre le Palais-Royal qui prendra le nom de Palais-Egalité en 1792 7/ la presse résumé: état de la presse, multiplication des journeaux, Loustalot, rédacteur du plus grand journal: les Révolutions de Paris, conduite incertaine de l'Assemblée, impuissance de Necker Information a) Élisée Loustalot (1762-1790), est un journaliste français, rédacteur des Révolutions de Paris, Loustalot se mêle également d’activisme révolutionnaire, haranguant notamment la foule au Palais-Royal, le 30 juin 1789, il est à l'origine d'un soulèvement de 300 personnes qui délivrent des soldats du régiment des Gardes-Françaises enfermés dans les prisons de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés pour avoir refusé de porter les armes contre des manifestants à Versailles le 23 juin, il fait aussi opposition au veto royal. démarche qui échouera, de santé fragile, épuisé par un excès de travail, Loustalot tombe gravement malade le 4.9.1790 jour où paraît son dernier article et meurt à l'âge de 28 ans b) Louis-Marie Prudhomme (1752-1830) est un journaliste français, commis libraire à Lyon, puis à Paris, Prudhomme s’installe à Meaux, comme relieur, rentré à Paris, il est plusieurs fois arrêté pour ses écrits: entre 1787 et 1789, il aurait écrit 1 500 pamphlets, parmi eux, on note un résumé général ou extrait des cahiers de pouvoirs, instructions, demandes ou doléances publiés en trois volumes en 1789, si violents qu’il est saisi par la police n.b. le conseil de prud'hommes est la juridiction compétente pour les litiges du travail survenant entre employeurs et salariés (relation avec Louis-Marie Prudhomme?) c) François Emmanuel Guignard, chevalier puis comte de Saint-Priest était un diplomate et homme d'État français, (1735-1821), successivement officier dans les armées de Louis XV, ministre à Lisbonne (1763), ambassadeur à Constantinople (1768–1785) et en Hollande (1787), ministre-secrétaire d'État de la Maison du Roi (1789–1790) et premier ministre de l'Intérieur (1790–1791), chargé de mission durant l’émigration par Louis XVIII auprès de plusieurs cours étrangères (1795–1807), malgré plusieurs accusations, il survivra à la Révolution Française en émigrant en Suède, Mirabeau l’accuse d’avoir dit le 5 octobre: vous aviez autrefois un roi qui vous donnait du pain, vous en avez à présent douze cents, aller leur en demander, mais il trouve des témoins qui l’innocentent 8/ le peuple va chercher le roi (5.10.1789) résumé: position égoïste des rois à Versailles, la reine sollicitée d'agir, orgie des gardes du corps, insultes à la cocarde nationale, misère et souffrances des femmes, Robespierre appuie Maillard, elles envahissent l'hôtel de ville le 5.10., marche sur Versailles, les femmes devant le roi, indécision de la Cour >> p. 223 description de Louis XVI >> p. 228 l'importance de la femme dans la Révolution >> désheurer = déranger (quelqu'un) dans les heures habituelles de ses occupations Lauzun: . Armand-Louis de Gontaut-Biron, duc de Lauzun (1766), puis duc de Biron et Pair de France (1788), est un grand seigneur et militaire français né à Paris le 13 avril 1747 et guillotiné à Paris le 31 décembre 1793, élu député aux États généraux de 1789 par la noblesse du Quercy, il se rallie à la Révolution et entre dans le parti du duc d'Orléans, à partir de cette époque, il se fait appeler le général Biron, devenu lieutenant général le 13 janvier 1792, puis général d'armée le 9 juillet suivant, sous la Convention, il combat d'abord à l'armée du Nord puis à l'armée du Rhin. le 16 décembre 1792, il prend le commandement de l'armée du Var, qui devient l'armée d'Italie, en remplacement du général Anselme, puis à partir de mai 1793 celui de l'armée des côtes de La Rochelle contre les Vendéens.. il prend Saumur sur les Vendéens et les bat à Parthenay, il n'en est pas moins accusé de trahison par le Comité de salut public pour avoir offert sa démission, traduit devant le tribunal révolutionnaire, il est arrêté et guillotiné le 31.12.1793, son épouse Amélie de Boufflers est guillotinée le 9 messidor an II (27 juin 1794), ses Mémoires vont de 1747 à 1783 et ont alimenté, tout au long des deux derniers siècles, une polémique sur son éventuelle liaison avec la reine Marie-Antoinette Maillard: Stanislas-Marie Maillard dit Tape-Dur (1763-1794) est un révolutionnaire français; chargé par la Commune de Paris en septembre 1792 de mettre un terme aux massacres des prisonniers, il va jouer un rôle controversé: accusé de leur avoir donné encore plus d’ampleur, tout en les couvrant d’un semblant de légalité par les uns, il est crédité par Jules Claretie d'un rôle providentiel, la postérité le connaîtra comme le grand juge de l’Abbaye ou encore le chef des massacreurs, président d'un tribunal improvisé à la Prison de l'Abbaye, il relâche le marquis de Virot de Sombreuil, sauvé par sa fille Marie-Maurille, à laquelle la légende a conféré le titre d’héroïne au verre de sang, Jules Claretie en rapporte de seconde main ce portrait d'un témoin oculaire: Maillard était un jeune homme d'une trentaine d'années, brun, grand, l'œil superbe, les cheveux noués en catogan, il portait ce jour là un habit gris à larges poches et des bas chinés, arrêté deux fois sous la Terreur comme lié aux Hébertistes, il meurt, dans la misère, à trente ans, de tuberculose >> les Sans-Culottes = nom donné, au début de la Révolution française de 1789, par mépris, aux manifestants populaires qui portent des pantalons à rayures et non des culottes, symbole vestimentaire de l'aristocratie d'Ancien Régime 9/ le peuple ramène le roi à Paris (6.10.1789) résumé: le premier sang versé, lutte des gardes du corps et des gardes nationaux à Versailles, effroi de la Cour, les femmes passent la nuit dans la salle de l'Assemblée, la Fayette forcé de marcher sur Versailles, le château assailli, danger de la reine, hésitation de l'Assemblée, conduite du duc d'Orléans le roi mieux aimé que la reine, prisonnier de la foule à Versailles, le roi doit se rendre à Paris, il ne reviendra plus jamais à Versailles remarques le résumé du reste du tome 1 (livres III à VIII) peut être consulté sur demande dans les archives biblio Michelet |
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