série: | Histoire (Empire) |
éditeur: | Laffont |
auteur: | Manceron Claude |
classement: | carton47 |
année: | 1959 |
format: | broché, avec jaquette |
état: | TBE |
valeur: | 15 € |
critère: | * |
remarques: | le 22.6.1812 la Grande Armée quitte la Pologne >> p. 18 le cortège de napoléon: 25 voitures dont 2 pour les secrétaires, cartes et papiers, une pour la garde-robe, 2 pourvoyeuses, 5 fourgons de bouche: le pain, l'office, la cave, le linge et l'argenterie ainsi que des fourgons pour les cantines, les tentes, les lits de camp, la pharmacie, etc en plus de Moscou et de la Russie, Napoléon aurait voulu se diriger vers les Indes par le Caucase, un rêve inassouvi? (selon l'auteur mais non confirmé par les historiens), en attendant, Davout et ses troupes franchissent le Niemen >> p. 33 le sieur Eugène de La Guette-Landry nommé d'office lieutenant de cavalerie et qui devient lors de la campagne de Russie, 3ème assistant du comte de Narbonne, aide-de-camp de l'empereur, mais pour accompagner l'empereur, il fallait 4 titres de noblesse, c'est-à-dire 4 blessures reçues sur les champs de bataille! autres personnages du roman: - Marie-Neige qui épouse un invalide de guerre, le colonel O'Gormocan afin que celui-ci, avec son ordonnance le capitaine Ryckebush, puisse participer à la campagne de Russie, tous deux commandant un régiment de flanqueurs de la garde (les flanqueurs étaient constitués de gardes-chasses et forestiers = hommes robustes, parfois aussi de petite noblesse, qui avaient pour mission de protéger les flancs des colonnes de l'armée) mais O'Gormocan et Ryckebush faisaient aussi partie de la société de Phidadelphes, une société secrète républicaine dont le chef à Paris était le général Malet qui conspirait contre Napoléon, O'Gormocan et Rackebush avaient la mission d'assassiner Napoléon lors d'une occasion favorable durant la campagne bien que maîtresse de Ryckebush, Marie-Neige tombe amoureuse d'Eugène de La Guette-Landry, tout en soutenant l'action des conspirateurs, il y avait donc un Eugène pro-Napoléon et une Marie-Neige anti-Napoléon - seconde amoureuse d'Eugène: Fanchon, la cantinière qui sauvera la vie d'Eugène après une bataille mais qui y laissera la sienne n.b. la conspiration de Malet qui déclanche un coup d'état à Paris en octobre 1812 avec quelques généraux hostiles à Napoléon, mais Malet sera arrêté et fusillé grâce à la perspicacité et l'intervention du général Hulin, gouverneur militaire de Paris; O'Gormecan meurt en Russie, Ryckebush réussit à s'échapper et rentre en France après avoir perdu un bras et leur attentat contre Napoléon n'aura pas eu lieu, malgré tous leurs préparatifs - Coeur de Lapin = l'ordonnance d'Eugène - Lahubertière = chirurgien, membre passif de la conspiration - un mari podagre = invalide après la traversée du Niemen, l'armée se dirige vers Vilna sans rencontrer de résistance mais formant une colonne de 100 km de long, arrivée à Vilna, capitale de la Lithuanie mais une tempête avait fait crever le quart des chevaux de la cavalerie (seul important moyen de transport et de mobilité), à cette époque), de plus nombre de solcats commencent à souffrir du typhus et aucun prisonnier russe d'importance capturé, tactique de la terre brûlée, à pays nouveau, guerre nouvelle >> p. 110 description du maréchal Berthier, major général = chef de l'état-major de la Grande Armée l'on s'apprête maintenant à franchir la Dvina au nord et le Dniepr au sud >> p. 119 les trois plus célèbres forteresses mouvantes de la Grande Armée; les divisons Morand, Friant et Gudin, en route pour Vitebsk en juillet sous une chaleur écrasante mais l'armée du tsar bat à nouveau en retraite et évite l'encerclement, Vitebsk ne sera pas Wagram, toutefois à Ostrowno, les russes commencent à faire front mais ce ne sera qu'une échaffourée, puis la retraite usuelle >> p. 134 la charge des cuirassiers de Nansonty prochaine étape: Smolensk le complot contre Napoléon s'organise et un tambour devrait suffir pour le déclanchement ?), Eugène obtient la grâce pour un prisonnier jésuite russe, Napoléon décide de s'enfoncer plus profondément en Russie, 170'000 hommes avec 1300 chariots se remettent en marche, l'assaut sur Smolensk, bataille de la Valoutina pour retarder l'avance des français, puis enfin la dernière étape: la marche sur Moscou entretemps à paris, le général Malet prend le pouvoir et forme un gouvernement provisoire mais il échoue suite à la perspicacité du général Hulin arrivée à Wiasma (de Dorogobouje, la ville aux choux à Wiasma, la ville au schnaps) >> p. 196 le cadavre d'un ennemi sent toujours bon (soi-disant une réplique de l'empereur), mais sur la route de Moscou, après la pluie de septembre, c'est la boue (raspoutilsa) qui retarde l'avance de la Grande Armée, enfin on arrive sur la Moskowa à Borodino où le 5.9.1812 s'engage la grande bataille >> p. 251 plan de la bataille de Borodino Napoléoon souffrait de cystite (inflammation de la vessie) et de dysurie (difficultée à uriner) >> p. 278 l'ambulance du chirurgien-baron Larrey, on n'arrivait pus qu'à soigner un blessé sur 20 >> p. 282 l'amputation du bras droit de Ryckebush soulagé par le baiser de Marie-Neige agissant comme anesthésiant! Jérusalem ou Moscou (même sentiment de découverte), Barclay et Bagration avaient été remplacés par Koutousov qui décide de résister à la Grande Armée sur la Moskowa devant Moscou, mais vaincu et pressé par les français, il réussit à faire retraite en pleine nuit, laissant derrière lui un champ de bataille de 90'000 hommes morts ou blessés, 20'000 chevaux renversés, 400 voitures et un million de débris, Napoléon avait gagné la bataille de la Moskowa (selon lui sa plus dure bataille), mais l'armée russe n'était pas encore anéantie >> p. 297 l'enfer de l'abbaye de Kolotskoï le 15.9. on atteint Moscou mais Napoléon savait maintenant qu'il n'irait pas plus loin >> p. 313 la ville blanche et la ville de terre >> p. 329 description du Kremlin, l'église Sainte-Basile, le Czar-Pouchka le plus gros canon du monde qui n'avait jamais servi le pillage de Moscou puis c'est l'incendie de la ville (= le coq rouge) allumée sur l'ordre du gouverneur Rostopchine par des incendiaires libérés des prisons russes, mais critiqué par la noblesse russe, il sera exilé après la guerre par le tsar mort du colonel O'Gormocan, le complot contre Napoléon s'essoufle, Napoléon se déplace en dehors de Moscou au château de Petroskoé, la Grande Armée évacue Moscou en flammes et commence sa retraite tragique puis c'est le démembrement de la Grande Armée jusqu'au passage de la Bérésina en novembre 1812 parfois par -30°, la masse des soldats et des civils (y compris des femmes et enfants) qui s'agglutinent devant les deux ponts et c'est durant cet épisode qu'Eugène sera sauvé du froid par la cantinière Fanchon qui se couche sur lui pour lui donner la dernière chaleur de son corps >> p. 373 la gangrène gazeuse (produisant du gaz au sein du tissu infecté) quant à Eugène et Marie-Neige ils ne devaient plus se revoir >> un roman d'amour et de conspiration sur fond de campagne de Russie, un texte quelque peu anarchique avec toutefois quelques passages intéressants, mais aucune comparaison avec l'ouvrage historique sur la bataille d'Austerlitz spécialiste des ouvrages historiques (Mirabeau, les hommes de la liberté, Bonaparte, Napoléon), Mancéron nous livre ici un récit atypique qui n'est d'ailleurs pas mentionné dans sa bibliographie et à quoi se réfère donc vraiment le titre de "suffit-il d'un tambour?" battu dans la fournaise pour changer le destin? |
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