série: | Histoire (Empire) |
éditeur: | Arlea |
auteur: | Lapouge Gilles |
classement: | biblio2C |
année: | 1992 |
format: | broché |
état: | TBE |
valeur: | 10 € |
critère: | ** |
remarques: | mémoires présentées par G. Lapouge, voici le fameux journal de route par Bourgogne de juin 1812 à décembre 1812 préface le géographe de Napoléon: Bacler d'Albe Napoleon s'intéressait à la cartographie et voulait s'imprégner de l'aspect géographique de ses futurs combats avec des cartes et des plans, il utilise la cartographie pour ses guerres les colquecigrues = propos dénués de sens, drôles d'histoires >> p. 16 l'histoire du cheval Cadet du dragon Melet la retraite de Russie = la Géhenne = l'enfer >> biographie du sergent Bourgogne = attaché au corps des vélites = chasseurs légers 1/ d'Almeida à Moscou en mars 1812, Bourgogne est appelé de l'Espagne pour la campagne de Russie via Paris, le 25.6. il traverse le Niemen et entre en Lithuanie alors première province de Russie, le 30.6., il est à Wilna et le 15.9. à Moscou 2/ l'incendie de Moscou des individus louches errent dans la ville et des maraudeurs mettent le feu aux bâtiments Moscou était alors pleine de richesses et le pillage commence Saint-Nicolas = patron de la Russie la foire de Moscou = son pillage organisé "houra" veut dire "en avant" beaucoup de nourriture de toute sorte mais peu de pain Bourgogne organise un bal de carnaval 3/ la retraite, revue de mon sac, l'empereur en danger, de Mojaïsk à Stawkowo 19.10.1812 départ de Moscou, le général Mortier avec 10'000 en arrière-garde reçoit l'ordre de faire exploser le Kremlin (mais cela n'arrivera pas) un immense convoi se déplace l'empereur manque de peu d'être capturé lors d'une escarmouche avec un escadron de cosaques le 26.10. on arrive à Mojaïsk, il commence à geler le 30.10. il neigeait les prisonniers russes ne peuvent plus être nourris et commencent à manger leurs morts! 4/ Dorogobouï, la vermine, une cantinière, la faim le 4.11. arrivée à Dorogobouï, la ville aux choux la cantinière Dubois accouche d'un garçon par - 20° rencontre avec un ours blanc!! la faim commence aussi à se faire sentir parmi la troupe 5/ un sinistre, un drame de famille, le maréchal Mortier, 27° de froid, arrivée à Smolensk, un coupe-gorge l'incendie d'une grange d'où l'on ne pouvait sortir le 9.11. une tempête de neige avec -27° s'abat sur la troupe et cause plusieurs milliers de morts de nombreux soldats, à cause du froid, avaient perdu les doigts des pieds et des mains l'arrivée à Smolensk, une ville comme un squelette et l'on n'était qu'au commencement de nos peines 6/ une nuit mouvementée, je retrouve des amis, départ de Smolensk, rectification nécessaire, bataille de Krasnoé, le dragon Melet un orchestre joue de l'orgue dans une église de Smolensk le 14.11. on quitte Smolensk à Krasnoé, 25'000 russes attendent l'armée mais les russes sont refoulés néanmoins le 17.11. se déroule une terrible bataille à Kirkova près de Krasnoé les français doivent cette fois se retirer avec de lourdes pertes, ce fut la bataille des héros la condition des blessés surtout était affreuse >> p. 125 c'est le pays du diable car l'enfer est partout dixit Bourgogne 7/ la retraite continue, je prends femme, découragement, je perds de vue mes camarades, scènes dramatiques, rencontre avec Picart le 19.11. arrivée à Orcha, la troupe est réduite à 35'000 hommes dont 8000 de la Garde Ney arrive avec 3000 survivants sur 70'000 hommes! >> p. 131 les pillards déguisés en cosaques Bourgogne allait mourir d'épuisement quand il tombe sur un feu à moitié éteint qu'il peut reanimer rencontre avec le grenadier Picart 8/ je fais route avec Picart, les cosaques, Picart est blessé, un convoi de prisonniers français, halte dans une forêt, hospitalité polonaise, accès de folie, nous rejoignons l'armée, l'empereur et le bataillon sacré, passage de la Bérézina une tempête de neige surprend Bourgogne et Picart mais ils réussissent à s'endormir près d'un bon feu de bois puis ils sont recueillis par une famille polonaise, c'était le 24.11. et pour se rendre à la Bérézina, ils prennent un juif comme guide >> p. 198 l'inscription sur une planche par deux grenadiersde la Garde (Bourgogne et Picart) 25.11. arrivée à la Bérézina >> p. 201 la colonne de l'empereur avec l'escadron sacré et accompagnant l'empereur: le roi Murat, le prince Eugène = vice-roi d'Italie, les maréchaux: Berthier = prince de Neuchâtel, Ney, Mortier, Lefebvre, les officiers, les soldats et les aigles des régiments Bourgogne se sépare de Picart et retrouve le régiment des fusiliers-chasseurs le 26.11. arrivée à Studianka Oudinot, Victor et le polonais Dombrowski dont les troupes étaient restées en Lithuanie repoussent les russes à l'arrière de l'armée >> p. 209 les nombreuses nationalités des soldats de la Grande Armée: français, italiens, espagnols, portugais, croates, allemands polonais, romains, napolitains (+ belges et hollandais) mais de suisses mentionnés Bourgogne réussit à traverser la Bérézina le 28.11. >> p. 210 à 214 à 800 km du Rhin, la traversée de la Bérézina par les restes de l'armée dans des conditions effroyables 9/ de la Bérézina à Wilna, les juifs arrivée à Ziembin le 1.12. >> p. 217 une race d'hommes spéciale: les juifs et la retraite continue talonnée par les cosaques le 5.12. Bourgogne marche avec 10'000 hommes de troupe et arrive à Brénitza celui qui ne pouvait plus marcher était un homme mort le 6.12. arrivée à Smorgony d'où l'empereur s'était détaché de son armée pour rentrer en France le 9.12. on arrive enfin à Wilna par -28° retrouvailles avec Picart pour la première fois, Bourgogne peut se reposer dans une maison habitée 10/ de Wilna à Kowno, le chien du régiment, le maréchal Ney, le trésor de l'armée, je suis empoisonné, la "graisse de voleur" le vieux grenadier, Faloppa, le général Rognet, de Kowno à Elbing, deux cantinières, aventures d'un sergent, je retrouve Picart, le traineau et les juifs, une mégère, Eylau, arrivée à Elbing >> p. 245 Ney, tel un héros de l'antiquité, fut le sauveur des débris de l'armée >> p. 247 découverte d'un porte-manteau trös étoffé (= genre de sacoche portée à l'arrière de la selle) >> p. 252 comment on satisfaisait ses besoins - en route pour Kowno avec des soldats dont la plupart avait perdu leurs doigts gelés - c'était le dernier effort que l'homme pouvait faire - enfin on arrive au Niemen sur la route de Kowno, on était le 14.12.1812 - peu avant Kowno, Bourgogne est fait prisonnier par des cosaques il arrive à s'enfuir mais de toute part les cosaques harcelaient les traînards et les soldats isolés - la plupart du temps, une rasade d'eau de vie sauve la vie de bien des soldats le 20.12. on arrive à Eylau (n.b. ce chapitre 10 est le plus long, pages 240 à 330 = 90 pages, mais aussi le plus ennuyeux) 11/ séjour à Elbing, madame Gentil, un oncle à héritage le 1er janvie 1813, Picart et les prussiens le père Elliot, mes témoins >> p. 347 des hommes noirs sur une place couverte de neige (l'escorte de Murat) >> p. 350/351 les témoins des mémoires de Bourgogne dont Melet, dragon de la Garde mémoires signées par le sergent Bourgogne, ex-grenadier vélite de la Garde Impériale, chevalier de la Légion d'Honneur >> le récit d'un grognard, rescapé et témoin oculaire de la retraite de Russie ses mémoires ne sont pas contestées et donnent un aperçu sur le vif des conditions affreuses encurées durant la retraite ses mémoires (journal de route) sont plutôt détaillées toutefois aussi quelque peu romancées, tirant parfois même en longueur surtout vers la fin qui devient lassante et même répétitive |
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