série: | Alexandre le Grand |
éditeur: | Poche |
auteur: | Peyrefitte Roger |
classement: | biblio2A |
année: | 1977 |
format: | broché |
état: | TBE |
valeur: | 5 € |
critère: | ** |
remarques: | deuxième volume sur la jeunesse d'Alexandre 1ère partie discussion avec Philippe, son père, guerre contre les Gètes et les Triballe >> p. 523 malgré la justice, les forts exercent leur pouvoir et les faibles cèdent (Philippe dixit) - Philippe avait comme règle de n'être jamais en infériorité, de plus d'un 1/3, façe à l'ennemi, des mercenaires étaient engagés mais ils ne vaudraient jamais les soldats de leur propre pays - annonce de mariage entre Philippe et Cléopâtre, nièce d'Attale et entre Cléopâtre, soeur d'Alexandre, avec Alexandre Molosse, roi d'Epire - préparatifs de guerre contre les Gètes du roi Athéos >> p. 530 les Thessaliens étaient réputés pour leur goût de la bonne chère, de la boisson et de la luxure >> p. 531 description d'un festin à la cour de Philippe (le faisan, le thon et le citron = pomme médique) >> p. 541 Europe, fille du roi de Phénicie, avait traversé la mer sur le dos de Jupiter changé en boeuf, d'où le nom de Bosphore >> p. 543 le roi Byzas, fondateur de Byzance >> p. 545 les traîtrises de Philippe (leur énumération) >> p. 548 réflexion sur les obligations et maximes des rois (l'art de se faire aimer pas ses soldats) - Alexandre au contact de son père se perfectionnait dans l'art de commander >> p. 550 alliance avec les Agrianes, fondation de Philippopolis >> p. 554 trois, le nombre de la perfection chez les Pythagoriciens (comparé avec le chiffre sept, >> voir tome 1) >> p. 559 début de bataille contre les Gètes, victoire de Philippe par manque d'organisation et de discipline chez les Gètes - Philipe pousse sa campagne contre les Scythes, mais ceux-ci se dérobent - description des Scythes (jamais ce peuple ne se lavait, mais il connaissait l'usage du sauna!) 2ème partie, guerre contre les Gètes et les Triballe >> p. 570 mention du pays des Hyperboréens = pays du soleil éternel avec une nuit de 24 heures tous les 6 mois et le pays des Cimmériens = pays de la nuit éternelle >> p. 574 échaffourée avec une tribu Triballe, Philippe est gravement blessé à la cuisse et est sauvé par Alexandre (père, ne regrette pas une blessure qui à chaque pas que tu feras te rappellera une expédition où tu as vaincu des peuples redoutables et fondé des villes aux confins du monde grec) >> p. 580 discussion sur le thème de "barbare" >> p. 585 visite dans les mines de Pangée d'où était extrait l'or pour la monnaie macédonienne >> p. 587 Philippe prépare la guerre contre Athènes tout en leur proposant la paix >> p. 594 sécurité sociale pour les soldats macédoniens morts ou blessés durant les expéditions militaires >> p. 596 retour à l'étude de Mieza pour Alexandre 3ème partie, étude et dissertations - la maison de Mieza était le palais royal d'Alexandre >> p. 600 les abeilles, insectes dont Aristote jugeait l'intelligence supérieure à celle des hommes >> p. 601 Marsyas de Pella qui deviendra l'historien d'Alexandre information Marsyas de Pella est un historien macédonien originaire de Pella, né vers 356, mort en 294 av. J.-C. fils de Périandre, il est le demi-frère du diadoque Antigone le Borgne et le contemporain d'Alexandre le Grand, dont il serait l'un des compagnons d'éducation, en 306 av. J.-C., il est désigné par Démétrios, fils d'Antigone, pour commander une division de sa flotte à la bataille de Salamine de Chypre, démontrant qu'il n'a pas été qu'un simple homme de lettres et qu'il a suivi la fortune de son demi-frère; Marsyas est l'auteur d'une Histoire de la Macédoine (ou Makedonika) en 10 livres qui s'arrête en 331 av. J.-C. après la conquête de l'Égypte, il n'en reste que quelques fragments, il est cité notamment par Athénée de Naucratis, Plutarque, Trogue Pompée via Justin et Harpocration, la Souda évoque aussi une éducation d'Alexandre et une histoire de l'Attique (Attica) en 12 livres mais les modernes considèrent que cette dernière œuvre a pour auteur Marsyas de Philippes >> p. 602 commentaires et réflexions sur la cuisine, les plaisirs de la table et sur les aliments d'Alexandre qui préférait les fruits et par dessus tout la pomme >> p. 606-615 dissertation sur le bonheur - le bonheur dépend de nous-mêmes, de nos échanges avec les autres, de notre état dans la cité et de notre manière d'envisager les dieux - les quatre avantages que l'on doit souhaiter à un homme: la santé, la beauté, la richesse bien acquise et l'amitié (des amis de son âge) selon Aristote - de tous les bonheurs, le plus malaisé à instituer est le bonheur de la multitude (des peuples?), pour Alexandre, le bonheur consistait essentiellement dans l'action et dans le plaisir, confondu pour lui avec l'amour - d'où l'on peut démontrer que le bonheur est étranger aux choses du dehors et que nous nous le créons en sublimant notre nature - l'homme heureux (selon Socrate) = l'homme bien portant, riche, courageux et instruit mais aussi d'être né parmi les hommes et non parmi les animaux, de l'avoir fait homme plutôt que femme (!) et grec plutôt que barbare - qui peut nier que la richesse ne soit qu'un élément du bonheur? il n'y a pas de temple de la pauvreté = honteuse divinité selon Euripide - la fortune = la science de Thalès qui amassa une fortune en prouvant que l'on peut s'enrichir par la science de l'observation et de la prévision - vivre mal vaut mieux que bien mourir (Euripide) - un jour de vrai bonheur compense cent jours de malheur, sans quoi la vie ne vaudrait pas la peine d'être vécue (selon Solon) - ne regarde personne comme heureux avant qu'il ait traversé le terme de la vie sans avoir souffert rien de triste (Sophocle) - les conclusions d'Aristote: il conclut qu'une cause du bonheur est l'accomplissement de ses désirs, la gloire étant l'idéalisation de tous les désirs, il est néanmoins un point où il recommende la modération, c'est le plaisir - assurer l'équilibre entre les besoins du corps et ceux de l'âme est la clef du bonheur - pour Alexandre, l'amour était le plus grand des bonheurs (avec la gloire aussi!) >> p. 610 théorie de la moyenne (selon Cléobule) - le meilleur, c'est ce qui est moyen, définition de la vertu: ce qui se tient au milieu, c'est à dire éloigné des deux extrêmes - c'est la classe moyenne qui maintient les institutions de la cité et non les pauvres qui sont susceptibles d'envie et non les riches, souvent inutiles et préoccupés d'avoir davantage >> p. 616-622 dissertation sur la politique et la démocratie par Aristote - dans une monarchie, comme la Macédoine, le mouvement vient d'en haut, dans une démocratie, il vient du bas mais pas nécessairement pour abaisser, la démocratie d'Athènes est la plus parfaite des démocraties: c'est la force de son gouvernement d'avoir des assises populaires citations d'Aristote: - ni Philippe, ni Alexandre n'auriez remporté de victoires si vous aviez mené au combat des troupeaux d'esclaves ainsi que le faisait Xerxès, les soldats sont prêts à mourir pour vous parce qu'ils vous aiment, ils bâtissent des villes avec cet amour, il ne peut donc y avoir de monarchie solide sans un consentement populaire qui équivaut à la démocratie - le levier de la démocratie: l'espérance, chacun espère grandir et que le voisin diminue, on mange son pain sec à la fumée du rôti - la liberté de parler est un avantage de la démocratie et le génie des Athéniens a été d'inventer ces mots d eliberté et de démocratie qui flattent le peuple, comme une compensation à l'absence de bonheur - la démocratie repose sur une idée aussi sublime que fausse: l'égalité les hommes ne naissent égaux qu'en apparence, ils se distinguent tout de suite les uns des autres, selon les qualités qu'ils ont reçu de la nature, en dehors même des conditions de leur naissance qui les divisent en classes - sans l'intelligence, qu'est-ce que la richesse? - l'esclavage est la forme monstrueuse de l'inégalité mais il en est la conséquence naturelle, il existe du reste, sous un autre nom, pour les hommes libres puisqu'il y en a toujours qui sont assujettis à d'autres et qui doivent leur obéir - Athènes qui vante la liberté s'accomode très bien de ses 400'000 esclaves 4ème partie, l'hiver à Mieza >> p. 622 neige et chauffage outre le cèdre et le thuya, on brûlait aussi du figuier écorcé (qui ne produisait pas de fumée) et le plus beau spectacle selon Alexandre est celui du feu qui brille dans une maison un jour d'hiver - seules les chambres d'Alexandre possédaient des fenêtres à châssis de verre égyptien, les autres avaient des châssis de toile huilée ou de mica - autres activités d'Alexandre: les bains d'étuve, connus depuis la campagne contre les Scythes, la musique qu'il fallait écouter dans le silence des passions, le chant, la danse, la poésie, les comédies théâtrales mais aussi la gymnastique et la chasse - Alexandre avait une propension au sommeil qu'il refrénait par auto-discipline >> p. 638-645 réflexions sur les sciences naturelles (par Aristote) - le fait que de petits cailloux et des lames de plomb entretiennent la fraîcheur de l'eau - lors de l'observation du corps humain, les signes de vie brève étaient des dents écartée, des oreilles petites, un teint plombé et des doigts effilés - les oiseaux n'urinent pas - tout animal est triste après le coït (sauf le coq) car la tristesse suit toujours le plaisir >> p. 644/645 étude sur le chant des oiseaux et l'accouplement des hérissons >> p. 652 réflexions sur la science de l'anatomie - Parménide avait déjà pu démontrer que la terre était ronde - étude des planètes et des signes du zodiaque - premiers instruments de mesure: a) les tables astronomiques b) les cadrans solaires et les horloges à eau - le char de la Petite Ourse = le chien qui poursuit le lièvre - la cascade que répendait le beau Ganymède sous le nom du Verseau - le Cancer était le crabe envoyé par Junon - les Gémeaux étaient Castor et Pollux - la légende de la Voie Lactée (>> voir tome 1) 5ème partie: considérations générales >> p. 656 les choses de la nature sont captivantes selon Aristote - on discuta du bois actif et du bois passif, on peut allumer du feu en tournant un morceau de bois dur (laurier, olivier) dans le trou d'un bloc de bois tendre (lierre, tilleul) - Aristote ne niait pas complètement l'existence de la magie >> p. 665 le testament d'Aristote et la tromperie de Nicanor >> p. 673 Socrate voyait dans une vive passion le prétexte de perpétuelles exigences, la source de scènes de jalousie et de scandales ainsi qu'une flamme somme toute passagère tandis que l'amour durable était le privilège des plus dignes qui savent maîtriser leurs sentiments et restent discrets - discours de Lysias qui prétendait que l'empire était à ceux qui sont maîtres de la mer >> p. 674 le châtiment d'Autolyque: l'épilation de l'anus à l'aide d'une pince tout en le frottant avec de la cendre chaude et en y introduisant un gros radis noir puis le radis dans le derrière, il fera dix fois le tour de la salle, assis à l'envers sur un âne >> p. 680 cérémonies de la purgation et discours sur la médecine (diète, remèdes et cures) - l'utilisation de l'ellébore (plante autrefois utilisée dans la médecine comme purgatif) - l'érection nécessaire pour la santé - interprétation des rêves (souvent liés à l'état physique) >> p. 686 préparatifs de guerre contre Athènes, Démosthène avait formé la ligue d'Athènes, constituées de certaines villes grecques (Mégare, Thèbes, les cités d'Eubée et de Chersonèse) - incidents à Delphes entre Amphissiens et Cirrhéens - révolte des Ardiens du roi Pleuratus en Illyrie, la réputation guerrière des Illyriens était bien connue, Philippe confie à Alexandre cette campagne militaire, l'armée macédonienne était composée de 10'000 hommes (= une phalange), Alexandre était secondé de Parmenion et d'Antipater - arrivé en Illyrie, Alexandre cherche de suite la confrontation car son habitude n'était pas d'attendre l'ennemi, le génie militaire d'Alexandre se distingue déjà en améliorant la tactique d'attaque de la phalange (renforcement du flanc gauche) - les macédoniens, mieux équipés, gagnent la bataille assez facilement 6ème partie: préparatifs de guerre contre Athènes >> p. 696 les mots de Philippe: - je peux boire puisque Antipater ne boit pas - je peux dormir, Antipater veille >> p. 700 visite d'Alexandre chez Alexandre Molosse à Apollonie >> p. 701 dissertation sur la géographie de la Grèce Antique et de ses voisins - l'Italie, colonisée par les grecs dans sa région méridionale et que l'on appelait la Grande Grèce - Syracuse, en Sicile, une des plus grandes cités grecques - le pays des amazones situé près du Caucase - le détroit qui séparait la Méditerranée de l'Atlantique, détroit surnommé les Colonnes d'Hercule ou Gibraltar, ces colonnes représentaient les limites ouest du pays des Hellènes - l'Ibérie ou Espagne - la Maurousie ou Mauritanie - Apollonie en Illyrie avec lerocher des Nymphes d'où coulait le bitume que l'on allumait et qui servait à divers usages, ce produit était inconnu en Macédoine - l'île Atlantide, située au-delà des Colonnes d'Hercule et dont parle Platon d'après Solon qui en avait écrit l'histoire, l'Atlantide avait été détruite lors du déluge (similitude avec la Bible?) >> p. 703 visite de l'Illyrie - Alexandre Molosse, oncle d'Alexandre - Aidoneus qui avait surnommé sa femme Cérès et son chien Cerbère à qui Aidoneus donnait à dévorer les prétendants de sa femme - l'oracle de Dodone, second en importance après celui de Delphes et le plus ancien du monde grec - la Terre, la plus vieille des déesses >> p. 712 éloge d'Esculape, le médecin >> p. 718 d'Illyrie, Alexandre se rend à Larisse en Thessalie où l'attend Philippe - le commerce de blé et l'élevage de chevaux produisaient la richesse de la Thessalie qui était aussi le pays des magiciennes et des sorcières >> p. 720 les hostilités contre Athènes sont ouvertes, préparation diplomatique par les ambassadeurs de Philippe: Python de Byzance et Euthycrate d'Olympe - une guerre contre Athènes entrainerait aussi une guerre contre Thèbes >> p. 722-746 dissertation et réflexions avec le tyran Denys le Jeune (en visite chez Philippe depuis Corinthe), fils du tyran Denys l'Ancien de Syracuse - Denys le Jeune expiant soi-disant les erreurs de son père - philosophie sur la flatterie - les flatteurs de Denys l'Ancien qui allaient même jusqu'à avaler les vomissements de Denys!! - personne ne tend plus de pièges aux tyrans que ceux qui feignent de les aimer avec le plus de sincérité (méfiance de Denys envers ses proches) - Denys l'Ancien avait été amoureux de Platon, ce qui ne l'empêcha pas de le vendre comme esclave - lutte de Denys l'Ancien contre les Carthaginois à qui Denys a empêché de conquérir la Sicile - paroles de Dennys le Jeune: " je n'ai plus sur ma tête cette épée que mon père avait fait suspendre par un crin de cheval au-dessus de celle de son courtisan Damoclès lors d'un repas somptueux en vue de lui montrer ce que c'était que la tyrannie dont Damoclès lui vantait le bonheur - malgré ses défauts, Denys l'Ancien fut philosophe et artiste (poète) mais il fut aussi un voleur des trésors des dieux - discours sur la tyrannie: elle est un beau lieu mais qui n'offre pas d'issue pour en sortir! -les successeurs d'un grand homme sont souvent enchantés de le diminuer (selon Denys le Jeune) >> p. 734 commentaires sur l'or >> p. 750 début des hostilités contre Thèbes et Athènes, Demosthène appelle à la coalition entre Thèbes et Athènes pour empêcher Philippe d'être élu chef des états confédérés grecs, mais sa machination échoue et Philippe est ré-élu >> p. 754 fort de sa position, Philippe demande à Athènes d'exiler Démosthène 7ème partie: guerre contre Thèbes et Athènes >> p. 760 visite d'Alexandre à Delphes, centre religieux du monde grec - description de Thèbes, ses temples et son oracle - avertissement d'Alexandre aux Amphissiens >> p. 764 nouvelle petite réflexion sur la pédérastie (selon Alexandre) "c'est la civilisation et non la nature qui empêche l'homme de céder à l'appel des sens" - les Crétois et peut'être les Perses ont rendu les Grecs pédérastes >> p. 801 la preuve de la supériorité du masculin sur le féminin (le prix de la peau d'un loup et celle d'une louve) >> p. 807 référence à la caresse de Lesbos et à l'ambroisie (= sperme des dieux) - la caresse de Lesbos (ou lesbienne), Lesbos = île de la mer Egée, capitale = Mytilène, lesbien = habitant de Lesbos - Lesbonax de Mytilène = philosophe grec, élève de Timocrate, auteur de lettres érotiques - Lesbie, maîtresse de Catulle, le dérèglement de ses moeurs furent mis en évidence par Cicéron >> p. 810 dispute entre Philippe et Olympias à cause de Cléopâtre, Philippe charge Alexandre de retourner à Pella pour apaiser la fureur d'Olympias - sur la route de Pella, Alexandre fait une visite à la magicienne Aglaonice à Hypate (une femme astronome) >> p. 816 Alexandre s'initie aux affaires administratives du royaume, Parmenion avait changé de camps en donnant sa fille cadette en mariage à Attale (historiquement non confirmé et peu probable car Parmenion aurait aidé Alexandre à se débarrasser d'Attale) >> p. 817 la guerre contre Athènes est imminente - les alliés d'Athènes: la Messénie, l'Achaïe, l'Acarnanie, Mégare, l'Eubée, Thèbes et Corinthe - les alliés de Philippe: l'Arcadie, l'Elide, l'Etolie et l'Argolide restées fidèles - Sparte reste neutre >> p. 819 une écriture secrète est convenue pour correspondre avec les alliés de Philippe à Athènes - Demosthène grâce au langage de la liberté, réussit à rallier définitivement les Thébains dans le camp athénien - Stratoclès, Charès et Lysiclès commandent les forces athéniennes toutefois les Thébains ne relèvent pas de l'autorité des 3 généraux athéniens, mais de Théagène, général thébain, les Athéniens arrivent à Thèbes - la guerre est déclarée, Philippe s'empare d'Amphissia et pousse jusqu'en Etolie - 30'000 fantassins et 2000 cavaliers s'opposent de chaque côté mais le commandement de l'armée grecque n'était pas uniforme comme celui de l'armée macédonienne >> p. 837 1.8.338 B.C. la bataille de Chéronée commence Philippe combat contre les Athéniens alors qu'Alexandre fait façe aux Thébains, Philippe feint une retraite ce qui permet à la cavalerie d'Alexandre d'enfoncer les rangs thébainset de porter secours à Philippe, malmené par les forces athéniennes, la victoire est complète - le bataillon sacré de Thèbes est anéanti, commentaires sur le bataillon sacré institué par Gorgidas - Démosthène, qui avait pris part au combat, réussit à s'échapper - 4ème bataille d'Alexandre mais la plus dangereuse car ses adversaires étaient cette fois de qualité égale aux macédoniens >> p. 844 Diogène le Cynique devant Philippe - malgré sa fuite, Démosthène réussissait à se justifier et à rester pour Athènes le symbole de la patrie mais Lysiclès, payant pour ses collègues, est condamné à mort >> p. 853 Philippe charge Alexandre comme ambassadeur de négocier la paix avec Athènes qui est traité souverainement alors que Thèbes est assujetti - Alexandre devant Charondas, magistrat suprême d'Athènes soumet les conditions de paix dont notamment l'alliance avec Athènes et les Grecs pour l'expédition contre les Perses 8ème partie, réconciliation avec Athènes - débats avec les philosophes de l'Académie d'Athènes dont Xénocrate était le chef - l'art de règner par l'esprit - d'après Aristote, le monde était une mauvaise tragédie - sur le chemin du retour, Alexandre est acclamé par les Athéniens, visite de l'Attique - description des batailles de Platée (victoire de l'athénien Aristide et du spartiate Pausanias sur les Perses) et de Leuctres (victoire du thébain Epaminondas sur les Spartiates, ce fut aussi la plus grande défaite de Sparte) - Maciste, le plus grand personnage de l'armée perse - en faisant un sacrifice à Leuctres, Alexandre semblait humilier Sparte, le seul état de la Grèce qui n'avait pas reconnu l'autorité de la Macédoine - visite à Thèbes où était né Hercule et qui était devenu capitale de la pédérastie introduite à Thèbes pour adoucir les moeurs de ses habitants qui étaient plutôt rudes >> p. 886 à 890, débats philosophiques avec Diogène de séjour à Thèbes - je te présente mon disciple, le chien Cratès, un autre citoyen de Thèbes - j'ai jeté ma sébile lorsque j'ai vu un petit garçon boire dans le creux de sa main - besace ne sera jamais ta capitale, à chacun sa besace répondit Alexandre - qu'est-ce qu'un roi, dit Diogène, un homme ayant besoin de plus de choses et de plus de gens que n'importe qui >> p. 891 référence à l'énigme du sphinx adressé à Oedipe: il est sur terre, un être à 2 pieds le midi, à 4 pieds le matin et à 3 pieds le soir, c'est l'homme, l'enfant et le vieillard répondit Oedipe >> p. 896 Philippe, pour modérer son orgueil, avait chargé un esclave de lui réciter chaque matin à son réveil: Philippe, tu n'es qu'un homme! - lettre d'éloge d'Isocrate à Philippe - réponse de Cléomène à Philippe qui lui fait part de sa victoire sur les Athéniens à Chéronée: "si tu mesures ton ombre, tu ne la trouveras pas plus grande qu'avant ta victoire" >> p. 900 Philippe et Alexandre se rendent à Delphes pour célébrer les fêtes de Delphes et les jeux pythiques - dispute de Philippe et d'Alexandre au sujet de Cléopâtre et d'Olympias "à moins que tu ne me quittes, Olympias ne voudra jamais me quitter" réplique Philippe à Alexandre qui lui reprochait de vouloir le priver de sa mère, Alexandre fut démonté par cet argument >> p. 903 la paix est définitivement établie avec Athènes et même Démosthène se rallie à Philippe et Démosthène malgré ses "mauvais" conseils et sa fuite honteuse à Chéronée est toujours considéré comme citoyen d'honneur par les Athéniens >> p. 912/913 l'éloge funèbre des morts de la bataille de Chéronée est prononcée par Démosthène et celui-ci se permet même un discours sur les vainqueurs >> p. 913 Alexandre devient majeur à 18 ans - mort d'Isocrate >> p. 914 Philippe éprouve Sparte en faisant une démonstration de force dans le Péloponnèse et envoie Antipater en Messénie avec 5000 hommes alors que Philippe et Alexandre prennent le chemin de Gythium par bateau - refus de Sparte de laisser passer l'armée d'Antipater sur leur territoire mais autorisation est donnée à Philippe pour visiter Gythium (port spartiate important au sud du Péloponnèse) - Denys le Jeune conseille à Alexandre de conquérir Carthage - description de Cléopâtre dont Alexandre appréciait le charme malgré qu'elle soit l'épouse de son père >> p. 921 allusion à la guerre de Troie: il semble que les dieux Neptune, Apollon, Mars, Junon et Pluton étaient du côté grec alors que Jupiter et Minerve soutenaient les Troyens 9ème partie: description de Sparte et de ses moeurs - Alexandre comprenait la vieille haine des Athéniens pour les Lacédémoniens, haine engendrée par la différence de caractères etla communauté d'idéal - la simplicité de Sparte mais leur discipline capable de constituer une épargne extraordinaire en décrétant un jeûne universel de 24 heures - le peuple extraordinaire des Spartiates: a) même quand il était père, il ne rencontrait sa femme que la nuit afin de prévenir le dégoût chez les jeunes mariés et les rendre plus chers l'un à l'autre b) tout célibataire pouvait emprunter la femme d'un de ses amis en vue de lui faire un enfant qui s'ajoutait à ceux du mari c) tout mari sans enfant était tenu de laisser un autre homme s'unir à sa femme pour qu'elle puisse procréer d) le goût de la beauté virile et de la vigueur commandait aux Spartiates de jeter d'un rocher du Taygète les nouveaux-nés mal formés e) un banquet réunissait les pauvres et les riches une fois par mois, Platon y voyait la preuve qu'il n'est pas impossible d'établir une égalité absolue, même dans une monarchie - le Spartiate ne vivait que pour la guerre, la gymnastique et l'amour - le courage des jeunes Spartiates, description de leur éducation (le bouvier, le repas de l'amitié) la musique jouait un grand rôle dans l'éducation spartiate l'armée allait en guerre au son des flûtes - les cérémonies du mariage - il était défendu aux spartiates de travailler, ce qui était la tâche des Ilotes, leurs esclaves mais en prenant part à la guerre, l'Ilote pouvait acquérir le droit de citoyenneté, c'est ce qui expliquait parfois leur héroïsme dans les combats - les Ilotes descendaient des anciens habitants de la ville d'Hélos que les Doriens venus de Doride avaient subjugués - à la bataille, chaque Spartiate avait sept Ilotes autour de lui mais quand les Ilotes étaient trop nombreux à avoir témoigné du courage, on les exterminait secrètement après les avoir affranchis! cette opération qui s'appelait d'ailleurs "la secrète" était une de slois fondamentales de l'Etat sparte - les lois de Lycurgue, roi de Sparte - la cérémonie de flagellation des jeunes Spartiates 10ème partie: intrigues à la cour de Pella >> p. 945 retour à Pella, préparation à la conférence de Corinthe, prévue au printemps prochain où Philippe devrait faire figure d'unificateur et de pacificateur - entretemps en Perse, le roi Artaxerxès Ochus avait été empoisonné par son favori, l'eunuque égyptien Bagoas, celui-ci avait intronisé Arsès, le fils cadet du roi après avoir assassiné son frère aîné et depuis Bagoas dirigeait l'empire en tant que régent >> p. 952 Cléopâtre devient enceinte et Philippe avance son mariage au 17 avril - Olympias prévoit (et prépare) la mort de Philippe, annoncée par les oracles mais Alexandre n'aurait pas été complice d'un meurtre physique, il semblait toutefois l'être d'un meurtre oral - description du mariage de Philippe et Cléopâtre auquel Alexandre devait participer, Alexandre est injurié par Attale qui le traite indirectement de bâtard - dispute entre Philippe et Alexandre, Philippe, ivre, insultant son fils lors du banquet tombe sur le sol, réplique d'Alexandre: "les Macédoniens auraient certainement un bon chef pour les mener à la conquête de l'Asie en la personne de cet homme incapable de se tenir debout" (référence à la claudication de Philippe) - Alexandre, offensé, laissait la place et annonca à sa mère qu'il la conduirait en Epire, exil d'Alexandre chez Alexandre Molosse, mais sa soeur Cléopâtre reste à Pella >> p. 966 visite d'Alexandre à l'île de Corfou - Olympias consulte l'oracle Eaque à Ephyre, description de la consultation à l'oracle qui prédit à Olympias que son fils serait roi avant un an, c'est à dire pour ses 20 ans >> p. 970 Philippe écrit à son fils d'oublier leurs divergences et lui annonce aussi la naissance de sa fille Europe, Alexandre se félicitait qu'il ne fut pas né un garçon à Philippe - Alexandre visite Glaucias, roi des Taulantins qui l'informe que la pédérastie chez son peuple a été reçue des Gaulois, peuple vivant au-delà de l'Italie et chez lequel la pédérastie est poussée à un point dont il n'y a pas d'exemple (critique de Peyrefitte sur la France?) - commentaires sur les Gaulois et les Germains - information sur l'Italie, notamment sur l'Etrurie, pays des Etrusques ou Tyrrhéniens, fondé par le libyen Tyrrhénus qui y bâtit 12 villes >> p. 974 Alexandre s'embarque pour Corinthe >> p. 976 retrouvailles à Corinthe avec Philippe, le succès politique de Philippe est presque complet, tous les états grecs sauf Sparte votèrent une alliance défensive et offensive à perpétuité avec Philippe et ses descendants, donc Alexandre Philippe est proclamé bienfaiteur de la Grèce et chef des troupes qui se monteraient à 200'000 fantassins et 15'000 cavaliers - les cités grecques d'Asie Mineure étaient prêtes à se soulever contre les Perses >> p. 981 la légende de Sisyphe, roi de Corinthe (les travaux de Sisyphe) >> p. 983 visite d'Alexandre à Delphes où l'oracle prédit aussi la chute de Philippe, entretemps, celui-ci doit réprimer une révolte des Agriens dans le nord de l'Illyrie, il part avec Attale mais sans Alexandre >> p. 986 Philippe se fâche avec son mignon Pausanias, offensé par Attale - Philippe annonce à Alexandre un deuxième mariage, celui d'Arrhidée avec la fille de Pexodore, roi de Carie où se situent les cités de Milet, Cnide et Halicarnasse, intrigues d'Attale pour attiser la colère d'Alexandre - Alexandre réussit à faire choisir Thessalus comme émissaire en lui ordonnant d'offrir le mariage avec la fille du roi pour Alexandre et non pour Arrhidée - Pausanias est à nouveau outragé par les esclaves d'Attale, n'étant pas satisfait de la réaction de Philippe, il se plaint auprès d'Olympias, déjà se dessinait au loin l'exécuteur de Philippe >> p. 993 comment devenir célèbre? réponse d'Hermocrate à Pausanias: en faisant de grandes choses ou en tuant celui qui en a fait car la postérité ne peut séparer leurs deux noms >> p. 994 fureur de Philippe quand il apprend l'entreprise d'Alexandre auprès de Pexodore, pour punir Alexandre, Philippe dissout l'escadron des amis - humiliation d'Alexandre et exil à Mieza 11ème partie: l'avènement d'Alexandre - les compagnons d'Alexandre (l'escadron des amis): - Ptolémée le bâtard, le militaire - Harpale, le financier - Néarque, le navigateur - Erigius, chef du bataillon des enfants royaux - Marsyas, l'historien - Thessalus, le musicien ainsi que Lycus le Corinthien, Aristocrate l'Arcadien, Anaxarque, Aristandre, Philippe d'Acarnanie et bien sûr Hephaiston, son double fidèle >> p. 997 entretemps, l'eunurque Bagoas avait empoisonné le petit roi Arsès et placé sur le trône Darius Codoman, arrière-neveu d'Artaxerxès Mnénon, prédécesseur de Artaxerxès Ochus >> p. 1000 en 336, Philippe II est assassiné par Pausanias - annonce à Alexandre de l'assassinat de son père à Mieza par "salut ô roi" malgré les prédictions faites par sa mère, Alexandre n'avait jamais imaginé de remplacer à 20 ans un père de 47 ans - pensant à d'autres prétendants éventuels au trône de Macédoine, Alexandre se rappelait les paroles de Philippe: travaille à devenir un grand homme pour devoir la couronne à toi-même plutôt qu'à moi - Philippe avait été le vrai fondateur de la Macédoine, les 22 rois qui l'avaient précédé avaient moins opéré en 5 siècles que lui en 24 ans de règne! - éloges à Philippe, Alexandre devient roi sous le nom d'Alexandre III >> p. 1007 description des funérailles de Philippe - Alexandre fait arrêter les candidats éventuels à la succession: - Amyntas, gouverneur de Beroea, neveu de Philippe - Ptolémée, fils de Ptolémée Alorite de plus, Alexandre donne l'ordre à Hécatée, chef des gardes d'assassiner discrètement Attale en Asie avec l'aide du général Parmenion toutefois Alexandre doit faire façe à de nombreuses révoltes: - contre Glaucias, roi des Taulantins (Illyrie) - contre Clitus, roi des Dessarètes (Thrace) - contre la rebellion en Thessalie - contre Démosthène à Athènes qui demandait que l'on renverse la statue de Philippe lors de sa visite à sa mère Olympias qui lui offre la courtisane Thaïs mais qui lui montre aussi les cadavres de Cléopâtre et de sa fille Europe qu'elle venait de mettre à mort >> un deuxième tome plus intéressant que le tome 1 mais contenant toujours des passages assez ardus tels que la visite des temples de Delphes e de Thèbes) toutefois des passages fort intéressants (sur Denys le Jeune et les moeurs de Sparte) ce deuxième tome est en général plus concret, plus étoffé et plus historique que le premier, c'est vraiment le début de la gloire d'Alexandre, bien entendu la pédérastie y garde une place d'honneur |
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