série: | 2nd WW Europe |
éditeur: | Albin |
auteur: | Benoist-Méchin |
classement: | carton 85 |
année: | 1956 |
format: | broché |
état: | BE |
valeur: | 15 € |
critère: | **** |
remarques: | tome 2: la bataille de France 4.6.-25.6.1940 récit toujours aussi intéressant, peut'être même plus que le premier tome 1/ le 4 juin - à noter: la souplesse et le talent du commandement allemand pour faire manoeuvrer les divisions blindées - la défense échelonnée en profondeur de l'armée française - une contre-offensive est à nouveau effectuée sur la tête-de-pont d'Abbeville, mais sans grand succès 2/ le 5 juin - ce jour, à 4 h. du matin, une avalanche de feu et de fer se déclanche de Montmédy (Rethel) à la mer avec à nouveau l'assaut des panzers (10 divisions) de la Manche à la Meuse (env. 300 km) contre en façe 40 divisions françaises et les débris des 3 divisions cuirassées avec en plus trois môles de résistance en profondeur - quant aux britanniques sur la côte, il restait une division d'infanterie (général Fortune), 180 chars et 3 squadrons (40 avions de chasse) basés au Havre - la bataille de France est commencée - l'aviation ennemie déprime les troupes françaises avec un ciel pratiquement vide d'avions alliés - l'offensive principale est déclanchée à Péronne avec 640 chars sur 6 km (100 chars au km), les panzers foncent au devant de leur infanterie et désorganisent les communications françaises, ils pouvaient être comparés à des termites rongeant les positions françaises, celles-ci ne sont bientôt plus qu'une série de petites forteresses isolées - à nouveau, Reynaud demande l'envoi de 20 squadrons de chasse représentant selon lui la moitié des effectifs de la RAF, nouveau refus de Churchill >> p. 40 remaniement du cabinet Reynaud, Daladier est limogé, Reynaud reprend la présidence du conseil, le cabinet de guerre et les affaires étrangères n.b. De Gaulle est nommé sous-secrétaire d'état du cabinet de guerre et devient le conseiller militaire de Reynaud, il est aussi chargé des relations personnelles entre Reynaud et Churchill doublant en quelque sorte du côté français l'action du général Spears 3/ le 6 juin - peu à peu, la défense française fléchit et il n'y a plus de réserves - le général Fortune a reçu comme instructions de Londres de rejoindre l'Angleterre, nouveau lâchage anglais - Weygand donne livre cours à son mécontentement, Spears critique le général Vuillemin, chef de l'armée de l'air >> p. 50 les différences de stratégie entre l'aviation française et la RAF (qui est indépendante de l'armée anglaise) - la possibilité d'un réduit breton et d'une continuation de la lutte depuis l'Afrique du Nord n'est plus envisageable par manque de moyens - Reynaud envoie De Gaulle à Londres pour s'informer de l'aide que peut encore apporter l'Angleterre, Pétain pense déjà à un armistice, Spears lui fait savoir qu'en cas d'occupation allemande, la France sera aussi bombardée >> p. 53 Pétain critique De Gaulle (un vaniteux et un ingrat) n.b. pourtant c'est bien Pétain qui a fait promouvoir De Gaulle - Churchill informe Reynaud de l'arrivée de deux divisions supplémentaires (alors que celle de Fortune a reçu l'ordre de réembarquer!), Londres met des bombardiers à disposition, mais se réserve l'envoi d'avions de chasse >> p. 57 l'allocution de Reynaud à la radio (un peu pompeux) 4/ le 7 juin - les troupes françaises se replient sur une deuxième ligne, mais la 17ème division, arrivée en renfort, prise de flanc est annihilée par la 7ème PD de Rommel qui progresse à travers champs, un nombre considérable de véhicules, surtout des camions, tombe en sa possession, la 7ème PD est déjà à 100 km au sud de la Somme et arrive à 30 km de Rouen, ses pertes sont insignifiantes - la Xème armée de Altmeyer est coupée en deux, ses troupes se retranchent sur la Seine, la bataille de Basse-Normandie est perdue - la défense se concentre maintenant autour de Paris, les évacués de Dunkerque débarquent à Caen, mais ils sont dans un état déplorable - dans trois jours, les panzers fonceront sur Le Mans/Laval - Spears réalise que la participation anglaise est très faible, notamment concernant la retraite des troupes de Fortune et mise au courant de ce fait, l'opinion française serait déchaînée, toutefois Churchill autorise l'envoi de 144 avions de chasse >> p. 69 l'avion particulier de Churchill: le De Havilland D.H.95 Flamingo 5/ le 8 juin - Manstein est incorporé dès le 3.6. à la IVème armée von Kluge - la IIème DC livra le 3.6. un de ses meilleurs combats - l'objectif des panzers est maintenant d'obtenir des têtes de pont sur la Seine - le repli français commence à se faire dans le désordre avec un flot grandissant de réfugiés qui encombrent les routes - Rommel lance une manoeuvre audacieuse: le raid nocturne sur Elbeuf pour s'emparer des ponts sur la Seine n.b. la population prend les chars de Rommel pour des chars britanniques! - l'opération de Rommel échoue, les français réussissent à faire sauter les ponts, mais sur les terrains d'aviation de Rouen, trois squadrons doivent retourner en Angleterre, ne pouvant plus se ravitailler en benzine - concernant l'aide aérienne, Churchill n'ira pas jusqu'à ruiner la capacité de son pays pour continuer la guerre - De Gaulle est à nouveau envoyé à Londres, auparavant déçu de l'attitude de Weygand, il avait proposé à Reynaud de le remplacer par Huntziger 6/ le 9 juin - le groupe d'armée von Bock lance une manoeuvre de débordement de Paris - Rommel reçoit l'ordre d'encercler les troupes qui se replient sur Dieppe et St-Valéry-de-Caux - plusieurs pont sur la Seine ont été détruits avant que les unités en retraite aient pu les franchir - à 5.30 heures, une offensive générale est déclanchée sur la Champagne par le groupe d'armée de von Rundstedt avec 8 PD (environ 2000 chars) - les objectifs sont Langres et Besançon avec attaque à revers de la ligne Maginot - Weygand conseille à Reynaud de replier le gouvernement à Briare sur la Loire - à Londres, la capitale vit sans grand changement, la Manche est encore large - rencontre Churchill/De Gaulle qui juge le premier ministre comme un guide et chef compétent avec sa passion pour les problèmes propres à la guerre, c'est le grand artiste d'une grande histoire à noter: l'éloquence de Churchill et l'usage qu'il savait en faire - Churchill refuse à nouveau d'augmenter ses effectifs de chasseurs et De Gaulle lui donne raison, toutefois il a l'impression que Churchill ne croit plus à un rétablissement militaire en France, l'union stratégique se trouvait rompue - la mission de De Gaulle à Londres est un échec 7/ le 10 juin - pour Rommel, c'est la course vers la mer à 40-50 km à l'heure, mais le front principal se joue maintenant en Champagne - le rupture des lignes de défense françaises est imminente avec la crainte de voir Paris encerclée - De Gaulle critique les propositions d'armistice, mais ne peut rien proposer de mieux >> p. 98 il ne m'appartient pas de proposer quoi que ce soit (dixit De Gaulle) - on décide de transférer le gouvernement à Briare/Tours, Reynaud s'établit à Orléans - selon De Gaulle, la machine du pouvoir tournait dans une confusion irrémédiable - à 16.00 heures l'Italie déclare la guerre à la France et à l'Angleterre >> p. 100 le discours de Mussolini (une nation de martyrs qui se révolte contre les démocraties ploutocratiques) - pour la France, le 10 juin est une journée d'agonie 8/ le 11 juin - le port de St-Valéry est encerclé où se trouve encore 12'000 hommes dont 8000 britanniques - au centre, l'encerclement de Paris se dessine, en Champagne, les blindés de Guderian ont occupé Reims - la retraite française s'effectue maintenant de façon à protéger le coeur du pays - Churchill se rend à Briare/Tours pour assister au conseil suprême - De Gaulle propose à Huntziger de remplacer Weygand, celui-ci refuse - Weygand décide de déclarer Paris ville ouverte, en conséquence aucune destruction ne devront y être opérée et les troupes en retraite devront contourner Paris - rencontre Churchill/Reynaud, point de discussion: les accords sur un éventuel armistice >> p. 122 description de De Gaulle par Spears qui le rencontre pour la première fois, un homme intelligent, mais Spears ne mentionne pas qu'il est un grand fumeur; Pétain avait surnommé De Gaulle le Connétable - Churchill ouvre la séance, il espère que le front se stabilise et que la Luftwaffe commence son offensive sur l'Angleterre afin que la RAF puisse prouver qu'elle est de taille à affronter la Luftwaffe - Churchill espère aussi que les troupes françaises pourront tenir jusqu'au printemps 41, à ce moment là, 20 à 25 divisions anglaises seront sur le continent (un excès d'optimisme de la part de Churchill?) - mais pour Reynaud, à ce stade ce sont des seaux d'eau pour un incendie qui embrase toute la France - l'exposé de Weygand sur la situation militaire est très pessimiste, la pression allemande est énorme avec une supériorité numérique et en armement, de plus les troupes françaises sont totalement épuisées, il n'y a plus de réserves pour une relève (à Verdun explique Pétain, les troupes étaient relevées tous les 3 jours) les armées françaises sont disloquées, la chasse française est réduite à 200 appareils - Reynaud demande à nouveau du renfort en avions-chasseurs, mais si la chasse anglaise est disloquée répond Churchill, la bataille sera perdue pour l'Angleterre - la question du réduit breton est remise en question, mais Weygand n'y voit aucun avantage - Churchill pense que l'on peut défendre Paris rue par rue, Weygand lui répond que réduire Paris en cendres ne changera rien au résultat final - puis vient la question de la flotte, mais rien n'est encore décidé la concernant 9/ le 12 juin - capitulation de Saint-Valéry à Rommel par les généraux Ihler et Fortune avec 46'000 hommes et beaucoup de matériel, alors que la 5ème PD atteint Chartres et que les blindés de Guderian arrivent à Langres et Châlons encerclant les troupes fortifiées dans le secteur de Belfort qui ne pourront plus briser l'encerclement - malgré tout, il restait encore 500'000 hommes de disponibles, mais épuisés et sans armement adéquat - De Gaulle se rend à Rennes pour essayer de mettre en place le réduit breton, il faudrait un mois pour ériger des fortifications et les allemands seront là dans six jours! en outre, il n'y aurait que peu de troupes sans soutien d'aviation pour défendre le réduit - De Gaulle n'arrive donc à rien faire de très concret et retourne à Briare n.b. cet épisode n'est pas mentionné dans ses mémoires - De Gaulle n'arrivera pas non plus à organiser le transport des 150'000 recrues prévues pour l'Afrique de Nord - l'irruption de Churchill au matin du 12.6. de sa chambre au château du Muguet: "uh ay ma bain?" >> p. 147 l'incident de Marseille (bombardiers anglais en route pour Gênes arrêtés) - le maréchal de l'air Barratt refuse à nouveau d'augmenter le nombre de chasseurs en France (il y en a actuellement 60) - Churchill demande à Reynaud de l'avertir avant d'envisager un armistice, puis il repart non sans avoir confirmé à nouveau son soutien à la France, toutefois Churchill décide maintenant de concentrer sa défense sur les îles britanniques, le destin des deux pays vont dès lors diverger - le général George rend compte à Spears de la dramatique situation sur les champs de bataille - Pétain déclare qu'un armistice est inévitable, le conseil suprême est partagé en deux: ceux qui veulent continuer la lutte et ceux pour l'armistice qui actuellement selon accord ne pourrait être conclu sans le consentement de l'Angleterre - on demande alors à faire revenir Churchill le lendemain pour avoir son accord - Reynaud, Baudoin et De Gaulle passent la nuit au château de Chissay-en-Touraine (à ce moment, il y a plus de châteaux que de batailles) 10/ le 13 juin (journée cruciale) - la journée du 13 juin sera la scène capitale de ces 60 jours (p. 165 à 188) - Paris est déclarée ville ouverte - les panzers de Guderian ont route ouverte sur Dijon - une division canadienne débarque à Cherbourg - l'unique porte-avions français, le Béarn, se trouve à Halifax (Canada) >> p. 162 la déclaration de Weygand au procès de Riom (un exemple d'incompréhension) - le gouvernement va se transférer à Bordeaux >> p. 163 message de Reynaud à Weygand: il ne reste plus qu'à sauver l'honneur du pays et de l'armée - l'arrivée de Churchill est annoncée au château de Cangé (sud de Tours) >> p. 167 en tout cas, les mauvaises nouvelles n'empêchent pas tous ces gens de bien déjeuner et dîner - Reynaud demande à Churchill si la France peut arranger un armistice, ce qui dépendra aussi de la réponse de Roosevelt, Churchill exprime sa compréhension désolée pour la France >> p. 171 nous comprenons avait dit Churchill (et non nous acceptons) - puis retour de Churchill à Londres le même jour - Reynaud déclare toutefois à son conseil qu'il avait dit à Churchill que la France ne demanderait pas l'armistice (ce qui n'était pas tout à fait exacte) et de toute façon cela aurait été dit sans l'accord du gouvernement >> p. 181 la déclaration de Pétain qui veut rester en France avec ou sans armistice - à la suite de la réunion, Renaud envoie à nouveau De Gaulle à Londres a) pour trouver les navires afin de transporter des troupes en Afrique du Nord b) inciter Churchill à soutenir Reynaud pour continuer la lutte (il veut que le consentement de Churchill soit retiré?) - entretemps, on attend toujours la réponse de Roosevelt >> à noter p. 172 à 188 un chapitre particulièrement intéressant 11/ le 14 juin - au matin, les éléments de la XVIIIème armée de von Kuchler défilent dans Paris - Le Havre est occupé par Rommel - Allan Brooke est nommé chef des troupes anglaises restées en France, mais il prévoit déjà son embarquement (encore 136'000 soldats anglais pourront être évacués) et conseille de ne plus envoyer de nouvelles troupes en France - bien qu'indéfendable, Weygand commence à organiser un réduit breton n.b. Churchill n'aurait pas été mis au courant d'un éventuel réduit breton - sur tous les fronts, les colonnes blindées allemandes avancent sans rencontrer de grandes résistances - par contre, les forces navales françaises effectuent un raid sur Gênes >> p. 197 nouveau message de détresse à Roosevelt par Reynaud avant de partir vers Bordeaux parmi un flot de réfugiés, le tout s'effectuant dans un désordre effroyable - De Gaulle repart en Angleterre via Rennes 12/ le 15 juin - Dill informe Weygand que désormais les troupes anglasies ne sont plus sous le commandement français et vont être réembarquées le plus tôt possible - l'Espagne passe de neutre à non belligérant (voir info plus bas) - messages d'encouragement à Reynaud de l'Australie, Nlle Zélande et Canada >> p. 206 le telex de Churchill annonçant l'abandon anglais du front français (non mentionné dans les mémoires de Churchill) parce que Weygand aurait déclaré que toute résistance avait cessé, ce qui n'est pas exact, un nouvel exemple de manque de communication interallié - l'incident Darlan/Reynaud au sujet du transport des recrues, la réponse négative de Roosevelt - les gouvernements belges et polonais en exil expriment leur crainte en cas d'armistice - le parlement remet la façon de gouverner au président Reynaud, en cette époque dramatique de l'histoire de France - Reynaud veut maintenant arranger un cessez-le-feu, puis se retirer en Afrique du Nord, la question est maintenant: faut-il rester en France ou quitter le pays? - Reynaud a de nouveau l'intention de limoger Weygand, mais ne le fait pas - on discute sur la question si c'est le gouvernement qui doit demander l'armistice ou l'armée qui doit capituler - selon les conditions appliquées par les allemands, il n'y aurait peut'être pas d'autre issue que de quitter la France et continuer la lutte, le conseil s'accorde pour demander aux allemands quelles seraient leurs conditions - par 13 voix contre et 6 voix pour Reynaud, celui-ci pense à démissionner mais reste au pouvoir jusqu'à l'éclaircissement de la situation - concernant le réduit breton, De Gaulle à Rennes, se rend compte qu'il n'est plus concevable et après avoir visité sa famille à Carentec, il part pour Plymouth à bord du torpilleur Milan - à Rome, Mussolini décide d'engager une offensive le 18.6. sur la France du sud par ses propres moyens 13/ le 16 juin - la plupart des lignes de défense tombées, Rommel signale qu'on peut dorénavant envisager une occupation pacifique de la France - les anglais ont fini de réembarquer - les éléments en retraite et les réfugiés sur les routes sont bombardés continuellement, notamment les ponts sur la Loire sont visés - les panzers arrivent vers Orléans, Autun, La Charité-sur-Loire et Besançon - lieu de ralliement des troupes françaises: La Ferté-Saint-Aubin (10 km au sud d'Orléans) - des avions italiens se mêlent à l'aviation allemande pour bombarder les environs de La Charité-sur-Loire - le général Daille va essayer de percer en direction du secteur fortifié du Jura afin de dégager si possible les III, V et VIIIème armées de l'anéantissement - à Bordeaux, dans l'attente de la réponse de Churchill, Reynaud demande aux 2 présidents des Chambres de donner leur accord pour transférer le gouvernement en Afrique du Nord - Pétain menace de démissionner, mais il accepte de rester au gouvernement jusqu'au dernier délai: 16.6. au soir - le président Lebrun se plaint que les militaires veulent arrêter la guerre alors que les civils (Reynaud) veulent la continuer - à Londres, De Gaulle avec Monnet et Corbin pensent que le cabinet britannique va donner son consentement à l'armistice sous réserve de garanties pour la flotte >> p. 246 le projet d'union entre la France et la Grande-Bretagne (une fusion complète) capable de renforcer le gouvernement Reynaud n.b. De Gaulle contrairement à Churchill n'en est pas enthousiasmé >> p. 248 l'affaire du navire Pasteur apportant de l'armement à Bordeaux et dérouté par De Gaulle vers l'Angleterre >> p. 249 le cabinet britannique après délibération, accepte le projet d'union (n.b. l'Angleterre avait d'ailleurs tout à y gagner) - entretemps, Churchill accepte l'armistice pour autant que la flotte française soit dirigée vers des ports britanniques (ou la France se déshonore ou elle se désarme), ce qui enlèverait à un éventuel armistice le principal atout de la France - Reynaud désire continuer la lutte et repousse la proposition anglaise - Reynaud propose une nouvelle rencontre avec Churchill (rencontre qui n'aura plus jamais lieu) - à 16.30 h. De Gaulle communique à Reynaud l'accord du cabinet britannique pour former une union >> p. 257 le texte de la déclaration >> p. 259 pendant ce temps, le croiseur américain Vincennes, escorté par deux contre-torpilleurs (destroyers) de la marine des USA, quitte le port de Verdon en Gironde emportant les derniers stocks d'or français; (n.b. le porte-avions Béarn en avait emporté la plus grande partie vers Halifax) - Reynaud est très satisfait avec cette proposition d'union et en informe le conseil, mais ce projet arrivait trop tard (Chautemps réplique qu'il ne veut pas que la France devienne un dominion, d'autres le considèrent comme une absorption, d'autres que le projet n'aurait de toute façon plus rien changé à la situation militaire et aurait placé la France en état de vassalité vis-à-vis de l'Angleterre >> p. 261 les raisons d'inquiétude de la plupart des membres du conseil - le désaccord des membres du conseil est sur le point de dégénérer en querelle, la majorité ne suit plus Reynaud - Reynaud était battu et doit démissionner, car il refuse d'appliquer la volonté de la majorité sur un armistice, et passe la main au maréchal Pétain >> p. 269 la lassitude de Reynaud qui en désignant Pétain se range du côté de ceux qui demandent l'armistice mais Reynaud sait que Pétain lui au moins n'abandonnera pas la flotte - Pétain constitue son gouvernement dans la minute à 23.30 h >> p. 272/273 la constitution du gouvernement Pétain - De Gaulle, de retour par avion à Bordeaux à 21.30 h demande à Spears de l'amener avec lui en retournant à Londres, il craint d'être arrêté par Weygand ou par Pétain, avec l'accord de Churchill, Spears le prendra dans son avion le lendemain à 7.30 heures - Pétain demande à l'Espagne d'être le médiateur pour l'armistice >> p. 282 à noter: au moment où le maréchal et ses ministres demandent aux allemands leurs conditions d'armistice, aucune exigence anglaise concernant la flotte française n'a été officiellement présentée au gouvernement français (sauf dans les messages de Churchill envoyés avant la proposition d'union) 14/ le 17 juin - Rommel avec sa 7ème PD est chargé de s'emparer de Cherbourg où sont les dernières unités anglaises - alors que la 5ème PD arrive à Angers et Saumur et de là s'épanouit en éventail vers les côtes de l'Atlantique - 400'000 réfugiés sont disséminés le long des routes, il y a 200 décès par jour suite au manque de soins et de médicaments - à Brest et à St-Nazaire, plusieurs navires de guerre dont le Jean-Bart prennent la mer pour Dakar - les panzers de Guderian ont atteint Pontarlier et Montbéliard et une partie s'élance déjà dans la vallée du Rhône - la désagrégation des troupes françaises se poursuit - Hitler a reçu la demande d'armistice et désire en conférer avec Mussolini à Munich - à Bordeaux, De Gaulle avec son officier d'ordonnance, le lieutenant Geoffroy de Courcel embarquent sur l'avion de Spears à l'aérodrome de Mérignac - en Angleterre, en buvant un thé au lieu de son café, De Gaulle avait commencé son martyr - à Washington, sur ordre de la commission française, toutes les armes achetées en Amérique par le gouvernement français sont vendues et passent aux mains des anglais >> p. 294 la déclaration de Pétain à la radio - la réaction de l'Angleterre et des USA est immédiate, on veut à tout prix préserver la flotte française de tomber aux mains des allemands - une guerre cvile commence entre le régime du maréchal et ceux de la France Libre qui ne reconnaissent pas son régime - Churchill met la BBC à la disposition de De Gaulle >> p. 304 l'analyse de la défaite par Baudoin - Lyon est aussi déclarée ville ouverte, par la suite toutes les villes de plus de 20'000 habitants sont déclarées villes ouvertes 15/ le 18 juin - en ce jour, la bataille de Cherbourg commence, une défense vigoureuse empêche une avance rapide de la 7ème PD et les anglais parviennent à réembarquer à 16.00 heures avec tout leur matériel alors que les blindés de Rommel ne sont plus qu'à 5 km et n'arrivent à Cherbourg que vers 21.00 heures, la garnison française ne capitulera que le lendemain - plus au sud, le corps blindé de Hoth investit Rennes et réduit à néans le réduit breton en faisant prisonnier plusieurs généraux dont le général Altmayer - à l'est, Guderian s'empare des forts de Belfort, le général Daille n'a pas pu réussir sa percée, toutes les issues vers le sud sont fermées et les troupes françaises se replient sur Morteau et dans la région de St-Hippolyte-Maîche - concernant la flotte, chaque navire a l'ordre de rejoindre l'Afrique du Nord et si ce n'est plus possible de se saborder - depuis Brest, le Richelieu prend la mer avec 80 bâtiments conduits par l'amiral Moreau en direction de Dakar ou Casablanca, ils sont suivis et surveillés par la marine anglaise >> p. 314 la fuite du cuirassé Jean-Bart, sistership du Richelieu, qui n'est pas encore terminé et l'attaque du Jean-Bart par les bombardiers allemands qui ne sont pas en état d'entamer le blindage du cuirassé (17 cm) >> ce fut une des plus belles pages de la bataille de France >> p. 318 pas une seule unité intacte de la flotte française n'a été saisie par l'ennemi dans les ports du Ponant (Atlantique) n.b. contrairement à ce qu'écrira Churchill dans ses mémoires: aucun navire de guerre français ne bougea >> p. 319 l'histoire du pas de danse effectué par HItler, l'armistice demandé par la France prit Hitler au dépourvu, son souci principal était de parvenir à un arrangement avec l'Angleterre >> p. 321 à Munich, les vues sur la France comme désirées par Mussolini sont balayées par Hitler qui ne veut pas occuper complètement la France et ne désire surtout pas que sa flotte s'unisse à celle de l'Angleterre, mieux valait plutôt qu'elle se saborde, il veut faire la paix avec la France le plus tôt possible - à Bordeaux, Pétain attend la réponse allemande, entretemps Baudoin et Darlan trouvent le message de Roosevelt concernant l'armistice franchement brutal - l'opinion française devient quelque peu anti-anglaise, on accorde un mois de résistance à l'Angleterre avant d'entamer des négotiations avec Hitler - Pétain offre à Reynaud le poste d'ambassadeur à Washington >> p. 331 selon Baudoin, l'armée française est coupée en quatre - la déclaration de Pétain de cesser le combat cause un certain émoi dans les colonies françaises >> p. 333 la déclaration de Peyrouton, ministre résident de Tunisie sur la situation des colonies, elles décident de continuer la lutte, l'armistice ne concernant que la métropole et veulent se grouper autour du général Noguès qui est nommé commandant en chef de l'Afrique du Nord - deux tendances se dessinent dans le gouvernement Pétain: ceux en faveur du départ pour l'Afrique du Nord et ceux qui veulent rester en France - Pétain suggère à ceux qui veulent partager le gouvernement (scission) de quitter la France, Darlan met à leur disposition le navire Massilia mais Laval réussit à convaincre Pétain de ne pas autoriser la scission du gouvernement >> p. 341 le grand discours de Churchill devant la chambre des Communes: il confirme la bonne décision de ne pas avoir engagé toutes les forces de la chasse dans la bataille de France, celles-ci n'auraient pas changé le cours des évènements, elles auraient été détruites et portées manquantes pour la défense de l'Angleterre, la bataille de France est terminée, la bataille d'Angleterre commence >> p. 344 l'allocution de De Gaulle à la BBC, (il est alors âgé de 49 ans), un discours ferme en grande tenue avec des gants blancs, De Gaulle entre dans le Petit Larousse, pourtant l'appel du 18 juin sombre dans l'indifférence générale 16/ le 19 juin - la capitulation de Cherbourg s'effectue à 17.00 heures - les allemands progressent partout, ils rencontrent parfois quelque résistance à Tours et notamment à Saumur où 2200 jeunes soldats défendent durant deux jours le pont de Montsoreau sur la Loire - ailleurs les villes de Bourges, Vichy, St-Etienne sont atteintes, Lyon est encerclée - les résistances cessent surtout par manque de munitions - bombardements de Poitiers et Bordeaux - afin de négocier l'armistice, Pétain choisit le général Huntziger pour mener la délégation - Hitler veut négocier l'armistice séparément et non avec l'Italie, mais simultanément - entretemps, Mussolini déclenche une offensive dans les Alpes, malgré l'opposition de Badoglio qui la considère comme un coup de couteau dans le dos de l'adversaire - le gouvernement français envisage de se retirer sur Perpignan d'où il pourrait plus facilement regagner l'Afrique du Nord depuis Port-Vendres - concernant la flotte, les anglais acceptent la parole d'honneur des français de ne pas livrer la flotte à l'ennemi et les anglais ne demandent plus que les navires français rejoignent des ports anglais - à Londres, De Gaulle élabore un plan d'organisation provisoire, quant au gouvernement britannique, il attend l'issue des négotiations, si le gouvernemnt se replie sur l'Afrique du Nord, en ce cas les anglais soutiendraient le gouvernement français, ils cherchent également à désolidariser les généraux d'Afrique du gouvernement de la métropole et dans cette optique délaissent quelque peu le général De Gaulle, qui doit tout recommencer à zéro - à 18.00 heures, deuxième allocution de De Gaulle, après quoi on ne lui permet plus de parler à la BBC et De Gaulle contacte le général Noguès pour lui offrir ses services - en plus des problèmes de France, le général Catroux en Indochine reçoit un ultimatum du Japon pour fermer la frontière avec la Chine, ceci afin d'éviter de ravitailler militairement l'armée de Tchang-Kai-Chek 17/ le 20 juin - p. 370 le bilan de Rommel: 1000 hommes tués, 1600 blessés et la perte de 42 chars contre une capture de 458 chars, des milliers de véhicules, des centaines de canon et 100'000 prisonniers n.b. il faut préciser que Rommel exagère parfois quelque peu - à part quelques îlots de résistance, il n'y a plus pour ainsi dire d'armée française - à l'est, les troupes françaises passent en territoire suisse, sur le front des Alpes, les quelques offensives italiennes sont repoussées sans grandes pertes - la marine reste en guerre, mais ne combat pas - la délégation française est attendue par la Wehrmacht à partir de 17.00 heures sur le pont de la Loire près de Tours d'où elle se rendra à Paris - Pétain fait différer les départs du gouvernement jusqu'au reçu des conditions allemands pour l'armistice - les adversaires du départ ont gagné une journée, mais cette attente des conditions allemandes est épuisante et c'est vraiment une journée de cauchemar >> p. 391 la lettre de De Gaulle à son commandant en chef (Colson) lui demandant de retourner en France, il préfère rester à Londres où grâce à ses bonnes relations avec le gouvernement britannique, il peut encore rendre de grands services à la France, toutefois après une deuxième sommation, il accepte de rentrer mais le gouvernement britannique lui refuse tout moyen de transport - en Indochine, on conseille au général Catroux de céder à l'ultimatum japonais, ceci pour gagner du temps 18/ le 21 juin - selon Rommel, la guerre de France est devenue un Tour de France éclair - la Bretagne est complètement occupée - dans les Alpes, les forces françaises peu nombreuses (4 bataillons et 44 pièces d'artillerie) font façe à 19 divisions italiennes, partout celles-ci sont repoussées - Pétain envoie un émissaire chez le général Noguès pour clarifier la situation en Afrique du Nord - les deux présidents des deux chambres (Jules Jeanneney et Edouard Herriot) pressent les ministres à partir pour Alger - à 13.30 heures, Le Massilia quitte le port de Verdon-Bordeaux pour Casablanca avec 19 députés sur un total de 200 (dont Daladier, Mandel, Campinchi, Mendès-France et Le Trocquer) - à 13.30 heures la délégation française arrive à Réthondes, avec Hitler se trouvent Goering, Hess, Raeder, Ribbentrop, Jodl et Keitel, c'est Keitel qui donne connaissance des conditions de l'armistice (>> p. 409) - après avoir accepté les conditions allemandes, les cinq français doivent encore séparément discuter les conditions italiennes >> p. 413 les conditions de l'armistice dont celles sur la flotte, paragraphe 8, sur un total de 23 présentés, Huntziger est autorisé à contacter son gouvernement par téléphone, la prochaine réunion est fixée au lendemain à 11.00 heures - les italiens doivent se conformer aux conditions allemandes, Mussolini ne peut que demander une zone démilitarisée de 50 km depuis la frontière italienne 19/ le 22 juin - la situation militaire a empiré, toutes les troupes de l'est, soit près de 500'000 hommes, sont faites prisonnières, les dernières unités reflouent vers le sud mêlées aux civils - dans les Alpes, les troupes italienne ne progressent pas - à 1 heure du matin, réunion du gouvernement français, selon le président Lebrun, les conditions d'armistice sont dures mais plutôt acceptables (pas de reddition de la flotte, subsistance d'une France indépendante, aucune base militaire n'est réclamée dans les territoires d'outre-mer) - attitude hautaine de sir Ronald Campbell, ambassadeur d'Angleterre - à 9.00 heures le gouvernement français accepte les conditions allemandes sous réserve de quelques amendements - quant à l'Afrique du Nord, elle n'est pas en position de continuer la lutte (manque surtout de munitions) - Hitler confirme qu'il n'occupera pas Bordeaux tant que dureront les négotiations avec les italiens - à 19.00 heures, Huntziger est autorisé à accepter les conditions de l'armistice (avec l'accord du président Lebrun) >> p. 439 à la signature, Huntziger fait une courte déclaration, les officiers allemands sont émus (Jodl a même des larmes aux yeux!) - puis la délégation s'apprête à se rendre par avion à Rome où Mussolini espère encore pouvoir occuper Nice avant l'armistice >> p. 442 à Londres, diatribe violent de Churchill contre le gouvernement français, à part la France, tous les courageux citoyens des autres pays, poursuivent la lutte contre les nazis (Churchill dixit) >> p. 443 Duff Cooper publie un communiqué sur l'aide britannique qui a été fournie à la France (dont les termes ne sont pas toujours exacts) - les anglais continuent à essayer de convaincre les généraux d'Afrique du Nord à se désolidariser de la métropole et sont prêts à fournir assistance militaire et financière, ils remettent De Gaulle en ligne, celui-ci donne à 18.00 heures son troisième appel aux français à la BBC - il reste à la France un vaste empire, une flotte intacte et beaucoup d'or (De Gaulle dixit) - le discours de De Gaulle est suivi par celui de Pierlot, ministre belge à ses compatriotes (plutôt la mort que l'esclavage) - le président Lebrun reste en France, entrée de Laval et Marquet au gouvernement de Pétain - entre la France et l'Angleterre, la rupture est consommée, Campbell quitte Bordeaux avec le personnel de l'ambassade 20/ le 23 juin - l'avance allemande progresse en évitant Bordeaux tandis que les offensives italiennes sont toutes repoussées, sauf Menton qui est occupée - à 15.00 heures la délégation française arrive à Rome, les conditions italiennes se restreignent aux territoires occupés, c'est à dire à presque rien et sont acceptées sans difficultée, malgré l'amertume de Mussolini qui arrive à l'armistice sans victoire - à la réunion du ministère Pétain, De Gaulle est rayé des cadres de l'armée, les ambassadeurs britanniques doivent quitter l'Afrique du Nord et le discours de Churchill du 22.6. est jugé injurieux - Paul Reynaud se désolidarise du général De Gaulle, Corbin ambassadeur français à Londres démissionne, De Gaulle n'a rencontré que peu d'écho lors de ses déclarations à la BBC, il organise malgré tout un pouvoir antagoniste qu'il nomme comité national français - le cabinet britannique ne reconnait pas le gouvernement Pétain et considère le mouvement de De Gaulle comme seul représentant de la France >> p. 464 une toute petite poignée de fous magnifiques que leur raison devrait convaincre qu'ils n'ont aucune chance de réussir (dixit l'épouse de Spears) >> p. 467 la déclaration de Pétain aux français concernant la diatribe de Churchill le 22.6. 21/ le 24 juin - point de grand changement sur la situation militaire - l'armistice avec l'Italie est signée, les termes de l'armistice avec l'Allemagne et l'Italie avaient finalement pris un aspect acceptable - le gouvernement Pétain demande aux chefs de l'Afrique du Nord, de l'AOF (Dakar), et l'AEF (Cameroun) et de Syrie de rester loyal à la métropole - le cessez-le-feu général aura lieu le 25.6. à 0.35 heure - l'amiral Cunningham reçoit l'ordre de ne pas autoriser les navires français (dont 4 cuirassés) de quitter Alexandrie pour Beyrouth >> p. 482 le message personnel de Reynaud à Churchill >> p. 486 à 18.00 heures, De Gaulle lance à la BBC son 4ème appel (elle sait, elle sent = la France dixit De Gaulle), mais son comité n'est pas encore pris au sérieux ni par les français ni par les anglais - arrivés à Casablanca sur le Messilia, Mandel et ses compagnons sont gardés à vue - Noguès se met à la disposition de Pétain 22/ le 25 juin - les cloches sonnent, Hitler remercie le seigneur pour la victoire sur la France (!) et Rommel écrit à sa femme que tout cela a été merveilleux! (la guerre sans haine, p. 131) - en France, c'est le soulagement, pour Weygand l'honneur est sauf - le 25 est deuil national mais le 26 une nouvelle vie commence >> p. 498 chez les chefs de l'Afrique du Nord, le maintien de l'unité de l'empire avec la métropole l'emportera chez eux, sur tout autre considération politique ou personnelle >> p. 499 le grand discours de Churchill aux Communes, dont entre autres: - la France diminuée qu'on appelle la zone non occupée, - les conditions pour le consentement de l'armistice par l'Angleterre était que tous les navires français fussent dirigés vers des ports britannniques et selon le paragraphe no 8 des conditions de l'armistice, cela n'a pas été le cas, donc l'Angleterre ne l'accepte pas - Churchill espère que Mandel arrivé en Afrique du Nord pourra constitué un gouvernement arraché à l'obédience de la métropole, mais le complot de Casablanca n'aura pas de lendemain >> p. 507-509 le discours de Pétain commentant l'armistice, discours qui causera une émotion profonde aux millions de français qui l'écoutent, la France était entrée en cellule >> un récit exaltant et fort intéressant, ce deuxième tome est sans doute le meilleur de la série annexes - couverture du livre 4 au 25 juin 1940 - panzers en action - un char français démoli - l'action de De Gaulle avec la 4ème division cuirassée - un squadron de la RAF - la parade des allemands à Paris et la douleur d'un français - Hitler à Paris - les conditions malheureuses des réfugiés et prisonniers - carte de la France vaincue Information différence entre pays neutre et non belligérant - un pays neutre ne soutient aucune des parties impliquées dans une guerre tandis qu'un pays non belligérant s'engage simplement à ne pas intervenir militairement, mais peut vendre ou même offrir des armes aux belligérants - neutre en septembre 1939, Franco proclame la non-belligérance de l'Espagne le 10 juin 1940 et annexe la ville internationale de Tanger au Maroc espagnol le 14 juin 1940, jour où la Wehrmacht entre à Paris - l'Espagne entretenait d'intenses échanges commerciaux, y compris pour des industries utiles pour la guerre et encourageait des volontaires à aller se battre du côté de l'Axe (dont la célèbre division bleue) - Chautemps (l885-1963), il est alors ministre d'état du front populaire, puis succède à Léon Blum de juin, en novembre 1940, chargé d'une mission officieuse, il part pour Washington et choisit d'y demeurer jusqu'en 1944, date à laquelle il gagne l'Afrique du Nord, malgré les protestations écrites qu'il a émises contre les rafles de juifs, il est condamné en mars 1947 - Mandel (1885-1944) Georges Mandel, de son vrai nom Louis Rothschild, assassiné en juillet 1944 par des miliciens, était un homme politique et un résistant français - André Weil-Curiel (1910-1988) est un des premiers à s'engager dans la France Libre en juillet 1940, c'est un grand admirateur (même un peu zélé) de De Gaulle - Louis Colson (1875-1951) ministre-secrétaire d'état à la guerre du 16 juin au 12 juillet 1940, secrétaire d'état à la guerre du 12 juillet au 6 septembre 1940, traduit devant la haute cour de justice, il bénéficie le 28.3.1946 d'un non-lieu pour faits de résistance - Henri de Kérillis (1889-1958), le 18 juin 1940, Kérillis est à Londres auprès de De Gaulle à qui il offre ses services, ses articles constituent dans un premier temps un éloge de la résistance et de De Gaulle; après la capture de son fils Alain, résistant et sous-lieutenant du special air service par les allemands et la milice française, suivie de son exécution le 18.7.1944, il met en cause la responsabilité personnelle de De Gaulle et écrit un violent article, intitulé Pétain faisait mieux qui n'est finalement pas publié |
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