série: | 1ère guerre mondiale |
éditeur: | Larousse |
auteur: | Valluy, général |
classement: | biblio411 |
année: | 1968 |
format: | cartonné, avec jaquette |
état: | TBE |
valeur: | 20 € |
critère: | ** |
remarques: | la première guerre mondiale: tome 1 1914-1916 de Sarajevo à Verdun Prélude à la guerre CHAPITRE 1, l'Europe de la Belle Epoque - l'hégémonie mondiale du vieux continent - l'Allemagne du IIème Reich, influencée par Marx, Hegel, Nietzsche, le pangermanisme, l'empereur Guillaume II, petit-fils de la reine Victoria - la guerre, facteur indispensable comme cause juste de la nature - l'Europe politique en 1904, les grandes puissances: Triple Alliance: Allemagne, Autriche-Hongrie, Italie Entente Cordiale: France, Grande-Bretagne Russie les états balkaniques: Serbie, Monténégro, Bulgarie, Roumanie et l'empire ottomane - trois puissances extra-européennes: les USA, le Japon et le Saint-Siège - 6.9.1914 ouverture du canal de Panama qui allait améliorer la position des USA CHAPITRE 2, de Sarajevo à la Grande Guerre - 28.6.1914 assassinat de l'héritier austro-hongrois François-Ferdinand - ultimatum autrichien à la Serbie (7-23.7.1914) - la semaine tragique (29.7. au 4.8.1914) CHAPITRE 3, comment en est-on arrivé là? - Triplice et Triple-Entente - cause de la guerre: a) l'Europe est divisée en 2 blocs et manque de direction b) le problème des balkans c) hostilité entre France et Allemagne (l'Alsace-Lorraine et les colonies) - la rivalité navale anglo-allemande la guerre, 1ère année 1914 CHAPITRE 4, la parole est aux militaires - armées et plans de campagne - le 4.8.1914 Joffre devient le maître absolu du destin de la France et Moltke celui de l'Allemagne CHAPITRE 5, les armées de 1914 - l'organisation des forces, l'emploi des armes, l'aviation de 1914, les mobilisations CHAPITRE 6, les opérations sur le front français - le 29.8. les allemands arrivent à 22 km de Paris après avoir violé la neutralité belge, la retraite française et les erreurs allemandes (ne pas avoir appliqué l'ensemble du plan Schlieffen) - contre-offensive française, du 6 au 14.9., les allemands sont arrêtés à la bataille de la Marne - Moltke est remplacé par Falkenhayn - la course à la mer et bataille des Flandres (Yser, Ypres, Arras), les français, britanniques et belges s'opposent aux allemands, leur interdisant l'accès aux ports de la Manche (Calais, Boulogne) mais Anvers est occupée par les troupes allemandes CHAPITRE 7, la guerre en Europe Orientale - victoire allemande en Prusse Orientale au Tannenberg, fin août 1914 - nombreux combats acharnés en Pologne et Galicie dont la bataille des quatre rivières - victoire russe à Lemberg sur les autrichiens, puis les fronts se stabilisent jusqu'en décembre 1914, la moitié de la Galicie restant aux mains des russes - Falkenhayn se voit toutefois obligé dès lors de combattre sur deux fronts, ce que la stratégie allemande avait voulu éviter en éliminant au préalable le front français - en Serbie, l'offensive autrichienne est repoussée par les faibles forces serbes CHAPITRE 8 l'expansion de la guerre dans le monde a) la guerre navale - l'Allemagne, 2ème puissance navale mondiale grâce à l'amiral Alfred von Tirpitz, fondateur de la flotte de haute mer allemande - les amiraux Jellicoe eet Beatty sont les chefs de la flotte britannique tandis que Ingenohl et Hipper sont les chefs de la flotte allemande - les premières opérations navales en 1914 se déroulent au Pacifique (Coronel) et en Atlantique (Falkland) >> l'épopée de l'Emden (le SMS Emden est un croiseur léger lancé en 1908, affecté à l'Escadre d'Extrême-Orient, il mène une guerre de course acharnée dans l'océan Indien, coulant une trentaine de navires de juillet à novembre 1914, le 9 de ce mois, il est coulé par le croiseur australien HMS Sydney lors du combat des îles Cocos) b) début de l'engagement des empires coloniaux avec - côté britannique: Canada, Australie et Nlle-Zélande = Anzac ainsi que les Indes - côté français: marocains, algériens (les spahis) et sénégalais >> p. 140 les colonies allemandes dans le monde - Tsing-Tao en Chine et plusieurs îles du Pacifique sont occupées par le Japon - la Nlle-Guinée, les Salomons et Samoa sont occupées par les britanniques - Togo, Cameroun, Sud-Ouest africain et Afrique Orientale sont occupées par les forces franco-anglaises (mais le colonel Lettow Vorbeck résistera au Tanganyka jusqu'à fin 1918) - l'empire ottoman qui détient des positions très stratégiques (dont les Dardanelles), devient, grâce entre autre au Bagdadbahn, l'allié de l'Allemagne et reçoit Liman von Sanders comme instructeur de son armée - mais l'empire ottoman est bien malmené, particulièrement par les actions efficaces menées par Lawrence d'Arabie CHAPITRE 9, échec aux militaires - Noël 1914, la guerre est devenue guerre des tranchées, qui commence à 100 km de Paris, c'est le chemin de croix du nouveau combattant fantassin-terrassier, un nouvelle équilibre des forces se met en place - la vie communautaire des tranchées, dans cette guerre de siège, le meilleur outil de destruction, était la mine ainsi que l'obusier/mortier - la situation intérieure des belligérants devient difficile, en décembre 1914 déjà, c'est la pénurie de munitions des deux côtés >> p. 153 la production d'obus en Russie été 1914 est de 35'000 obus par mois alors que les besoins sont de 45'000 par jour! - description des arrières du front - naissance de l'aviation de guerre en plus de l'observation aérienne année 1915 CHAPTER 10, relance de guerre a) les buts de guerre - la question principale: comment gagner la guerre?, recherche de solutions diplomatiques et politiques - rivalité entre Churchill (action indirecte, les Dardanelles) et entre Kitchener (action directe en Europe) - pour l'Allemagne, la guerre doit pouvoir durer, on doit rendre l'économie plus productive contre l'effet du blocus allié - la position de l'Italie reste scabreuse - occupation et résistance dans les territoires envahis b) la guerre sur mer en 1915 - opérations navales limitées par la flotte allemande dans le Dogger Bank (Mer du Nord) n.b. le Dogger Bank est un grand banc de sable situé dans une région peu profonde de la mer du Nord, à 100 km des côtes anglaises et 150 km des côtes danoises, il tire son nom du mot dogge qui signifie bateau de pêche et le 4.2.2019, déclanchement de la guerre sous-marine - 7.2.1914 torpillage du Lusitania mais le blocus allié n'en devient que plus menaçant pour le Reich CHAPTER 11, l'Allemagne et la Russie en 1915 - en 1915, l'Allemagne cherche à entamer des négotiations avec la Russie pour un armistice, mais le tsar Nicolas II refuse catégoriquement - en mars 1915 victoire russe à Przemysl en Galicie mais les russes ne peuvent exploiter leur victoire par manque de munitions! - février 1915, victoire allemande à Augustow en Prusse Orientale - 22.4., premier emploi sur le front occidental des gaz de combat - sur le front oriental, suite à une contre-offensive allemande, conquête de la Pologne, les russes doivent se replier, et leur défaite engendre un changement politique à la Douma avec les futurs chefs de la révolution dont Lenine et Trotzki, le tsar prend le commandement de l'armée (la Russie a déjà perdu 3 millions d'hommes) - et sous l'intervention du tsar, les russes contre-attaquent vigoureusement, le front se stabilisera jusqu'en été 1916 - entretemps, le Reich cherche à renverser le régime tsariste en menant une politique favorable aux révolutionnaire bolcheviks qui promettent à l'Allemagne de faire une paix séparée (action psychologique allemande) >> p. 168 le dénouement russe: les canons russes limités à deux coups par jour sur le front de Galicie CHAPTER 12, le conflit s'étend en Méditerranée a) Proche et Moyen Orient - opérations turques sur Suez (janvier 1915) et en Mésopotamie (novembre 1915) pour déloger les anglais, mais après quelques succès au début, ces opérations connaîtront un échec complet, tout comme sur le front arménien au Caucase >> p. 177 génocide des arméniens habitant en Turquie - échec aussi d'un soulèvement indigène organisé par l'Allemagne en Perse et Afghanistan et l'Arabie est sous la conduite du célèbre Lawrence b) les Dardanelles >> p. 178 à 184 tentatives de débarquement pour faire diversion et assurer la liaison avec la Russie, mal préparé, le débarquement effectué du 25.4. au 8.12.1915 n'aboutira pas et un deuxième débarquement sera effectué à Salonique pour soutenir les serbes >> p. 178 HMS Queen Elizabeth, un des plus modernes bâtiments de la flotte britannique avec huit canons de 381 mm >> p. 183 les Anzac = Australian and New Zealand Army Corps c) l'intervention italienne - mai 1915, l'Italie passe chez les alliés (égoïsme sacré) - dans les Dolomites, les "alpini" se heurtent aux "Alpenjäger" et les offensives italiennes s'émiettent sur la rivière Isonzo >> p. 188 les "bersaglieri" = troupes d'élite italiennes d) guerre dans les balkans - september 1915, la Bulgarie adhère aux empires centraux, ce sera la quadruplice - attaquée de tout côté, la Serbie est envahie et capitule en janvier 1916, les forces alliés depuis Salonique n'ayant pas pu venir à temps en aide à la Serbie et les opérations militaires dans les balkans se terminent, la Grèce étant restée neutre CHAPTER 13, le sacrifice de l'infanterie française - sur le front occidental, la guerre se résume à des combats locaux avec parfois des offensives générales sans grand succès a) combats en Champagne, décembre 1914 à mai 1915 avec de lourdes pertes pour les hommes de la boue b) combats en Artois et sur la Somme, offensive sur Arras bloquée par les allemands c) offensive de l'automne pour percer les lignes allemandes (Champagne et Artois), 5000 canons (dont 2000 pièces lourdes) sont engagés, la première position allemande est enlevée, mais la deuxième résiste d) combats locaux dans les Vosges >> p. 208 au célèbre Hartmannswillerkopf = le Vieil Armand et dans les Flandres (nombreux combats en corps à corps) - emploi de deux nouvelles armes allemandes: le lance-flamme et les gaz - malgré quelques succès stratégiques, le bilan total est décevant pour l'offensive des alliés avec des pertes humaines effroyables mais les offensives auront du moins contribué à soulager le front russe - les allemands restent maîtres dans l'art de la fortification >> p. 200 description d'une tranchée toutefois, progrès dans l'armement et l'équipement chez les alliés (casque et tenue bleue chez les français) >> p. 214 le canon de tranchée = le célèbre crapouillot - l'appui de l'aviation devient plus efficace - réorganisation du service de santé, des systèmes de permission, de la cuisine volante et décoration de la croix de guerre CHAPITRE 14, une année stérile a) pour les franco-anglais, la maîtrise de la mer et pour les germano-autrichiens un réseau ferroviaire efficace (le Berlin-Constantinople via Budapest et Sofia), mais implantation acquise des sous-marins allemands (50 unités) b) les armées subissent de grandes mutations, les 3/5 des troupes allemandes (105 divisions) sont sur le front occidental contre 9/10 (90 divisions) pour les troupes françaises c) l'aviation a conquis le droit de cité (1900 avions français en 1915, le Morane est l'avion le plus rapide de l'époque avec 125 km/h, début des premiers bombardiers d) 5 nouveaux dreadnoughts sont lancés par la France (avec chacun 10 canons de 340 mm) n.b. le dreadnought (en anglais abréviation de which dreads nought = qui ne redoute rien) est le type prédominant de cuirassé du XXe siècle e) l'usure du haut-commandement f) la fabrication de munitions est améliorée (100'000 obus par jour), mais le problème de la main-d'oeuvre subsiste >> p. 226 Joffre dixit: si les femmes qui travaillent dans les usines s'arrêtaient vingt minutes, les alliés perdraient la guerre g) création des marraines de guerre pour le soldat, appelé le "poilu" h) si l'économie reste encore libérale chez les alliés, en Allemagne c'est une économie strictement planifiée, les fameux "Ersatz" se multiplient k) la façe sombre chez les alliés, c'est la Russie (pénurie de tout) l) l'Amérique de Wilson reste encore neutre m) la Pologne reçoit un gouvernement provisoire par le IIème Reich CHAPTER 15, la décision par l'usure - aucune bataille décisive ne peut être exploitée fin 1915 - pour 1916, deux objectifs sont fixés par le Reich a) une offensive violente sur Verdun février 1916 pour saigner la France à blanc et soulager le front central, b) relance de la guerre sous-marine l'Allemagne compte alors sur la neutralité des USA - pour les alliés: resserrer le blocus est primordial et préparation d'une offensive sur la Somme par Joffre CHAPTER 16, la bataille de Verdun - en août 1915, la place forte de Verdun (la porte de la France) avait été déclassée par Joffre qui est critiqué et doit changer sa stratégie - de nombreuses forteresses (dont Douaumont et Vaux) défendent Verdun dont la région est traversée par la rivière Meuse du nord au sud - le but de la 5ème armée allemande commandée par le Kronprinz est d'enlever Verdun par une attaque brusquée, ce qui aurait pu être le cas si l'offensive n'avait pas été retardée au 21.2.par suite de mauvais temps - le choc est subi par 72 bataillons allemands avec 1200 bouches à feu contre 36 bataillons français avec 210 canons - malgré un bombardement intensif, les français résistent - 25.2. occupation sans combat du fort de Douaumont - renforts français et nomination pour Verdun du général Pétain - la résistance s'accentue, construction de la voie sacrée, le poumon de Verdun - intervention de l'aviation française qui a la maîtrise de l'air - 9.4. nouvelle offensive générale des allemands mais avec des gains limités, le mot d'ordre de Pétain "courage, on les aura" - toutefois jugeant Pétain pas assez agressif, Joffre lui adjoint les généraux Nivelle et Mangin fin avril 1916 - du 1.5. au 25.8. ce sera une guerre d'usure (die drei Sommerschlachten avec emploi d'obus toxiques) - 7.6. prise du fort de Vaux, les allemands sont à 3 km de Verdun - mais dès la fin juillet, les assauts allemands ne progressent plus, le Reich a perdu l'initiative - le 2.9. Hindenburg remplace Falkenhayn et fais cesser les offensives - 4.9. l'explosion du tunnel de Tavannes qui dure 2 heures et fait 500 morts - contre-offensives françaises en octobre et décembre avec une forte préparation d'artillerie (barrage roulant), - novembre 1916 reprise des forts de Douaumont et de Vaux - fin décembre, la bataille est terminée au prix de 330'000 pertes pour les allemands et 360'000 pour les français - les allemands ont perdu leur confiance dans leur supériorité alors que les français y acquièrent une foi nouvelle dans la valeur de leurs soldats >> p. 257 ainsi se manifestent sur les deux rives de la Meuse, des "éruptions" (le mot est de Mangin) qui ajoutent encore leurs bouleversements à l'horreur inhumaine d'un terrain déjà réduit à l'état lunaire par six mois de bombardements implacables, dans ce chaos où seuls les chapelets de trous d'obus, remplis de boue et de cadavres, offrent abri et banquette de tir, le combattant atteint le paroxysme de son chemin de croix CHAPTER 17, le Jutland et la Somme a) la bataille navale de Jutland n.b. Jutland au large de la région de Jutland au Danemark - nouveau commandant de la flotte allemande: Reinhard Scheer - il développe une nouvelle stratégie de guerre maritime (plan Sunderland) consistant à des raids audacieux sur la côte anglaise (principalement de l'est) - le 31.5.1916 Scheer provoque la flotte anglaise - l'amiral anglais Jellicoe prend la mer avec la grande flotte - ce seront 151 navires anglais avec 1700 canons qui vont affronter 100 navires allemands avec 900 canons - Jellicoe aimerait attirer la flotte allemande dans le Skagerak (détroit entre la Norvège et le Danemark) - et des deux côtés, l'enthousiasme est grand, on veut en découdre! - 31.5. 15.00 heures duel entre les escadres Hipper contre Beatty, son début est à l'avantage de Hipper mais l'arrivée du reste de la flotte anglaise de Jellicoe change la donne, enfin, c'est une mêlé générale entre Hipper/Scheer et Jellicoe/Beatty - la bataille durera jusqu'à 21 heures, mais dès 18.00 heures, Scheer entreprend une retraite générale en façe de la grande flotte - la flotte allemande a perdu moins de navires que la flotte anglaise, mais 2/3 des navires allemands sont plus ou moins endommagés - ce fut pour ainsi dire un match nul, six bâtiments coulés de chaque côté (mais plus important côté anglais = 112'000 tonnes contre 60'000 tonnes côté allemand) - conclusion: malgré une certaine supériorité technique, la Hochseeflotte n'était toujours pas de taille à affronter directement la grande flotte (avec des canons jusqu'à 381 mm) et de fait, il n'y eut plus d'autres engagements de ce genre jusqu'à la fin de la guerre n.b. les différents types de navires de guerre: cuirassé (dreadnought), croiseur de bataille, croiseur cuirassé, croiseur léger, etc les croiseurs de bataille ont une artillerie et un blindage à peine inférieurs aux cuirassés, mais sont plus rapides b) l'offensive sur la Somme - une bataille de quatre mois de juillet à octobre 1916, - offensive anglo-française avec pour la première fois l'emploi de chars anglais - sans résultat définitif (le but était de percer le front allemand), mais elle contribua à l'épuisement allemand sur le front occidental - 60 divisions donnèrent l'assaut sur un front de 50 km avec au centre Péronne qui fut pratiquement atteint - nouvelle stratégie pour les alliés dite "la doctrine de la Somme": assaut d'infanterie d'objectif en objectif avec une préparation d'artillerie exacte sur les premières lignes allemandes, puis sur les deuxièmes (dont entre autre des fourneaux de mines laissant des cratères de 50 m de diamètre) - appui massif de l'aviation (il y avait alors en juin 1916 1000 avions français et 400 britanniques engagés sur le front occidental) - conclusion: la bataille de la Somme consacra la reprise de l'initiative des opérations pour les alliés et contribua à relâcher l'étreinte allemande sur Verdun CHAPTER 18, 1/ l'offensive Broussilov et l'intervention roumaine - sur le front oriental, les russes sortent de leur léthargie et partent à l'offensive sur demande des alliés pour soulager le front de Verdun, n.b. les alliés approvisionnent maintenant les russes par la voie maritime de Mourmansk - dernières victoires de l'armée du tsar a) au lac Narotch en mars 1916 (actuellement Biélorussie) b) offensive du général Broussilov au sud (Galicie) pour soulager le front italien, les autrichiens sont battus mais l'arrivée de renforts allemands (général Von Seekt) arrête la progression russe n.b. ce sera la dernière grande action de la guerre conduite par l'armée russe avec des troupes disciplinées - le 27 août, la Roumanie rallie l'Entente et déclare la guerre à l'Autriche >> p. 292 description en 1916 de la situation en Roumanie (roi Ferdinand) - mais l'action roumaine, mal organisée (notamment en ne cherchant pas à établir une liaison avec les troupes alliées à Salonique) se porte sur la Transylvanie autrichienne dans les Carpathes >> p. 297, 60 avions français seront livrés à la Roumanie avant la fin de 1916 via Arkhangelsk - le 1er septembre, la Bulgarie, soutenue par l'Allemagne, prend par surprise les roumains par revers - ayant stabilisé le front austro-russe, des forces germano-autrichiennes se retournent contre l'armée roumaine et suite à leur supériorité bousculent les roumains, - Bucarest est déclarée ville ouverte et occupée par les allemands, tandis que les restes de l'armée roumaine avec le roi Ferdinand rejoignent les lignes russes en janvier 1917 >> à noter que le futur maréchal Rommel (25 ans) fera ses premières armes dans la campagne des Carpathes 2/ la Russie à la fin de 1916 - le tsar commande encore avec la tsarine Alexandra Feodorovna sous l'emprise de son ami Raspoutine, mais les opposants au régime du tsar augmentent de plus en plus et demandent toujours une paix séparée avec l'Allemagne - le défaitisme dans l'armée russe progresse - le 29.12.12916 Raspoutine est assassiné par un groupe de conspirateurs CHAPTER 19, l'Italie et l'Autriche en 1916 - 15.5. offensive autrichienne sur le Trentin et 6-9.8. offensive italienne à Gorizia en Venétie sur l'Isonzo, toutes deux avec quelque succès, - divers combats navals dans l'Adriatique, notamment blocus du canal d'Otrante (entre Brindisi/Otranto et l'Albanie), mais les fronts ne changent guère - le 27.8. l'Italie déclare la guerre à l'Allemagne - en novembre, mort de l'empereur François-Joseph, l'archiduc Charles Ier lui succède CHAPTER 20, les alliés en Grèce et au Moyen-Orient - les turcs avec Liman von Sanders s'efforçent de conserver leurs possessions contre l'activité des russes en Arménie et des anglais en Mésopotamie, alors que les alliés piétinent à Salonique, où ils sont tout juste tolérés par Constantin, roi de Grèce dont les troupes se sont retirées des territoires du nord-est - Corfou, où sont rassemblées les restes de l'armée serbe, est occupée par les alliés qui transportent les serbes (100'000 hommes) à Salonique - en août, offensive germano-bulgare sur la Thrace malgré l'indignation des grecs, contre-offensive alliée le 17.9. (les troupes anglaises, françaises, italiennes et serbes affrontent les troupes allemandes, bulgares et turques) - par la suite, abdication du roi Constantin (12.6.1917) et ralliement de la Grèce aux alliés (30.6.1917) - succès du grand duc Nicolas au Caucase dont les troupes occupent les villes d'Erzeroum et de Trébizonde sur la Mer Noire, les turcs n'échapperont au désastre que par la révolution russe - échec des anglais en Mésopotamie, reddition du corps anglais de Kut-el-Amara le 28.4.1916 après 140 jours de siège, mais reprise des opérations britanniques avec 160'000 hommes en janvier 1917 >> p. 315 Kitchener joue la carte arabe contre les turcs grâce à l'intervention du capitaine Lawrence et du diplomate Storrs qui rencontrent Faycal d'Arabie le 17.10.1916 à Djedda, ce sera la grande révolte arabe contre l'empire ottoman - mais les promesses britanniques de reconnaître après la guerre la souveraineté des pays arabes ne seront pas tenues (protectorats du Liban et de la Syrie pour la France et de Palestine, Suez, Transjordanie et Irak pour l'Angleterre) Information le chemin de fer du Hedjaz est une ligne à voie étroite qui reliait Alep/Damas à Médine (point fortifié turc) sur 1300 km en traversant le Hedjaz, région du nord-ouest de l'Arabie saoudite >> un premier volume tout à fait intéressant, bien documenté et bien illustré annexes - couverture avec jaquette 1er plat - les armées françaises et allemandes - la guerre sur mer - une position italienne fortifiée dans les Dolomites |
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