série: | Kit Carson |
dessinateur / scénariste: | Campion Geoff |
éditeur: | Imperia |
genre: | Western |
classement: | carton19 |
date: | 1956 |
format: | PF |
état: | TBE/N |
valeur: | 30 € |
critère: | * |
remarques: | avril 1956 un seul épisode de Kit Carson: le roi des hors-la-loi Information Kit Carson (né Christopher Houston Carson le 24 décembre 1809 dans le comté de Madison au Kentucky et mort le 23 mai 1868 à Fort Lyon dans le Colorado) est un pionnier de la conquête de l'Ouest américain, orphelin de père à 7 ans, il travaille à la ferme familiale puis dans une sellerie, avant qu'attiré par les récits des trappeurs, il parte à 16 ans découvrir le continent, la connaissance qu'il acquiert de l'Ouest sauvage l'amène à servir de guide à l'explorateur John Charles Frémont, il sert ensuite dans l'US Army, sur le théâtre des opérations en Californie, lors de la guerre américano-mexicaine, sous les ordres du général Kearny, lors de la guerre de Sécession, il fait partie de l'Armée de l'Union dont il est nommé brigadier-général, en 1865, trois ans avant sa mort nombre des premières publications concernant Carson, brossées par ses contemporains, donnent de lui une image positive, Albert Richardson, qui le connut personnellement dans les années 1850, écrivit que Kit Carson était "un gentleman par instinct, droit, pur et chaleureux, aimé aussi bien des américains que des indiens et des mexicains" Oscar Lipps présente également Carson sous un jour favorable: "le nom de Kit Carson est jusqu'à ce jour tenu en haute estime par tous les anciens de la tribu Navajo, ils disent qu'il savait être juste et prévenant mais aussi qu'il savait parfaitement combattre les Indiens" les contributions de Carson à l'histoire de l'Ouest ont été réexaminées par des historiens, des journalistes et des activistes des peuples premiers américains dès le début des années 1960, en 1968, l'un des biographes de Carson, Harvey L. Carter, écrivit: "que ce soit du point de vue de ses exploits ou de sa personne, Carson ne fut pas surestimé, si l'histoire ne devait conserver le souvenir que d'une seule personne, digne d'admiration, parmi les Mountain Men, Carson serait le meilleur choix possible, il était, parmi ces hommes, celui qui avait de loin le plus de qualités et le moins de défauts" certains journalistes et écrivains depuis la fin des années 1980, présentent une vision moins flatteuse de Carson, Virginia Hopkins mentionne que "Kit Carson fut directement ou indirectement responsable de la mort de milliers d'Indiens" son point de vue contraste avec celui de Tom Dunlay, qui écrivit en 2000 que Carson fut personnellement responsable de la mort de moins de cinquante Indiens et que Carson n'étant pas présent lors de la Longue Marche fatale des Indiens ou même à Fort Sumner, la responsabilité de ces milliers de morts incombent à l'US Army et au général James Carleton en particulier Ed Quillen, éditeur du magazine Colorado Central et chroniqueur au Denver Post, écrivit que "Carson trahit les Navajos, les affamant et détruisant leurs fermes et leur bétail dans le Canyon de Chelly, puis les forçant à marcher vers le camp de concentration de Bosque Redondo" en 1970, Lawrence Kelly notait que Carleton avait indiqué à dix-huit chefs navajos que "leur peuple pouvait se rendre à Bosque Redondo où il serait nourri et protégé jusqu'à la fin de la guerre, et, que s'ils ne le faisaient pas, ils seraient considérés comme hostiles" l'appréciation de Quillen selon laquelle Bosque Redondo était un camp de concentration fut contestée, par exemple, des Indiens sortirent du camp et volèrent un millier de chevaux aux Comanches plus à l'est le 19 janvier 2006, Marley Shebala, reporter-photographe au Navajo Times, mentionnant l'épisode de Fort Defiance pour le peuple navajo écrivait: "Carson ordonna à ses hommes de tirer sur tous les Navajos qu'ils pouvaient apercevoir, y compris les femmes et les enfants" cette vision de Carson est cependant peut-être faussée, si l'on en juge par la réaction de Carson aux ordres formels que lui donna le général James Carleton le 12 octobre 1862 à propos des Mescaleros: "tous les Indiens mâles de cette tribu doivent être tués à quelque moment que ce soit et où que vous puissiez les trouver: les femmes et les enfants ne sont pas concernés par cet ordre, mais vous les ferez prisonniers et les nourrirez à Fort Stanton jusqu'à ce que vous receviez de nouvelles instructions" or, Carson refusa d'obéir à cet ordre et n'aurait probablement pas donné un ordre similaire en 1863 à l'encontre des Navajos. Hampton Sides écrivit que Carson ressentait le besoin de créer des réserves pour les Indiens afin de les séparer et de les protéger de l'hostilité et de la culture des Blancs, il pensait que la plupart des troubles causés par les Indiens dans l'Ouest étaient dus aux "agressions de la part des blancs" on dit qu'il voyait les raids contre les colonies des blancs comme étant des actes désespérés, "commis dans la nécessité absolue alors que la famine régnait" les terrains de chasse des Indiens disparaissaient au fur et à mesure de l'arrivée de vagues de colons blancs dans la région |
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