série: | Olac, 1ère série |
dessinateur / scénariste: | Lawrence Don |
éditeur: | S.F.P.I. |
genre: | Antiquité |
classement: | carton15 |
date: | 1961 |
format: | PF |
état: | TBE |
valeur: | 15 € |
critère: | * |
remarques: | les aventures d'Olac débutent en 1958, en Grande-Bretagne, l’auteur des scénarios est demeuré anonyme mais le graphisme est d’abord l’œuvre de Ruggero Giovannini, ce dernier met en place une véritable fresque, un péplum sur papier, dont la partie graphique sera rapidement reprise par Don Lawrence, et là, Olac explose, Don Lawrence est le dessinateur de "l’empire de Trigan", il fait montre d’un graphisme haut la main, baroque, au trait nerveux qui met surtout en exergue la musculature générale du corps humain, et son travail en noir et blanc accentue, embellit réellement les cases pour parfois les rendre réellement somptueuses, les planches de Don Lawrence ainsi que la mise en page seront peut'être les plus belles de cette longue série, Pierre Dupuis continuera la série, si son trait est moins spectaculaire que celui du britannique, au graphisme plein de dynamisme, il insufflera une sorte de "vent épique" à la série, la rendant même plus rythmée et la série d'Olac le gladiateur sera une des meilleures séries de bande dessinée publiées en petit format au début Olac fut l'un des plus fameux combattants des arènes de l’empire romain, sa bravoure, son intelligence, son sens du devoir l’amèneront à devenir un des plus fameux agent secret de l’empereur romain, ses aventures nous transportent aussi aux quatre coins du monde antique, autres séries: - Hawaka, champion des cherokees la tribu des cherokees, pour retrouver sa puissance, doit réconquérir la "ceinture de Mackensie", trophée de boxe, autrefois détenu par un de ses guerriers, le grand Onoketo - Loup Blanc, une série western avec Loup blanc, un indien qui lutte contre l'injustice et les hors-la-loi, il est accompagné dans sa quête par le jeune indien Plume Blanche et par son ami blanc Ulysse, qui est un peu enveloppé - des séries humoristiques dont Graular, le pirate - des photos de films antiques dont surtout Ben Hur et Spartacus - Olac, première série, 88 numéros de 1-1961 à 5 1968, mensuel, N&B, 68 pages puis 84 pages, prix 0,40 NF - Olac, deuxième série, se limite à 2 numéros seulement, mensuel, 1980, éditeur MCL, 130 pages, dos carré, au prix de fr 3,50 Olac no 1 de janvier 1961 - Olac le gladiateur et son ami Claudius - Hawaka, champion des cherokees (boxe) - capitaine Graular, drôle de repas (humour) >> seuls les récits avec Olac sont vraiment intéressants annexes - couvertures Olac 1er et 4ème plat - planche représentative de la bande d'Olac Information simultanément, la BD devait refléter la thématique des gladiateurs, par exemple Frank Bellamy qui, en 1963, crée dans le magazine britannique Eagle, le personnage de Heros, un centurion romain d'origine spartiate (Heros the Spartan) en fait, les auteurs ne distinguent plus très bien la nuance entre les jeux grecs et la gladiature romaine, en 1962, le français Pierre Dupuis - qui venait de reprendre la série anglaise "Olac the gladiator", dessinant les jeux isthmiques, campe son héros en discobole, dans un décor d'amphithéâtre romain en 1965, un autre continuateur de la même série: Ruggero Giovannini, allait bien plus loin. Olac, cette fois, concourrait contre les athlètes spartiates aux jeux olympiques, Sparte la guerrière, en effet, s'était révoltée contre l'occupant romain qu'elle méprisait; il s'agissait donc de prouver aux spartiates leur valeur physique façe au combattant romain l'épreuve de course à pied se dispute sur le sommet étroit d'un mur circulaire orné de statues qui barrent le passage et qu'il faut contourner, des concurrents malchanceux tombent dans le vide; d'autres manquent de s'empaler sur l'épée tendue du dieu de la guerre la course de chars à faux (comme dans Ben Hur, 1959) se dispute dans les rues étroites d'Olympie et le "marathon" ou plus exactement la course armée ou dans un désert, la vallée d'Hadès, occasion pour les rivaux de s'étriper joyeusement au détour d'un sentier; le saut, au-dessus de braises ardentes; la lutte dans un enclos garni de pointes acérées, etc.. l'imagination sadique du dessinateur s'en donne à cœur joie (Olac, nos 56-59) Pierre Dupuis s'est expliqué de son travail sur Olac: " j'ai repris Olac au numéro 19, on m'a donné quatre ou cinq des numéros précédents, dessinés par Don Lawrence et on m'a prié de me débrouiller, de faire mes scénarios, de prolonger le style, etc.. à l'époque, je faisais tellement de choses, simultanément: Cap 7, Kwaï le trappeur, Mac Gallan, Erik le Viking... je dessinais jusqu'à cent planches par mois (format poche), j'utilisais et je faisais n'importe quoi on allait jusqu'à l'extrême, jusqu'à l'absurde, à l'époque, la bd c'était l'imaginaire, on se défoulait complètement, en plus je m'amusais à brouiller les pistes, j'avais avec mon éditeur, Jean Chapelle, des rapports bizarres, parfois bons, parfois mauvais alors quand il m'em... un peu trop, je m'amusais à lui faire des farces, j'expédiais Olac dans des époques impossibles, des situations extravagantes, j'ai même envoyé Olac auprès d'une tribu qui s'appelait les "bitèles" (les Beatles!), je leur avais fait des scarabées sur les boucliers et leur chef avec de grandes moustaches... Ringo le terrible! quelle rigolade, Chapelle ne s'en est jamais aperçu: les Beatles, il ne connaissait pas, il était trop bourgeois, Olac? il ne savait même pas qui c'était... Olac c'était un "marine" de l'Antiquité, les marines sont des gladiateurs et aussi des troupes d'élite avec une formation combattante redoutable qui vaut bien celle qu'on inculquait dans les casernes de gladiateurs, à cette différence près qu'on ne leur demande pas de s'entre-tuer dans l'arène pour le plaisir de l'empereur et du peuple j'ai fait une autre BD gladiatorienne, Spartacus: plus sérieuse celle-là, elle sera même rééditée, dans Submarine en 1974, c'est complètement différent d'Olac, mieux dessiné, plus lyrique, je m'étais inspiré du ballet de Khatchatourian le personnage de Spartacus est dessiné d'après le danseur du Bolchoï Vladimir Vassilyev, ma scénariste, du reste, était Sylvie de Nussac, critique au Monde Les aventures Jean-François Le Québécois, de son vrai nom Lecavalier, qui lutte dans le camp des français, nous sommes en 1750 au Canada, face à la Virginie anglaise, la colonie française voit son indépendance menacée par les manœuvres du gouvernement britannique qui fait agir les indiens Delaware contre les français et leurs alliés Algonquins et Hurons Capsule est le héros ce cette série, c’est un jeune militaire particulièrement maladroit et il passe son temps à mettre la pagaille autour de lui, ce qui rends fou son adjudant |
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