série: | Cinématique |
dessinateur / scénariste: | Catalany Myriam |
éditeur: | Bonne Presse |
genre: | Aventure |
classement: | carton8 |
date: | 1935 |
format: | cartonné |
état: | TBE |
valeur: | 10 € |
critère: | * |
remarques: | genre hybride entre le roman illustré et l'histoire en images, prépublié dans "l'écho du Noël", l'étoile Noëliste et Bernadette", comprend environ 50 récits cartonnés et/ou brochés illustrés par Damblan (en quadrichomie) avec des textes principalement de Catalany, Colomban, Duverne et Pujo cet épisode (de 95 pages) se passe au début du XIXème siècle aux Indes avec maharadjah, brahmane et trésor caché le jeune comte René De Laure et son domestique Firmin arrivent à la villa "aux frangipaniers" de son ami Jean d'Erquine qui lui révèle qu'il a été empoisonné et qui lui confie ses deux enfants Yann et Maryvonne De Laure se méfie alors du comptable Fergus et de l'intendant Malami, peu après on apprend que le domestique de De Laure est en fait un détective mandaté par l'état français pour démasquer un espion >> p. 27 apparition de Ourvaçi, fille de Malami, qui tombera amoureuse de De Laure à la mort d'Erquine, De Laure rachète le domaine malgré l'opposition du brahmane l'Hahadj Dousti, suite à une machination, les deux enfants de Fergus sont envoyés chez leur grand-mère bretonne à la place des enfants d'Erquine envoyés vers le Maroc pour les faire disparaître >> p. 42 la marquise de Kergarrec qui reçoit les deux enfants avec un chapelet entre ses doigts mais au Maroc, les deux enfants sont pris en charge par le commandant d'Obrée qui les prend sous sa protection et qui entreprend une enquête sur Fergus n.b. la Dévadassi = bayadère de Brahma = danseuse sacrée celle-ci fut recueillie par l'épouse d'Erquine mais toutes deux mourront par la suite >> p. 80 l'histoire d'Inçamouni, la dévadassi, fille d'un riche maharadjah qui l'a vendit aux prêtres de Brahma mais Inçamouni réussit à s'enfuir avec le trésor que son père avait légué aux brahmanistes et fut receuillie par les d'Erquine qui cachèrent son trésor, Malami est le frère d'Inçamouni et veut maintenant se venger sur les assassins de sa soeur >> p. 64 la réflexion de Malami "on doit venir à bout de tous les problèmes car il n'en est aucun qui soit capable de dépasser la raison humaine, hormis les problèmes religieux bien entendu" Fergus sera démasqué et mourra, idem pour le prêtre brahma Dousti, les vrais enfants d'Erquine retrouveront la grand-mère Kergarrec, les faux enfants disparaîtront et la jolie Ouvarçi épousera le jeune comte De Laure qui fera prospérer le domaine "aux frangipaniers" n.b. le frangipanier = magnifique arbre à fleurs >> un récit marqué de colonialisme et de catholicisme (avec romantisme et espionnage) mais pas complètement dénué d'intérêt, le style est agréable à la lecture et le scénario n'est pas à dédaigner avec des illustrations simples mais charmantes, toutefois les mauvais sont punis, les moins mauvais font pénitence et les bons sont récompensés par la grâce divine! dernier album collectionné (no 33) avec l'auteur Myriam Catalany, il y en aura d'ailleurs plus que deux: no 36 la reine des perles et no 41 coeur de chou, autre album non-collectionné de Catalany - no 13 une tête blonde annexe Les devadâsî - littéralement servante de la divinité - étaient, dans l'hindouisme, des femmes consacrées au temple dès leur plus jeune âge, considérées comme des épouses de la divinité, surnommées "femmes à jamais favorables" (leur mari, Dieu, ne pouvant mourir de leur vivant) qui jouissaient de libertés sexuelles auxquelles les autres femmes mariées à un "mortel" n'avaient pas accès, à l'origine destinées au service de la divinité, elles étaient retirées de leur famille et recevaient une éducation soignée au cours d'une initiation, appelée bottukatal, qui pouvait durer très longtemps et au cours de laquelle elles apprenaient, en particulier, à maîtriser la danse; ce sont ces pratiques de danse qui ont servi de modèle au bharata natyam, la danse classique du sud de l'Inde, en suivant les enseignements d'un Natuvanar ou maître de danse, ainsi que le kannada, le tamoul, et le sanskrit, la langue des textes sacrés, certains temples importants, comme celui de Brihadesvara à Tanjavûr, a accueillaient plusieurs centaines de devadâsî qui participaient à sa réputation. elles n'étaient autorisées à danser devant la divinité qu'après avoir passé la cérémonie de l'Arangetral à la suite de laquelle elles étaient autorisées à porter un collier d'or et recevaient le titre de Talaikole. |
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