série: | Horror |
dessinateur / scénariste: | Wrightson Berni |
éditeur: | Albin EO 1984 |
genre: | Horreur |
classement: | biblio223 |
date: | 1984 |
format: | cartonné |
état: | TBE |
valeur: | 20 € |
critère: | *** |
remarques: | édition Albin/Echo des Savanes, 48 pages couleur un récit sur scénario de Bruce Jones titre original: the Freak show la lourde roulotte de cirque en bois d'ébène à moitié brûlée avec le magicien masqué en noir et sa panoplie de monstres qui donne spectacle dans chaque ville que la troupe traverse l'histoire de ces pauvres créatures recueillies par le magicien qui réconforte les plus malheureux de par le monde avec les paroles "je suis là" les créatures qui font partie de la foire: - Deja, la femme-grenouille >> p. 9 un rasoir comme miroir des regrets - Robin, l'homme-oiseau genre chauve-souris - Posie, la femme-naine - Wilhelm, l'homme-ver-de-terre ce sont les phénomènes de Valker, l'homme-bon qui recueillit en son temps Lila, une jeune femme riche et intelligente mais désespérée, ils formeront un couple tout en s'occupant de leur troupe de monstres >> p. 14 le visage rempli de larmes de Lila (couverture aussi du 4ème plat) Lila accouche en douleur d'un enfant et pour ne pas entendre les cris de douleur de sa femme, Valker se remet à boire et devient ivre, c'est alors que Deja lui présente un bébé difforme, Valker croit que c'est son propre enfant et est frappé de folie; il devient fou et met le feu à la roulotte dans laquelle sa femme et les monstres sont enfermés qui sont brûlés vifs >> p. 25 le monstre présenté à Valker (en fait c'est le bébé de Deja, mais Valker croit que c'est son propre enfant) revenant à lui, Valker regrette son geste et >> p. 29 demande pardon à Dieu mais Dieu ne lui répond pas désespéré, seul et misérable Valker est recueilli à son tour par Celia, une jeune et jolie femme qui s'occupe d'enfants abandonnés "je suis là" par la suite, Celia et Valker arrivent à l'endroit où s'est déroulé le drame de Valker, on y retrouve la roulotte à demi brûlée, témoin des méfaits de Valker à l'intérieur Valker y découvre les restes calcinés des monstres qui ont été conservés dans des flacons de formaldéhyde, il se retrouve enfermé dans la roulotte et apprend de Deja qui s'était cachée jusqu'alors qu'elle a survécu avec Celia, la fille de Valker à l'incendie de la roulotte et qu'en fait l'enfant qu'elle avait présenté en son temps à Valker était la propre fille de Deja (on le savait déjà), comme punition, Celia et Déjà condamneront Valker à devenir lui-même un monstre >> p. 47 une vision apocalyptique: le monstre Valker uni à jamais à ce qui reste de ses phénomènes dont les morceaux brûlés de leurs corps déformés ont été incisés et recousus sur différentes parties du corps de Valker qui n'est plus qu'une répugnante forme bigarrée composée de têtes défigurées, de pattes d'oiseau, de nageoires, de griffes et d'écailles et au dessus de ce corps monstrueux s'élève une pancarte où il est écrit en lettres de sang: "que la vue de cette masse de misère humaine vous fasse prendre conscience de votre bonne fortune" >> de l'horreur monstrueux dans tout son sens magnifiquement illustré par Wrightson et magistralement écrit par Bruce Jones, un album que l'on ne peut pas oublier particularité: l'action se passe en Allemagne (dans un petit bourg allemand nous dit Bruce Jones) >>> voir aussi le film d'horreur (1932) de Tod Browning "freaks" n.b. stroboscopie = méthode d'observation des objets en mouvement à l'aide du stroboscope = source de lumière intermittente Information - in current usage, the word "freak" is commonly used to refer to persons with something strikingly unusual about their appearance or behaviour, this usage dates from the so-called freak scene of the 1960s and 1970s with Julia Pastrana, a woman of unusual appearance - an older usage refers to the physically deformed, or having extraordinary diseases and conditions, such as sideshow performers, this word has now fallen into disuse, except as a pejorative, and (among the performers of such shows) as jargon - "Freaks" of this kind can be classified into two groups: natural freaks and made freaks, a natural freak would usually refer to a genetic abnormality, while a made freak is a once normal person who experienced or initiated an alteration at some point in life (such as receiving surgical implants) - Julia Pastrana (1834-1860) was a woman born with hypertrichosis, who took part in 19th-century exhibition tours in North America and Europe, Pastrana, an indigenous woman from Mexico, was born somewhere in the Sierra of Sinaloa State, she was born with a genetic condition, hypertrichosis terminalis (or generalized hypertrichosis lanuginosa) her face and body were covered with straight black hair, her ears and nose were unusually large and her teeth were irregular, the latter condition was caused by a rare disease, undiagnosed in her lifetime: Gingival hyperplasia which thickened her lips and gums, Charles Darwin described her as: "Julia Pastrana, a Spanish dancer, was a remarkably fine woman, but she had a thick masculine beard and a hairy forehead, she was photographed and her stuffed skin was exhibited as a show, but what concerns us is, that she had in both the upper and lower jaw an irregular double set of teeth, one row being placed within the other of which Dr. Purland took a cast, from the redundancy of the teeth, her mouth projected and her face had a gorilla-like appearance" - hypertrichosis lanuginosa is a very rare condition characterised by the rapid growth of long, fine, lanugo-type hair, particularly around the eyebrows, forehead, ears and nose in adulthood - the gums are part of the soft tissue lining of the mouth, they surround the teeth and provide a seal around them, unlike the soft tissue linings of the lips and cheeks, most of the gums are tightly bound to the underlying bone which helps resist the friction of food passing over them |
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