série: | Conan le barbare |
dessinateur / scénariste: | Collectif |
éditeur: | Semic |
genre: | Heroic-Fantasy |
classement: | carton132 |
date: | 1995 |
format: | broché |
état: | TBE |
valeur: | 6 € |
critère: | * |
remarques: | no 21 special Conan, 1995 éditions Semic, N&B reprise des premières séries couleur de Conan éditées par Marvel divers épisodes de Conan: 1/ la reine de la côte noire Roy Thomas + Robert Brown 2/ les démons du serpent à plumes Roy Thomas + John Buscema 3/ les griffes de l'homme tigre, avec Red Sonja et Bêlit Roy Thomas + John Buscema 4/ la bataille des barbares, la ballade de Bêlit et Conan Roy Thomas + Frank Thorne 5/ le passé ressurgi (suite de la ballade) Conan, King Kull, Red Sonja et Bêlit 6/ Conan, la colère d'Anu par Roy Thomas et Barry Smith >> ce special Conan donne un aperçu sur les diverses aventures dessinées par différents auteurs avec une couverture bien exécutée Information A/ Conan le Barbare est un personnage de fiction créé par l’écrivain américain Robert Ervin Howard dans ses romans d’heroic fantasy, il a fait l’objet d’adaptations en comics chez Marvel puis chez Dark Horse. Conan est un jeune Cimmérien avide d’aventures, très jeune, il quitte la Cimmérie, présentée par Howard comme une contrée sombre et sinistre, peuplée d'individus maussades, adorant un dieu qui se moque d'eux et de leur condition d'humains: Crom, le besoin d'aventure va conduire Conan dans la plupart des pays de l'Âge Hyborien, l'univers inventé par Howard Marvel adapta tous les textes originaux, mais du fait de la parution mensuelle, introduisit une continuité narrative qui n'existe pas dans les récits originaux de Howard, les personnages récurrents sont rares: on note tout particulièrement Red Sonja "la Diablesse à l'épée" et la pirate Bêlit, co-vedette de plus d'une quarantaine de numéros de la bande dessinée (alors que Howard ne la met en scène que dans une seule nouvelle), Conan est avant tout un aventurier dont l'ambition se résume à jouir de la vie et du moment présent, en tant que Cimmérien, il se méfie instinctivement de la civilisation, vue comme corruptrice par nature, le personnage agit souvent en tant que révélateur des failles de la civilisation et catalyseur des événements, ce que l'on retrouve parfois dans les adaptations en bandes dessinées Marvel publiant avant tout des séries de super-héros, le Conan des fascicules se retrouva rapidement vêtu d'un pagne de fourrure et armé d'une épée, "uniforme" qui aidait l'acheteur à mieux identifier le personnage, mais qui conduisit également à transmettre l'idée d'un personnage toujours habillé en "slip de fourrure", quel que soit le climat et les latitudes. Howard n'appelle jamais son personnage "Conan le barbare" dans les textes originaux, mais Conan "le Cimmérien", le succès du comic-book Marvel donna sa popularité à l'appellation "Conan le Barbare" publications aux États-Unis Conan est sans doute l’œuvre la plus connue et la plus aboutie de Robert E. Howard, lorsque, dans les années 1970, Roy Thomas souhaita l’adapter en comics, il fit part de son projet à Stan Lee qui se montra peu enthousiaste pour sortir des sentiers battus des super-héros, toutefois, à force de persuasion, Thomas réussit à le convaincre de publier un premier numéro de Conan the Barbarian avec au crayon un dessinateur britannique, alors quasiment inconnu: Barry Smith John Buscema avait bien été pressenti, mais ses tarifs élevés risquaient de handicaper une revue balbutiante sur un créneau à risque, Smith dessinera une vingtaine d’épisodes flamboyants avant de claquer la porte, la revue est alors sur les rails du succès et John Buscema revient pour dessiner celui qui deviendra son personnage fétiche, dès le début, il dessine un Conan plus musclé que celui de Smith, il imprime son style à la série à tel point qu’il en est devenu indissociable, le succès aidant, Marvel décline le héros dans plusieurs revues: Conan the Barbarian est la série principale, the Savage Sword of Conan propose des histoires plus adultes, plus longues et en noir et blanc, tandis que King Conan (puis Conan the King) montre le barbare devenu roi d’Aquilonie (n.b. à ne pas confondre avec Kull the conqueror) après plus de 120 épisodes, Roy Thomas quitte le navire tandis que Buscema dessine encore la majorité des épisodes, petit à petit, il sera remplacé au sommaire de ces revues, mais pas dans le cœur des lecteurs, après 275 numéros, la série est arrêtée aux États-Unis, une tentative de reprise verra bien le jour, mais elle échouera,. Conan peut-il survivre sans Roy Thomas et John Buscema ? en 1997, Marvel Comics publie une mini-série Conan the Barbarian en 3 épisodes, scénarisée par Roland J. Green et dessinée par Claudio Castellini, en 2000, Marvel cesse les publications de Conan et Dark Horse acquiers le permis de publication de Conan en 2003, une nouvelle série, intitulée simplement Conan, est publiée par Dark Horse, depuis 2004, scénarisée par Kurt Busiek et dessinée par Cary Nord, elle a été partiellement traduite par Soleil. Dark Horse a également publié plusieurs mini-séries et one shots comme Conan and The Jewels of Gwahlur par P. Craig Russell en 2005, ou Conan and The Song of the Dead par Joe R. Lansdale et Timothy Truman, ce dernier ayant d’ailleurs repris le scénario de la série régulière fin 2006, en 2008, une nouvelle série est lancée, Conan the Cimmerian, par Timothy Truman et Tomás Giorello, Dark Horse continue la publication des histoires de Conan, certaines adaptées des livres de R.E. Howard, sans continuité particulière avec celles parues chez Marvel B//Semic était une maison d’édition spécialisée dans la bande dessinée, successeur de Lug dont elle avait repris les publications, elle éditait principalement des comics issus des éditeurs américains DC Comics, Marvel Comics, Image Comics, Top Cow Productions, Wildstorm, et Crossgen, ainsi que des bandes dessinées italiennes de l’éditeur Bonelli, en janvier 1989, Marcel Navarro, fondateur des Éditions Lug, part à la retraite; ainsi tous les titres Lug sont vendus à Semic, le plus grand groupe de presse scandinave, présent partout en Europe, qui continue à les éditer en France sous le nom de SEMIC France en octobre 1996, Semic perd les licences Marvel Comics et arrête toutes les traductions y compris Strange qui paraissait depuis 26 ans et entreprend de compenser cette perte en publiant des titres de DC Comics (dans Strange) et d’Image Comics (Gen 13, WildC.A.T.s, Cyberforce, etc) à la fin de l’année 1998, le groupe Semic est racheté par le Groupe Tournon, leader de la presse jeunesse en France, ce dernier crée Semic S.A. en 1999, Semic recrute un nouveau rédacteur en chef, Thierry Mornet, issu du fanzine comics Scarce; il occupe le poste de fin 1998 à fin 2004), date à laquelle il est licencié, l’activité comics est alors reprise par Jérôme Martineau, en mai-juin, le groupe Tournon, propriétaire de Semic, déménage la rédaction de Lyon à Paris et accueille une nouvelle équipe rédactionnelle, la même année, le rachat de l’éditeur La Mascara permet au groupe de presse d’accéder au réseau de diffusion en librairie en 2000, cinquantenaire de Lug, Semic crée la collection Semic Books qui abritera des personnages et des séries telles que Batman, Superman, Authority, Green Arrow, Spawn et Sam+Twitch, ces albums, qui touchent un nouveau public, permettent bientôt le développement de nouvelles collections ( Semic Noir) et de nouveaux projets (réédition de Cosmic Patrouille, création de Sentaï School, etc) au début des années 2000, Semic lance de nouvelles séries tout en proposant dans le même temps des versions remises au goût du jour de ses anciens personnages le scénariste Jean-Marc Lofficier se charge de coordonner l’ensemble des séries, censées composer un même univers (surnommé le SemicVerse), mais les ventes des nouvelles séries s’avèrent insuffisantes, en 2003, l’éditeur italien Bonelli, partenaire de Lug, puis de Semic pendant plus de cinquante ans, met un terme à sa collaboration avec l’éditeur français, provoquant la fin d’une partie des publications de Semic, l’accord avec DC n’est pas prorogé et les dernières parutions consacrées aux super-héros DC sont publiées début 2005, avant que Semic ne perde le catalogue DC, repris l’année suivante par Panini en 2005, le groupe Tournon, propriétaire de Semic, dissout la société pour concentrer ses activités éditoriales sur Carabas, une autre de ses filiales, la marque "Semic" continue d’appartenir à Tournon, depuis 2011, le nom est à nouveau utilisé par une des sociétés du groupe, "Semic Distribution", chargée de commercialiser des produits dérivés, notamment pour le compte de Marvel |
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